Pendant la guerre entre l'Espagne et les États-Unis, un colonel bien connu commandait un régiment de cavalerie à Cuba. Il prenait grand soin de ses soldats et s'inquiétait de leur sort, surtout quand l'un d'eux était malade.
Un jour il apprit que Mlle Clara Barton (la fondatrice de la Croix-Rouge américaine, qui s'est consacrée à soigner les soldats blessés) avait reçu une importante quantité de colis alimentaires destinés aux invalides. Aussi la pria-t-il de lui en VENDRE quelques-uns pour les soldats de son régiment.
— Non, répondit-elle.
Très triste parce qu'il aimait ses hommes, le colonel était prêt à payer ces aliments avec son propre argent !
— J'ai vraiment besoin de cette nourriture pour mes malades ! Comment me la procurer ?
— Simplement en me la demandant, mon Colonel !
— Oh, s'exclama en souriant le militaire, s'il en est ainsi, je vous la demande ! DONNEZ-la-moi, s'il vous plaît.
Et il reçut immédiatement ce qu'il voulait.
Très souvent, en ce qui concerne LE SALUT, nous faisons l'erreur du Colonel. Beaucoup de personnes veulent offrir quelque chose en échange du salut. L'un pense qu'avec une prière très sincère, il l'obtiendra ; l'autre fait un vœu ou promet de changer de vie ; un autre encore cherche à améliorer sa conduite, à être meilleur, à faire de bonnes actions ; d'autres s'imaginent qu'ils doivent se conformer à certains règles religieuses pour gagner le ciel.
Qui a raison ? Personne ! Car Dieu dit que le salut ne s'achète pas ; c'est un don gratuit :
L'homme préférerait payer quelque chose, car il se sent humilié de recevoir sans donner une contrepartie. Son orgueil le pousse à croire qu'il pourrait faire quelque chose pour son salut.
Mais un homme pécheur (et « tous les hommes ont péché » dit Dieu en Romains 3. 23) pourrait-il s'approcher du Dieu saint ? C'est impossible ! Dieu est beaucoup trop grand pour vendre le salut et l'homme beaucoup trop petit pour le mériter, même un petit peu.
Mais pourtant le salut a été payé très cher. Par qui ?
Par le Seigneur Jésus Christ.
« Vous avez été achetés à (grand) prix. » 1 Corinthiens 6. 20
Parce que Jésus, après une vie parfaite, tout à l'honneur de Dieu, est mort volontairement à la place de l'homme coupable, parce qu'il est mort sur une croix pour expier nos péchés, c'est-à-dire pour en payer le très grand prix, le Dieu juste pardonne à celui qui vient vers lui, les mains vides, pour recevoir le salut gratuit.
Toi, mon ami, qui as besoin d'être sauvé, parce que tu sais que tu es perdu, loin de Dieu, est-ce que tu t'es approché de Dieu ? Est-ce que tu as tendu la main pour recevoir son merveilleux cadeau ?
Un père et une mère et leurs quatre fils étaient dans la plus affreuse misère. Un riche propriétaire des environs avait promis de les aider, à condition qu'ils lui donnent l'un de leurs fils. Ils étaient dans un tel besoin qu'à la fin ils consentirent à ce sacrifice.
— Mais quel fils allons-nous donner ?
— Nous ne pouvons pas nous séparer de l'aîné, parce qu'il est notre premier-né.
La mère ne voulait pas donner le second qui était le parfait portrait de son père. Et le père refusait d'abandonner le troisième, qui ressemblait trop à la mère.
— Nous n'avons pas le cœur non plus de laisser partir de la maison le plus petit, notre benjamin.
Non vraiment, comment auraient-ils pu donner l'un de leurs chers enfants ! Mais
Dieu n'a pas hésité : il a vu l'homme dans une situation si tragique, si désespérée, qu'il a donné son Bien-Aimé, le Fils de son amour, pour être notre Sauveur. Quel amour infini pour toi, pour moi !
Comment as-tu répondu à un tel amour ?