Pour vous celui qui est riche a vécu dans la pauvreté. D’après 2 Corinthiens 8. 9
Il y a quelque temps, une personnalité très connue a « quitté cette terre ». Cet homme s'était beaucoup engagé en faveur des pauvres. Son combat pour les aider faisait penser à ce verset de la Bible : « Ce qui attire dans un homme c'est sa bonté. » Proverbes 19. 22
L'Abbé Pierre, dans sa jeunesse, dévorait tous les livres qu'il trouvait, bons et mauvais ; moralement c'était comme s'il enfonçait dans la boue. Mais il a lu aussi la Bible, et il a reçu un « choc spirituel » en arrivant à ce récit :
L'Éternel apparut à Moïse dans un buisson enflammé qui ne se consumait pas. À la question : « Quel est ton nom ? » il a répondu : « Tu diras aux fils d'Israël : JE SUIS m'a envoyé vers vous. » Exode 2. 1 à 14 En disant « JE SUIS », Dieu affirmait qu'il ne change jamais, ni hier, ni aujourd'hui, ni demain ; il est éternellement le même. L'Abbé Pierre écrit : « Tout à coup j'ai senti que je prenais appui sur UN ROC, j'avais trouvé la certitude de l'Être. Nous venons de ce « Je suis », qui dira plus tard « DIEU EST AMOUR ».
On a écrit à propos de l'Abbé Pierre : « Nous l'avons tant aimé » ! C'est vrai, à cause de son action. Mais il y a bien davantage : il a montré la source de l'action, c'est-à-dire l'amour de Dieu, sans limite et vrai.
L'origine, c'est Dieu. Cette déclaration n'est pas vague. Elle intéresse chacun personnellement : Mettez-y votre nom, par exemple : « Dieu a tant aimé Jean, qu'il a donné son Fils unique pour que Jean, s'il croit en lui, ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle ». Pas l'existence actuelle sans fin, mais une nouvelle vie de l'âme, heureuse pour l'éternité, dans le ciel, avec Jésus.
Dieu, source de l'amour, donne son Fils ; Jésus Christ est riche de tous les trésors du ciel ; mais il vient sur la terre dans une famille pauvre ; il vit dans la pauvreté ; il fait du bien aux pauvres puis il donne sa vie pour nous enrichir de son amour. - Quel beau modèle ! On veut l'imiter.
- Très bien... Mais réfléchissons. Pour donner quelque chose, il faut d'abord l'avoir reçu pour soi-même ! Ai-je vraiment reçu le don de Dieu son Fils unique, son amour, la vie éternelle ?
Comment les recevoir ces dons, offerts par le Dieu d'Amour et de Sainteté ? Ne cherchons pas à les obtenir par nos propres moyens, c'est tout à fait impossible. Des morts peuvent-ils revenir à la vie par leurs efforts ? Or, pour Dieu, nous sommes morts dans nos fautes et dans nos péchés. Mais l'impossible, quelqu'un l'a fait c'est lui :
Pour ôter nos péchés, il a été nécessaire que le Fils unique de Dieu soit fait homme. Il est devenu le pauvre, pour se mettre à la portée de tous. Il a fait connaître Dieu (il est amour et lumière), et il a démontré sa grâce, sa sainteté, sa justice, sa vérité, en action. Ces caractères brillent de tout leur éclat dans la Bible, dans les récits des quatre évangiles.
Jésus Christ naît comme un enfant, mais de manière miraculeuse. Dès sa naissance il est confronté aux difficultés des pauvres, on n'a pas voulu lui donner d'autre place qu'une crèche ! Et durant sa vie, il dit : « les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le fils de l'homme (Jésus) n'a pas de lieu où reposer sa tête. » Matthieu 8.20
Est-ce qu'on l'a beaucoup aimé, est-ce qu'on a vu en lui un bienfaiteur honorable ? - Non, on l'a crucifié comme un malfaiteur ! Mais, par la grâce de Dieu, dans sa mort il est en même temps le sacrifice qui ôte les péchés des croyants. Le Dieu juste devait nous châtier pour nos péchés. En donnant sa vie, Jésus a pris sur lui ce châtiment à notre place.
Sur cette base, Dieu accorde son pardon à celui qui croit au Seigneur Jésus. Il lui donne aussi la vie nouvelle. Il remplit son cœur de son amour et des « immenses richesses de sa grâce. » Éphésiens 2. 7 Ce croyant apprend à connaître mieux son Sauveur ; il peut maintenant le prendre pour modèle.
J'ai cru au Seigneur Jésus ; il est mon Sauveur, il m'a laissé un exemple :
Jésus a sympathisé avec tous les affligés, il s'est totalement dévoué, pour soulager, guérir, nourrir, etc. « Il a passé de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. » Actes 10. 38 Quel autre pouvait s'approcher des plus démunis ? Qui pouvait donner du pain, à la tombée de la nuit, à cinq mille hommes fatigués ? Lui seul, Jésus ; et il invitait ses disciples à participer à son action : « Vous, donnez-leur à manger ! » Luc 9. 13
Que dit-il à ses disciples d'aujourd'hui ? :
et « Tu ouvriras libéralement ta main à ton frère, à ton affligé, et à ton pauvre. » Deutéronome 15. 11