Une petite fille du pays d'Israël, emmenée captive par les Syriens, était servante de la femme de Naaman, le chef de l'armée du roi. Ce grand homme était fort et courageux, mais atteint d'une maladie incurable en ce temps-là : la lèpre ! La fillette témoigne devant sa maîtresse de la puissance du Dieu vivant pour le guérir par le moyen d'Élisée son prophète : « Oh, si mon maître était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre ». 2 Rois 5. 3 Naaman écoute sa voix, se rend à Samarie et, sur les conseils d'Élisée, se trempe sept fois dans le Jourdain. Aussitôt le voilà entièrement guéri ! Il donne alors la gloire à Dieu et ne veut adorer que Lui seul.
Quel terrible mal que la lèpre, qui commence par une petite tache et gagne le corps entier ! C'est l'image d'un mal encore plus grand, qui ronge non seulement le corps mais l'âme aussi : le péché. « Car nous avons péché contre l'Éternel, notre Dieu, nous et nos pères, dès notre jeunesse ». Jérémie 3. 25 Mais voici le remède : « Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché ». 1 Jean 1. 7
« Lui-même a porté nos péchés (les miens et les tiens) en son corps sur le bois » (de la croix). 1 Pierre 2. 24
Le crois-tu dans ton cœur ?
Ce dimanche-là, il y a bien longtemps, dans une région isolée, la petite Marie était restée seule à la maison. Après le départ de ses parents, la fillette avait lu la Bible un moment au jardin. Comme elle en aimait les beaux récits ! Et surtout l'histoire merveilleuse du Seigneur Jésus, dans les évangiles, comment il a vécu dans la pauvreté, faisant du bien à tous, guérissant les malades, consolant les malheureux, comment on lui a donné une crèche pour berceau et une croix pour mourir, lui, le Fils de Dieu, mais comment il est ressuscité, et remonté au Ciel. En se rappelant les souffrances et l'amour de son Sauveur, Marie s'était endormie.
Elle se réveille. Vite, elle prépare la table pour le retour de ses parents. Voilà que deux hommes malpropres et miséreux se présentent à la porte. Avec gentillesse elle les fait entrer, et, voyant leur air affamé, elle invite les visiteurs stupéfaits à s'asseoir devant la table bien garnie. Une fois rassasiés, ils engagent la conversation :
— « N'as-tu pas peur ici ? Et s'il venait des voleurs ?
— Peur ? Non, répond-elle, Dieu me garde... et j'ai Rover, mon chien. Connaissez-vous le cantique qui dit que Dieu sauve ceux qui se confient en lui ?
— Non. Quel cantique ? » De sa voix claire Marie se met à chanter : « L'Ange de l'Éternel campe autour de ceux qui le craignent et les délivre » ... Psaume 34. 7
Une grande discussion oppose alors les deux hommes. Avant de sortir, le plus jeune s'écrie :
— « Au revoir, Marie. Je ne t'oublierai pas ! »
Il ne croyait pas si bien dire ! Longtemps après, déporté en Australie, il entendit une fois le cantique de Marie. Saisi dans son cœur, il pleura sur ses péchés et accepta Jésus comme son Sauveur.
Quand les parents revinrent, ils trouvèrent le chien mort et comprirent, par le récit de Marie que Dieu avait protégé leur fille contre des voleurs. Veux-tu, comme Marie, te confier entièrement en Dieu, et dire :