La fin de l'année approche. Chacun s'affaire pour ce jour tant attendu :
C'est un jour de fête où les familles se retrouvent. La joie et les affections se manifestent de multiples façons : cadeaux, repas, etc. Notre société de consommation exploite largement cet événement pour stimuler nos convoitises et nous entraîner à satisfaire presque tous nos désirs, parfois même au-delà de nos moyens financiers.
Nous n'oublions pas que pour certains ce jour est encore plus triste que les autres. La souffrance quotidienne (maladie, tristesse, solitude, dénuement) est accentuée par le fait que « les autres » sont dans la joie avec leurs proches, leurs amis. Nous pensons à eux avec une grande sympathie.
C’était à l'origine une fête paienne que l’église romaine a transformée en fête de la « nativité ». La date exacte de la naissance de Jésus est inconnue de tous et la Bible ne prescrit pas de jour particulier pour en célébrer le souvenir.
Toutefois, chaque année, Noël rappelle à nos mémoires la venue de Jésus : « Emmanuel... Dieu avec nous. » Matthieu 1. 23
À notre époque, ce jour présente un aspect profane mais détachons pour un moment nos pensées de la « fête de Noël » pour considérer ce jour unique dans le temps.
Il y a plus de 2000 ans, dans une région méprisée du pays d'Israël, le Messie promis par Dieu et annoncé par les prophètes, est venu au monde dans la plus grande humilité.
Le Dieu saint et juste, jusqu'alors inaccessible, se place à la portée de tous. Sans cesser d’être Dieu, Jésus, notre Créateur, devient un homme semblable à nous à tous égards, mais sans péché. Il a voilé sa gloire car nous aurions été anéantis. Sa conception et sa naissance restent le mystère de son abaissement.
Nos cœurs sont touchés par l'abaissement profond de notre créateur. Il a pris la dernière place dans la société.
Avertis par les anges, des bergers se sont empressés de venir voir le petit enfant. Plus tard des mages (des physiciens), ont été interpellés par l'apparition d'une étoile et sont venus d'un pays lointain lui rendre hommage.
Voilà pourquoi la tradition veut qu'à Noël, on aménage parfois des scènes agrémentées de personnages qui rappellent les circonstances de la naissance de Jésus. Ces décors ne devraient pas servir à nous divertir !
Par la personne de Jésus, Dieu nous manifesté son amour, sa miséricorde, sa grâce et nous offre un salut gratuit.
Depuis le péché du premier homme, Adam, une barrière infranchissable est établie entre nous et le Dieu saint. À cause de nos fautes, nous sommes devenus ses ennemis, coupables et condamnés à la mort éternelle. Mais Dieu nous a toujours aimés malgré nos péchés. Pour que nous puissions être « acceptés » dans sa présence et délivrés du jugement qui pèse sur nous, nous devions être purifiés de nos péchés. La sainteté de Dieu exigeait une victime irréprochable !
Le péché est entré dans le monde par la désobéissance d'un homme ; il ne pouvait être expié que par un homme - mais un homme parfait : Jésus, lui seul, n'a commis aucun péché. Dans son amour infini pour nous, il s'est offert lui-même en sacrifice.
Il s'est laissé clouer sur la croix du calvaire, et a enduré de la part de Dieu le châtiment que nous méritions. Puis il est mort en donnant volontairement sa vie. Mais après trois jours, il est ressuscité car Dieu a été pleinement satisfait par ce sacrifice. Il est maintenant dans le ciel, un homme glorifié.
Noël nous rappelle la naissance de « l'homme Christ Jésus ». Mais Jésus n'est pas resté le petit enfant couché dans la crèche. Il a grandi dans ce monde et dans son humanité, il a connu les peines, la souffrance plus que quiconque d'entre nous. C'est pourquoi il comprend toutes nos circonstances, se préoccupe vraiment de nous et peut nous apporter tout le secours et la compassion dont nous avons besoin.
Lisez la Bible ! Recevez-le aujourd'hui comme votre sauveur, sans quoi demain il sera l'homme qui vous condamnera !