Dans une grande librairie, j'ai pris rang dans la file des acheteurs qui se pressent devant la caisse. Juste devant moi, un homme d'un certain âge et un garçonnet d'environ quatre ans, probablement un grand-père et son petit-fils, attendent leur tour. Au bout d'un moment, l'enfant, s'impatientant, fait quelques pas vers la porte et s'immobilise. Cette porte, vitrée, à double battant et entièrement automatique, s'ouvre devant chaque client et se referme derrière lui. Le petit garçon, intrigué, observe attentivement, fait encore quelques pas et s'arrête. La porte reste fermée. Alors d'un ton impérieux, il s'écrie : « Porte, ouvre-toi ! Porte, ouvre-toi ! » Il ne sait pas qu'il lui suffit de faire un pas de plus...
Ce petit incident fait penser à une scène bien solennelle de la Bible, racontée en Matthieu 25. 1-13 : Dix jeunes filles sont invitées à une noce comme demoiselles d'honneur. Elles se sont munies de leur lampe à huile pour éclairer le cortège. Mais cinq d'entre elles, imprévoyantes, ont oublié de mettre de l'huile dans leurs lampes. Comme l'attente se prolonge, elles s'endorment toutes. À minuit, un cri se fait entendre : « Voici l'époux, sortez à sa rencontre. » Alors les jeunes filles se lèvent et veulent allumer leurs lampes. Mais les cinq qui n'ont pas d'huile n'ont plus le temps de s'en procurer. « Comme elles s'en allaient pour en acheter, l'époux vint ; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces ; et LA PORTE FUT FERMÉE. » Plus tard, quand les autres jeunes filles viennent frapper à la porte en disant : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! » elles entendent la terrible réponse : « Je ne vous connais pas. »
Tu ne connais ni le jour ni l'heure où le Seigneur Jésus Christ viendra chercher ceux qui l'attendent, comme Il l'a promis.
Tu ne connais ni le jour ni l'heure de ta mort. C'est aujourd'hui le jour et l'heure de faire ce pas de plus, de venir à Jésus qui a dit :
Un soir qu'un évangéliste parlait devant un nombreux auditoire, deux jeunes gens s'étaient glissés avec la foule à l'intérieur de la salle, dans la pensée de bien s'amuser et de se moquer des chrétiens et de la Parole de Dieu. Et justement, le prédicateur avait lu le texte des vierges sages et des vierges folles. Il expliquait l'importance capitale de mettre sa vie en règle avec Dieu, d'être prêt pour l'éternité et il insista spécialement sur ces mots : « Et la porte fut fermée. »
En entendant ces mots, l'un des jeunes gens murmura à l'oreille de son camarade : « Peu importe ! Si une porte se ferme, une autre s'ouvrira ! » À peine avait-il prononcé cette parole que l'évangéliste, qui n'avait pourtant rien entendu, s'écria : « Peut-être y a-t-il ici des gens indifférents et insouciants, qui pensent : "Eh bien ! Si une porte se ferme, une autre s'ouvrira !" Et ils ont tout à fait raison, ces moqueurs. Mais je vais vous dire quelle est la porte qui s'ouvrira pour eux quand celle du ciel se fermera. C'est celle de l'enfer, des tourments éternels. »
Les deux jeunes gens se regardèrent, tout saisis, croyant entendre la voix même de Dieu.
As-tu écouté cette voix et as-tu ouvert ton cœur à l'amour de Dieu ?
Dieu a commandé à Noé de construire une arche (un grand bateau) car il va détruire toute vie sur la terre par le déluge, à cause de la méchanceté des hommes. Noé a obéi. Le bateau est prêt. Après beaucoup d'animaux, Noé y entre, avec sa famille, comme Dieu l'a commandé. Pourquoi seulement huit personnes parmi tous les habitants de la terre ? Parce que les autres sont des moqueurs, des athées, des indifférents. Malgré les avertissements de Noé pendant plus de cent ans, ils n'ont pas cru que Dieu enverrait le déluge. Or au jour fixé, Dieu ferme l'arche (Genèse 7. 16), et le déluge s'abat, noyant toute vie.
TROP TARD !
Aujourd'hui aussi, alors que le jugement des moqueurs, des athées, des indifférents, est proche, Dieu tient ouverte la porte du salut :
Bientôt Dieu fermera la porte !
Je dois d'abord réaliser que je suis perdu pour avoir besoin d'être sauvé. Perdu, comme la brebis que le berger a cherchée jusqu'à ce qu'il l'ait trouvée : « Réjouissez-vous avec moi, s'est-il écrié, car j'ai trouvé ma brebis perdue. » Luc 15. 4-7 L'enfant perdu ne trouve plus son chemin, il est seul, loin de chez lui, sans protection. Il est en danger. Parfois il a faim, il a froid. Il a peur, terriblement peur.
« Mais le fils de l'homme (Jésus) est venu chercher et sauver ce qui était perdu. » Luc 19. 10
Ainsi est l'homme, perdu, loin de Dieu. Pourquoi ? Parce qu'il est pécheur : il fait des choses que Dieu n'approuve pas, il lui désobéit. Dieu, qui est saint, a horreur du péché, mais il a tellement aimé l'homme pécheur qu'Il a envoyé son fils unique « pour que le monde soit sauvé par lui ». Jean 3. 16-17 Le moyen magnifique qu'Il a donné pour concilier son amour et sa sainteté, c'est la croix sur laquelle est mort Jésus, le saint Fils de Dieu.
Mais la colère de Dieu demeure sur celui qui désobéit - ou ne croit pas. (Jean 3. 36)
Jésus a dit : « Moi, je suis LE CHEMIN, ET LA VÉRITÉ, ET LA VIE. » Jean 14. 6 — « Moi, je suis LA LUMIÈRE DU MONDE. » Jean 8. 12 — « Moi, je suis LE PAIN DE VIE. » Jean 6. 48 — « Moi, je suis LA PORTE. » Jean 10. 7 — « Moi, je suis LE BON BERGER. » Jean 10. 11
As-tu fait confiance à Jésus-Christ ? As-tu cru qu'il est mort pour toi sur la croix, pour que tu ne sois plus jamais seul, que tu n'aies plus jamais peur ?
ES-TU SAUVÉ ?