En traversant le bois, Didier entend des cris plaintifs. Il cherche quelle créature peut pousser de tels piaulements ! C'est un oiseau, les deux pattes cassées, dont le corps pend au bout d'une branche. Il est pris dans un piège posé sur l'arbre. « Jamais je n'aurais cru qu'un oiseau puisse crier si fort ! » pense-t-il. Il essaie de le délivrer, mais l'oiseau est en piteux état. Se rétablira-t-il ? Ce n'est qu'un oiseau, d'ailleurs !
Je connais une fille de treize ans qui s'est laissé prendre au piège, corps et âme ! Elle a commencé à sortir avec une bande de jeunes ; elle était contente, cela lui donnait de l'importance. Un des garçons avait un vélomoteur et l'emmenait en ballade. Un soir il lui a fait fumer de la drogue, puis l'a emmenée dans un bar, et, de fil en aiguille, elle s'est laissé entraîner. Sans résistance, elle est tombée de plus en plus bas, prenant même plaisir aux péchés les plus grossiers.
Dieu vous avertit, garçons et filles : « Ne vous y trompez pas : de mauvais compagnons ruinent une bonne conduite. » 1 Corinthiens 15. 33-34
« Fais ce que je te dis et tu vivras, dit Dieu en Proverbes 7. Garde mon enseignement comme la prunelle de tes yeux. » Un jour j'étais à ma fenêtre et je regardais au dehors. Je vis un de ces garçons, qui ne réfléchissent pas, passer dans la ruelle, près de la maison d'une femme de mauvaise vie. C'était à la tombée de la nuit. Cette femme effrontée l'a accosté et avec des paroles sucrées comme le miel et l'a entraîné chez elle. « Il est allé aussitôt après elle comme un bœuf va à l'abattoir… Comme l’oiseau se précipite dans le piège et ne sait pas qu’il y va de sa vie. »
Suivre ce chemin, c'est descendre la pente qui mène à la mort. Pourtant le début en semble agréable, sans danger. Mais ne sais-tu pas que tu te détruis physiquement, moralement et spirituellement ? Tu risques beaucoup de maladies, dont le sida par exemple ; mais la plus grave, c'est le péché qui t'éloigne de Dieu et te conduit en enfer.
Mets ta vie en règle avec Dieu.
Le petit-fils d'un grand savant se présente un jour devant lui ; dans les mains qu'il cache dans son dos, il tient un oiseau. Malicieusement il demande à son grand-père :
- Le canari dans ma main est-il mort ou vivant ?
- Mort, fut la sage réponse.
Le garçon étend la main et laisse échapper l'oiseau qui s'envole immédiatement. Si le grand-père avait répondu vivant, l'enfant aurait étouffé l'oiseau entre ses doigts.
- Vois-tu, dit-il à son petit-fils, la réponse était dans ta main !
La vie ou la mort éternelles sont aussi entre tes mains. À toi de décider si tu veux vivre pour Dieu ou sans Dieu. Tout péché (désobéissance, mensonge, colère, relations impures...) mérite son salaire. Le prix du péché, c'est la mort de celui qui l'a commis. Comme tous les hommes sont pécheurs, toi aussi tu es pécheur et tu mérites la mort. (Romains 3. 23-26 et 6. 23)
- Oh non ! je ne suis pas si mauvais !
- Mais tu vis sans te préoccuper de Dieu, tu te crois libre… pourtant tu n'es même pas vraiment heureux, car cette vie n'apporte que tristesse et dégoût. La seule vraie joie, la paix véritable et la sécurité parfaite, tu ne les trouveras qu'en Jésus Christ.
- Oh, je donnerais n'importe quoi pour être riche et populaire, s'écriait un garçon.
- N'importe quoi ? dit sa mère, je vois que tu ne connais pas l'histoire de l'alouette.
— Raconte-la-moi, s'il te plaît !
— Il y avait une fois une belle alouette qui montait dans le ciel plus haut que tous les oiseaux. Son chant était le plus mélodieux qu'on puisse entendre. Un jour qu'elle vole au-dessus d'un bois, elle voit tout en bas une curieuse petite voiture noire. À chacune des fenêtres pendent des vers de terre. Comme l'alouette aime beaucoup les vers, elle descend tout près pour se rendre compte de ce qui se passe. Elle entend le chauffeur crier : « Qui veut trois magnifiques vers pour deux plumes ?
— Je donnerais n'importe quoi pour des vers, surtout pour des gros comme ceux-ci ! » répond l'alouette, qui s'arrache aussitôt une plume à chaque aile.
Le lendemain elle recommence, puis le surlendemain, et plusieurs jours encore. Sa passion pour les vers grandit toujours. Mais ses ailes... ! Bientôt elle ne peut plus voler aussi haut que les autres oiseaux. Un jour elle s'élève tout juste au-dessus des arbres du bois. Le lendemain elle ne peut plus voler du tout et doit se contenter de sautiller sous les arbustes. À force de rester toujours à l'ombre et à l'humidité, elle perd aussi sa voix. Alors, désespérée, la pauvre alouette imagine un plan pour se tirer de ce mauvais pas. Elle cherche des vers et en fait un tas au bord du chemin. Quand la voiture passe, elle crie :
« Combien de plumes me donnerez-vous en échange de mes vers ?
— Mon travail est de vendre des vers pour des plumes et non le contraire », répond le chauffeur, qui s'en va. Alors la folle alouette est morte de désespoir.
Et le garçon a bien compris la leçon.
Le Seigneur Jésus a dit :
C'est le diable qui veut ton âme.
Il est très lourd le prix du péché. Mais quelqu'un a payé à ta place. C'est Jésus. Il a pris sur Lui les péchés du monde en mourant sur la croix. Comment être sûr qu'Il a pris les tiens aussi ? Dis-lui : j'ai péché. Seigneur Jésus, tu m'as aimé et tu es mort à ma place. Aide-moi à vivre pour toi une vie d'obéissance et de joie.