Lentement, avec précaution, le chef Sundu escalade la paroi abrupte d'un rocher, il progresse vers un nid de vautour, perché là-haut. Veut-il y voler les œufs ?
Pendant que je l'observe, je découvre tout à coup un python d'environ quatre mètres qui rampe en direction du nid. Je comprends alors ce qui se passe : le serpent cherche à atteindre les œufs et l'homme veut tuer le serpent. Car cet énorme reptile fournirait une grande quantité de viande au village. Le chef Sundu brandit sa lance pour frapper l'animal...
J'avais rencontré cet homme pour la première fois lorsque j'allais de village en village pour annoncer l'évangile. Je lui avais demandé la permission de parler de Jésus Christ à son village, mais il m'avait répondu avec colère : « Non, va-t-en tout de suite ! » Et maintenant, bien équipé de mon sac à dos et de mon fusil (à cause des bêtes sauvages), je me frayais une route dans la jungle pour visiter des habitations dispersées autour du village. Tout en avançant, je pensais à Sundu et priais intérieurement le Seigneur de me donner l'occasion de lui parler. C'est à ce moment-là que j'arrivai dans une clairière où se dressaient de nombreux rochers. À leur pied, des villageois fascinés regardaient le chef en train de grimper.
Au moment précis où Sundu lève sa lance, le vautour s'abat sur le python. Il a décrit un cercle au-dessus de lui en poussant des cris stridents et maintenant il enfonce ses serres dans le corps du serpent et lui inflige de profondes blessures. Comme une flèche le serpent s'éloigne du nid et attaque l'homme en s'enroulant autour de sa jambe. Sundu frappe de sa lance mais il manque son but. L'animal s'enlace toujours plus autour de son corps, il monte inexorablement et commence à l'étouffer. Les indigènes, qui d'en bas ont suivi le drame, poussent des cris d'épouvante mais ils ne peuvent rien pour leur chef. Si personne ne vient à son secours, le serpent va le tuer ! Sans réfléchir, je cours vers le rocher, cherche un appui pour pouvoir viser avec précision, j'épaule mon fusil et, tout en priant, je tire trois coups, tous dans la tête du python. Lentement l'animal desserre son emprise... Les habitants du village grimpent au rocher et aident à se redresser celui qui vient d'être délivré de la terrible étreinte. Ils emportent le serpent mort. Dès que Sundu est à terre, il vient vers moi et s'écrie dans sa langue : « Merci, oh merci ! tu m'as sauvé la vie ! »
Je sais que c'est la réponse à ma prière. Je me tourne vers lui et lui dis très sérieusement : « Chef, avec l'aide de Dieu, je t'ai sauvé la vie. Veux-tu maintenant me donner la permission de parler de Jésus Christ à ton village ? Satan, le diable, a enlacé ton peuple dans le péché, tout comme toi tu étais enlacé par le serpent. Personne ne peut se libérer soi-même, pas plus que tu ne pouvais le faire. Oui, je t'ai délivré du python, mais seul, le Seigneur Jésus peut libérer ton peuple de la puissance de Satan. Chef, est-ce que je peux parler à ton peuple ? » L'homme fier me regarde et répond : « Oui, viens maintenant, nous t'écouterons ».
C'est ainsi que Dieu ouvrit le chemin de ce village au missionnaire. Dans les années suivantes, le chef Sundu et beaucoup d'habitants du village apprirent à connaître le Seigneur Jésus comme leur Sauveur personnel.
Hébreux 2. 14 : Le Seigneur Jésus, par sa mort, a rendu « impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable », et il a délivré « tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude. »
Un jeune homme passait dans la rue. Il faisait nuit noire. À l'angle de sa maison, une femme le guettait, elle se précipita sur lui et lui dit : « Viens chez moi... Tu y seras heureux... » Par des paroles pleines de douceur et de mensonge elle l'entraîna chez elle et lui, sans réfléchir, se laissa faire « comme l'oiseau se hâte vers le piège et ne sait pas qu'il y va de sa vie ». Proverbes 7. 6-23
Peut-être, ton cœur est-il pris par de mauvaises fréquentations. Au début, tu n'y as vu que du feu, tu as choisi ton chemin, tu t'es senti libre, puis peu à peu tu as compris que tu es enlacé, tu ne peux plus te dégager seul et tu vas de plus en plus avant dans le mal. « Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin. » Proverbes 14. 12
Crie vers Dieu, Lui seul peut te délivrer, car « la crainte de Dieu est une fontaine de vie pour faire éviter les pièges de la mort. » Proverbes 14. 27
Peut-être est-ce une mauvaise habitude qui te retient prisonnier ? Le mensonge, la tricherie, la gourmandise, le tabac, l'alcool, la drogue, la pornographie, le jeu... Et tu te dis : ce n'est pas grave, quand je voudrais, je m'arrêterai ! Mais les jours passent et l'habitude est tellement bien ancrée que tu t'aperçois maintenant que tu en es l'esclave.
Tourne-toi vers Jésus, car « quiconque pratique le péché est esclave du péché » a-t-il dit en Jean 8. 34-36, « si donc le Fils (de Dieu) vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Peut-être as-tu décidé de sacrifier ta vie à tes ambitions ? Tu rêves de promotion sociale, tu veux devenir quelqu'un à tout prix, tu désires gagner beaucoup d'argent sans t'embarrasser de scrupules... La Bible dit : « Ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piège et dans plusieurs désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. » 1 Timothée 6. 9
Comme le jeune berger David avait délivré les brebis dont il avait la garde, de la gueule du lion et de la patte de l'ours, ainsi Dieu veut nous délivrer du piège du diable. Car encore maintenant « votre adversaire le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous cherchant qui il pourra dévorer ». 1 Pierre 5. 8 Dieu te demande encore aujourd'hui :