Jésus dit : « Un homme fit un grand souper et y convia beaucoup de gens. Et à l'heure du souper, il envoya son esclave dire aux conviés : Venez, car déjà tout est prêt. Et ils commencèrent tous unanimement à s'excuser. Le premier lui dit : J'ai acheté un champ, et il faut nécessairement que je m'en aille et que je le voie ; je te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J'ai acheté cinq couples de bœufs, et je vais les essayer ; je te prie, tiens-moi pour excusé. Et un autre dit : J'ai épousé une femme, et à cause de cela je ne puis aller. Et l'esclave, s'en étant retourné, rapporta ces choses à son maître. Alors le maître de la maison, en colère, dit à son esclave : Va-t-en promptement dans les rues et les ruelles de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Et l'esclave dit : Maître, il a été fait ainsi que tu as commandé, et il y a encore de la place. Et le maître dit à l'esclave : Va-t-en dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens d'entrer, afin que ma maison soit remplie ; car je vous dis, qu'aucun de ces hommes qui ont été conviés ne goûtera de mon souper. »
— Écoute, Louis, on entend le tambour !
— Si on allait voir ce qui se passe !
Et les deux frères, à peine sortis de l'école, s'élancèrent en direction du bruit.
— C'est peut-être des soldats ?
— Ou un cirque ?
En débouchant, tout essoufflés, sur la place du village, les garçons ne virent que le garde-champêtre en train de déplier une feuille de papier. Quelle déception !
— Partons, s'exclama Louis, déçu.
— Non, écoutons ce qu'il va dire. À ce moment-là, l'homme se mit à lire d'une voix sonore : « Tous les enfants du village sont invités à un goûter sur la place de Beaulieu à 16 heures. »
— Super ! s'écria le petit Charles en sautant de joie, un goûter pour nous !
— Qui te dit que c'est pour nous ! répondit son aîné d'un ton méprisant.
— Le garde a dit : tous les enfants du village, et nous en sommes !
— Ne sois pas stupide, nous n'avons pas été appelés par notre nom, invités personnellement pour oser y aller. Nous risquons d'être chassés. Tout en discutant, les deux garçons étaient arrivés chez eux.
— Maman, nous avons un goûter cet après-midi à Beaulieu ! s'écria le plus jeune.
— Ce n'est certainement pas pour nous, grogna l'aîné.
Après s'être fait expliquer toute l'affaire, la mère dit :
— Si tous les enfants sont invités, vous en faites partie. Mais, êtes-vous assez bien habillés pour vous y présenter ?
— Le crieur n'a pas parlé d'habits, répliqua l'enfant, les yeux brillants de plaisir... J'y vais comme je suis, et toi, Marguerite ?
— Moi aussi, répondit sa sœur.
— Quels sots, ces deux-là, grommela Louis, on va bien rire quand ils reviendront !
Dès que les deux enfants furent partis, la maman regarda son fils aîné : « Pourquoi n'essaies-tu pas d'y aller aussi ? »
— Parce que je ne suis pas assez bête pour me croire invité ainsi !
Comme l'après-midi, pourtant toute ensoleillée, parut longue au grand garçon désœuvré ! Personne avec qui jouer... Enfin un bruit de voix joyeuses parvint à ses oreilles... : « C'était super, lui cria-t-on, des montagnes de gâteaux, de bonbons, du sirop, de la limonade...
— Et tu étais invité, toi aussi, s’écria Charles, l’instituteur a demandé où tu étais, tu as perdu le gouter par ta propre faute ! »
Manquer un goûter n'est pas très grave mais, il y a une chose qu'il est très important de saisir : c'est le salut offert par Jésus Christ le Sauveur. Il t'invite aujourd'hui. C'est une occasion qu'il te donne d'accepter son amour. Il appelle chacun sans distinction de race, de classe, de condition ou de religion.
Et il y a encore de la place.
Où ? Près de Jésus qui a porté nos péchés sur la croix.
Pour qui ? Pour tous, petits et grands, pauvres ou riches, ceux qui sont aimés et ceux qui ne le sont pas.
Le Seigneur appelle chacun à venir à lui. Venir c'est croire ce qu'il dit :
« Notre Dieu Sauveur… veut que tous les hommes soient sauvés... Jésus... s'est donné lui-même en rançon pour tous », 1 Timothée 2. 4-5 pour toi aussi.
Un jour de marché, un colporteur a installé un stand où il vend des Bibles et quelques livres ; il distribue des tracts et cherche à intéresser quelques-uns à l'amour de Dieu. Les gens affairés ne s'arrêtent pas pour écouter son message et pourtant, comme son cœur désire parler du don de Jésus offert à tous !
Comme plusieurs enfants le regardent de loin, il pose une pièce de dix francs bien en évidence dans sa main et s'écrie à haute voix : « J'ai ici dix francs pour celui qui voudra les prendre. »
Figé d'étonnement, aucun enfant ne songe à s'approcher, bien que l'offre continue d'être répétée... Tout à coup un petit garçon fonce vers la main tendue et s'empare de ce cadeau inattendu. Il est tout content ! Les autres, maintenant, s'approchent et écoutent de toutes leurs oreilles la merveilleuse histoire que raconte le colporteur, celle d'un Dieu plein d'amour qui se plaît à donner.
Tout à l'heure il criait : Qui veut venir prendre la pièce ? Ainsi Dieu appelle chacun de vous : « Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? » Jérémie 30. 21 Il a quelque chose à te donner parce qu'Il t'aime.
Que veut-Il te donner ?
Le salut, (Éphésiens 2. 8)
la vie éternelle, (Romains 6. 23)
le Saint Esprit, (Actes 2. 38)
le droit de devenir son propre enfant, (Jean 1. 12)
et toutes choses en Jésus. (Romains 8. 32)
Car le don suprême, c'est son Fils unique et bien-aimé. (Jean 3. 16)
As-tu entendu son appel et lui as-tu dit : « Merci pour le don magnifique que tu me fais, à moi aussi » ?