Le capitaine Smith appartenait à une ancienne et honorable famille. On le remarquait pour sa distinction et ses qualités naturelles, mais il ignorait tout de l'amour de Christ. Et il semblait impossible que ce brillant officier change sa manière de voir.

Mais rien n'est impossible à Dieu (Matthieu 19. 26) ; Il a tous les moyens pour amener un homme orgueilleux et insouciant à réfléchir sur sa vie. Sa femme mourut. Un soir qu'il était seul dans sa chambre, plongé dans une profonde douleur, un de ses soldats, qui était croyant, voyant sa détresse, lui dit :

— Mon capitaine, Dieu vous cherche, donnez-lui votre cœur.

Surpris et fâché de ces paroles, l'officier répondit :

— Tu m'as toujours servi correctement et tu t'es bien occupé de mes chevaux, mais ne te mêle pas de mes convictions religieuses. Je pense qu'on peut aller à Dieu de plusieurs manières.

— Excusez-moi, mon capitaine, il n'y a qu'un chemin dit la Bible, c'est par la foi en Jésus Christ.

Tourmenté par son deuil, l'homme le fut encore plus par ces simples mots.

Quelque temps après, un officier de ses amis, qui connaissait Jésus Christ comme son Sauveur, l'aborda par ces mots :

— Dieu te cherche, tu dois lui donner ton cœur.

Encore, pensa-t-il, ces gens disent tous la même chose !

— Jésus veut te sauver.

— Me sauver ? Il faudrait que je sois perdu !

— Tous les hommes sont perdus, avant de croire en Jésus Christ ; ils sont « morts dans leurs fautes et dans leurs péchés » Éphésiens 2. 5 et suivent le chemin large qui mène à la perdition. (Matthieu 7. 13) Mais ils peuvent être sauvés par la foi. Écoute plutôt les paroles de Jésus :

— Avoir la vie éternelle dès maintenant ? Quelle sorte de foi faut-il donc pour croire cela ?

— La foi, c'est tout simplement croire ce que Dieu dit dans sa Parole, croire à Jésus le Fils de Dieu :

L'homme désobéissant mérite le jugement de Dieu, mais, à sa place, Jésus s'est présenté pour porter sur la croix le châtiment contre le péché : « Il n'y a donc MAINTENANT AUCUNE CONDAMNATION pour ceux qui sont dans le Christ Jésus. » Romains 8. 1

Et l'entretien se poursuivit entre les deux officiers, par des questions de l'un auxquelles l'autre répondait par la Parole de Dieu.

Bientôt, comme à la sortie d'un long tunnel, la lumière divine illumina l'esprit du capitaine et une grande joie inonda son cœur.

Un missionnaire parlait de la vie éternelle promise à ceux qui font confiance à Jésus Christ, quand un auditeur intervint :

— On ne voit rien de la vie éternelle chez les chrétiens. Ils meurent tous.

— Dis-moi, mon ami, tu as déjà vu le palais du gouverneur ? Qu'y a-t-il au premier étage ?

— C'est l'Europe ! (il voulait dire : c'est très beau.)

— Et au sous-sol ?

— La prison.

— Bon. Il n'y a qu'une seule porte, par laquelle tous doivent passer : le gouverneur et ses amis et aussi les prisonniers. Une fois à l'intérieur, ils se séparent : les uns montent à l'étage et les autres descendent au sous-sol.

Tant que nous sommes sur la terre, la vie éternelle ne concerne pas le corps, mais l'âme. Bien des gens ont l'âme morte. Pourtant, quand Dieu a créé Adam, « il souffla dans ses narines une respiration de vie et l'homme devint une âme vivante. » Genèse 2. 17 Mais Adam désobéit en mangeant du fruit défendu. Et, selon la Parole de Dieu : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras », la mort (qui est la séparation d'avec Dieu), frappa l'âme d'Adam. Le péché est la cause de cette mort. Depuis lors les enfants d'Adam et tous ses descendants sont nés avec des âmes mortes.

Une âme morte ? Elle est pleine de péché et ne peut pas s'approcher du Dieu saint. Voyant notre misère,

Jésus Christ est la vie éternelle (1 Jean 5. 20) : quand il était sur la terre, il a ressuscité des morts, comme Lazare. De la même façon, il donne la vie à nos âmes mortes :

demandait un jeune homme à Jésus. Matthieu 19. 16 Il pensait qu'il pouvait gagner la vie éternelle, en faisant des œuvres. Il prétendait avoir observé les dix commandements depuis son enfance. Mais aucun ne le peut, sinon Jésus seul.

Si tu avais une barque amarrée à un poteau par une chaîne de dix anneaux, lequel couperais-tu pour laisser le bateau dériver ?

— N'importe lequel !

— Oui, tous les anneaux sont importants. Ainsi en est-il des commandements de Dieu : si on pèche contre un seul, on devient coupable sur tous (Jacques 2. 10) et la vie s'en va tout autant à la dérive. Si je ne peux jamais faire assez d'œuvres pour mériter la faveur de Dieu, alors comment avoir cette vie ?

DIEU LA DONNE GRATUITEMENT. (Romains 6. 23)

« J'espère la recevoir un jour », dit quelqu'un. Mais Dieu dit en 1 Jean 5. 13 : « Je vous écris ces choses afin que VOUS SACHIEZ QUE VOUS AVEZ LA VIE ÉTERNELLE, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ».

Si je te disais : « J'ai déposé un cadeau chez toi », me répondrais-tu : « Merci, j'espère que je le recevrai un jour, mais je n'en suis pas sûr ! » ? Ainsi, est-ce une offense à Dieu qui nous a donné la vie éternelle, de dire : je ne suis pas sûr de la posséder.

Ce qui est « éternel » dure toujours. Dire que la vie peut être perdue, c'est dire qu'elle n'est pas éternelle.

Nous sommes gardés par la puissance de sa force et de son amour.

Et si je pèche, qu'arrive-t-il ? Pour retrouver une relation confiante et heureuse avec Dieu, je CONFESSE mon péché, et