Jésus est au bord de la mer. Jaïrus, un des chefs de synagogue (la maison de prière juive), arrive et se jette à ses pieds, en le suppliant :

- Ma fille est en train de mourir. « Viens lui imposer les mains, afin qu'elle soit sauvéeet qu'elle vive ! »

Tandis qu'il s'en va avec Jaïrus, une femme malade s'approche de lui par derrière et touche son vêtement. À ce contact, elle est guérie. Jésus s'arrête pour lui parler. Alors des gens arrivent de la maison de Jaïrus pour lui dire :

- Ta fille est morte. Pourquoi déranges-tu encore le maître ?

Mais Jésus se tourne aussitôt vers Jaïrus :

Il ne permet à personne de l'accompagner, sauf à trois de ses disciples. Quand il arrive chez Jaïrus, et qu'il voit les gens pleurer, il leur dit :

Les gens se moquent de lui. Mais Jésus fait sortir tout le monde, sauf le père et la mère de l'enfant et ses trois disciples.

Le Seigneur Jésus a pris la fillette par la main et l'a relevée comme après une nuit de sommeil. Il donne la vie, même quand tout est perdu. « Alors même que nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a vivifiés... avec le Christ,... sauvés,... ressuscités. » Éphésiens 2. 5 Il veut te relever d'entre les morts (les morts sont ceux qui ne connaissent pas Dieu comme leur Père) et te donner la vie. Il veut aussi entretenir cette vie et te nourrir de lui. (Ton cœur sera nourri de lui si tu lis la Parole de Dieu.)

Alors Jésus l'emmène seul avec lui, à l'écart de la foule. Il lui mit les doigts dans les oreilles ; puis, ayant craché, il lui toucha la langue ; et regardant vers le ciel, il soupira, et lui dit :

Aussitôt ses oreilles s'ouvrent. Sa langue est guérie et il peut parler normalement.

Les gens, profondément étonnés, disent :

L'aveugle ouvre les yeux et il dit : « Je vois les gens, je vois comme des arbres qui marchent ».

Maintenant il est guéri et voit tout clairement.

Nous sommes sourds à la voix de Dieu, incapables d'entendre sa Parole. Nous sommes muets aussi, incapables de le louer. Sa main veut te tirer, toi aussi, loin de la foule. Tu as besoin d'une rencontre personnelle avec lui. Il veut s'occuper de toi jusqu'à la guérison complète, jusqu'à ce que les hommes perdent de leur importance et que tu le voies, lui, très clairement.

Un homme dans la foule a un fils possédé ; il s'approche de Jésus et lui dit : Maître, je t'ai amené mon fils qui a un esprit muet, et, partout où il le saisit, il l'agite violemment ; il écume, grince des dents et devient raide.

Les disciples n'ont pas pu chasser l'esprit.

On lui amène l'enfant. Quand l'esprit mauvais voit Jésus, tout de suite il se met à déchirer le garçon, qui tombe, se roule par terre, en bavant. Jésus demande au père :

— Depuis combien de temps est-il comme cela ?

— Depuis son enfance, répond le père. L'esprit l'a souvent poussé dans le feu et dans l'eau, pour le faire mourir. Mais si tu peux faire quelque chose, aie pitié de nous et aide-nous !

Et Jésus lui dit :

Jésus alors ordonne à l'esprit mauvais de sortir et de ne plus jamais entrer en lui. L'esprit secoue violemment l'enfant et sort. L'enfant a l'air d'être mort... Mais JÉSUS, L'AYANT PRIS PAR LA MAIN, le redressa et il se leva.

Par une parole, Jésus a délivré ce garçon prisonnier du diable. Il ne l'a touché qu'après le départ de l'esprit mauvais. Alors sa main l'a relevé. Jésus veut te délivrer de l'esclavage de Satan. (Actes 10. 38)

SES MAINS ont d'abord été celles du charpentier de Nazareth, puis celles qui ont guéri les malades, qui ont relevé les morts. SES MAINS ont été blessées par des clous à la croix (Zacharie 13. 6) quand il a porté sur lui mes péchés et les tiens. SES MAINS s'étendent aussi vers ceux qui le connaissent.

Jésus prit par la main la belle-mère de Pierre, malade ; et aussitôt la fièvre la quitta, et elle les servit. Marc 1. 29-31

Il a aussi étendu la main vers Pierre qui, après avoir marché sur le lac à sa rencontre, a eu peur du vent et des vagues, et a commencé à enfoncer dans l'eau. Quand il cria :

Jésus, le Fils de Dieu, te dit aujourd'hui, comme autrefois à Thomas : « REGARDE MES MAINS... et ne sois pas incrédule mais croyant. » Jean 20. 27