Une septuagénaire victime d'un voleur !
Hier soir, vers 18 heures, Mme S. marchait sur le trottoir, après avoir fait ses courses, quand survient un jeune homme à mobylette qui, prestement, lui arrache son sac à main. Déséquilibrée, la vieille dame tombe lourdement et heurte de la tête le bord du trottoir. Elle ne peut se relever. Et, parmi les nombreux passants qui regagnent leur domicile, pas un seul ne s'est arrêté pour lui porter secours. Victime de sa chute et d'un malaise cardiaque, Mme S. est décédée au milieu de l'indifférence générale.
Le journal ajoutait : « Sur la voie publique, les morts dérangent. Ils font perdre du temps... »
La souffrance et la mort ne touchent-elles plus personne ? Sommes-nous si égoïstes ou d'une si monstrueuse insensibilité ?
De Jérusalem sur les collines, à 800 m d'altitude, on descend sur une trentaine de kilomètres par une route sinueuse à travers le paysage sauvage et désolé du désert de Juda, jusqu'à Jéricho, au bord du Jourdain, à -240 m.
Plus que les bêtes sauvages, on redoutait les bandes de voleurs qui arrachaient aux voyageurs leurs vêtements, leurs provisions et leur argent. Roué de coups, ensanglanté, le blessé gît sur le bord de la piste, incapable de bouger ; il va mourir de soif, si personne ne le secourt !
Le prêtre vient d'accomplir au temple les devoirs de sa religion. Il connaît Dieu, il va avoir pitié du malheureux !
Il a deviné ce qui vient d'arriver ; mais s'il s'arrête, ne risque-t-il pas de partager le même sort ?
C'était un de ceux qui aidaient les sacrificateurs : ils gardaient le trésor sacré, entretenaient les lampes, préparaient les offrandes. Lui, le serviteur, aura-t-il pitié ? Il regarde le blessé, mais est-ce par peur, égoïsme ou indifférence qu'il ne lui prête pas assistance, lui non plus ?
C'était un de ces étrangers méprisés, avec qui les Juifs ne veulent avoir aucun contact. Compatissant, il descend de son âne et se hâte vers le blessé, lui donne à boire et doucement panse ses blessures avec les remèdes à sa disposition.
Certainement il a marché à côté de lui en le soutenant jusqu'à l'auberge où il l'a veillé cette nuit-là.
Généreux et charitable, l'étranger donne le salaire de deux journées de travail, avant de poursuivre son voyage.
Une notion toute nouvelle d'amour et de miséricorde se fait jour aux paroles de Jésus. Toi aussi, tu pourrais répondre à sa question : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ? »
Le docteur de la loi répond à regret : « C'est celui qui a usé de miséricorde envers lui. » Comment un de ces Samaritains détestés peut-il être le prochain d'un Juif ?
Mais le Samaritain ne s'est pas posé la question : qui est mon prochain ? Son prochain était l'homme qui avait besoin d'aide. Il est une image du Seigneur Jésus lui-même, qui, avec amour, se penche sur notre misère et guérit nos blessures. Il nous prend « sur ses propres épaules » pour nous porter à la maison, comme un berger sa brebis égarée, fatiguée. Luc 15 Il ne fait pas de favoritisme ni de discrimination de race, de nationalité, de classe sociale. Il suffit d'avoir besoin de secours, de salut. Or nous étions plus qu'à demi-morts sur le chemin : « morts dans nos fautes et dans nos péchés » dit la Bible. Éphésiens 2 Il est allé son chemin, de Bethléhem à Golgotha : « il a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. » Actes 10. 38 Il a bien voulu être le prochain de l'homme le plus misérable. Mais Jésus a fait plus que le Samaritain : il a donné sa vie, volontairement, pour l'homme perdu, il a subi le jugement que méritait notre péché.
Tu dois d'abord reconnaître ton état désespéré, pour te laisser approcher, aimer, sauver par Jésus. S'il est mort, il est aussi ressuscité, vivant aujourd'hui, et il veut nous donner sa vie. (Jean 14. 19) Comment avoir sa vie ?
« Si quelqu'un n'est pas né d'eau (la Parole de Dieu) et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Jean 3 Comme une graine apportée par le vent germe dans la terre en secret et produit une nouvelle plante, ainsi une parole de Dieu (un verset de la Bible) va « germer » dans le cœur de celui qui l'écoute et donner une nouvelle vie, par la puissance du Saint Esprit. La nouvelle naissance est le commencement de la vie nouvelle que Dieu donne à ceux qui croient en Jésus Christ.
Il est donc vital de lire la Parole de Dieu et de s'y soumettre.
Quand les poumons sont malades, ils n'arrivent plus à oxygéner le sang, et la mort n'est pas loin. La respiration de l'âme, c'est la prière. Pour maintenir et développer ta vie spirituelle, il est indispensable de passer du temps à genoux.
Si tu n'as pas faim, tu es malade ! Jésus a dit : « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. » Jean 6 C'est Lui qui donne les forces vives. Cherche à Le connaître toujours plus, en lisant l'Évangile.
C'est aussi jouir de bonnes défenses immunitaires, pour résister aux agressions extérieures. C'est communiquer la vie. C'est être heureux !
s'est écrié l'apôtre Paul. Philippiens 1. 21
Jésus Christ est-il, pour toi aussi, la raison de vivre ?