Dans les premiers chapitres de la Bible, Dieu dévoile la création, depuis l’apparition de l’univers jusqu’à celle de l’humanité.
L’être humain – masculin ou féminin – est alors dans un état d’innocence. Il n’a pas la faculté de discerner le « bien » du « mal ». Mais très vite, l’homme et la femme désobéissent au commandement du Dieu Créateur en mangeant du « fruit défendu ».
Et le serpent (le diable) dit à la femme : vous ne mourrez point… au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu (comme des dieux), connaissant le bien et le mal.
Dès ce moment-là, l’homme a pu faire la différence entre « le bien et le mal ».
Le bien c’est : ce qui est en harmonie avec les pensées et le caractère de Dieu.
Le mal c’est : ce qui est contraire à sa nature, ce qu’il hait.
La notion « du bien et du mal » n’est ni un mythe, ni une invention religieuse. C’est une faculté intuitive que nous possédons tous. Nous y faisons référence chaque jour de notre vie.
En conséquence, nous devons agir comme Dieu. Nous devons être exempts de tout mal, être saints, purs, justes, avoir un amour parfait.
Il devient alors évident qu’il nous est impossible d’être « à la hauteur ». Mais négliger ce sujet et continuer à vivre sans tenir compte de l’appréciation de Dieu sur nos actes et nos pensées aggrave notre RESPONSABILITE PERSONNELLE car : « Chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu. » Romains 14. 10 à 12
Dieu donne à tout homme deux moyens pour évaluer où sont les limites.
- Notre conscience.
- La Bible qui révèle les pensées de Dieu.
La conscience est une faculté que Dieu nous donne dès la naissance. Elle se développe ou s’atrophie au cours de notre vie suivant l’usage que nous en faisons.
Elle agit au plus profond de notre être. Lorsque nos actes ou nos pensées sont en accord avec les pensées de Dieu, elle nous procure un sentiment d’approbation.
Dans le cas contraire, elle crée en nous un malaise.
La conscience est une aide précieuse pour conduire notre vie, non seulement devant Dieu mais aussi dans nos relations avec les autres. C’est pourquoi, nous devons la laisser s’exprimer puis agir en conséquence de façon à avoir « bonne conscience ».
Le grave danger qui nous guette, c’est de faire taire notre conscience lorsqu’elle nous adresse des reproches. C’est aussi grave que de supprimer un signal d’alarme ! C’est insensé !
Si nous prenons l’habitude d’étouffer notre conscience, elle s’émoussera jusqu’à être insensible. Nous pouvons même en arriver à appeler bien ce qui est mal et inversement. Nous serons alors entraînés dans des actes injustes, insensés, immoraux, « … disant des mensonges par hypocrisie, ayant leur propre conscience cautérisée. » 1 Timothée 4. 2
Nous pouvons aussi avoir bonne conscience et être malgré tout en désaccord avec Dieu. La conscience peut être faussée ou influencée par nos coutumes, nos traditions, nos fréquentations et notre manière de vivre.
Elle est la seule BASE INEBRANLABLE sur laquelle nous pouvons nous appuyer sans restriction. En la lisant nous aurons une juste appréciation de ce qui est « bien » et de ce qui est « mal ».
Autrefois, Dieu a donné les 10 commandements afin de faire connaître de façon précise ce qui est « bien ».
Ils sont appelés : la loi (ou la loi de Moïse).
Cette loi établit de grands principes. Ensuite Dieu a donné de nombreuses instructions complémentaires.
Jésus nous donne l’exemple d’un homme qui a parfaitement accompli tout ce que Dieu avait prescrit. Il dit : « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. » Matthieu 5. 17
Jésus a éclairé le message de Dieu : « la Loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ. » Jean 1. 17
Jésus Christ a apporté un message d’amour et de pardon à des êtres responsables et coupables qui sont dans l’impossibilité d’être « à la hauteur » pour honorer Dieu.
Laissons la « Parole de Dieu » réveiller nos consciences et projeter sa lumière dans nos cœurs. Nous comprendrons alors pourquoi la Bible parle du « péché » et de ses conséquences pour TOUT être humain.
Par-dessus tout, nous connaîtrons quelle offre Dieu (le Dieu saint et juste) propose à l’homme (responsable et coupable) pour être libéré de sa culpabilité et avoir avec lui une relation de paix, d’amour, de confiance.