Comment Centralia, ville située au cœur d'une ancienne région minière, n'est-elle plus que l'ombre d'elle-même, dessaisie de son activité autrefois florissante ? Que lui reste-t-il de son passé ? Un feu impossible à maîtriser ! Il couve dans les galeries de mine, juste sous la ville et provoque de temps en temps des éruptions dans les sous-sols des maisons, dans les rues... La fumée étouffante et les gaz nocifs ont fini par chasser la plus grande partie de la population.
Faisons un instant de cette ville une image : Centralia c'est un peu comme une miniature de notre monde, sous lequel couve aussi un feu que l'on veut ignorer. Pourtant, de temps en temps, des « éruptions » nous rappellent la réalité. Que ce soit dans les comportements individuels, ou dans la vie des familles, des sociétés ou des nations, les conséquences de ces troubles s'accumulent et provoquent
En effet, de formidables convulsions secouent le monde : la confusion du bien et du mal, les dérèglements des systèmes d'information, la désagrégation de la famille, les violences commises sur des enfants, l'insécurité, le chômage, les excès des pouvoirs financiers, le terrorisme atroce, les guerres, les crimes gratuits, l'apparition de l'anarchie, la dilapidation de la nature, etc. sèment le désarroi et la souffrance. En dépit de certains progrès, notre société se montre impuissante face à l'évolution générale.
Pourquoi ces dérèglements ? Certains accusent Dieu et disent : « Si Dieu existe pourquoi n'arrête-t-il pas ces désordres et ces souffrances ? » On ne parle pas de sa capacité à rétablir l'ordre, mais l'on met en doute ou son existence, ou l'intérêt qu'il porte au monde !
Dieu répond :
Oui, le Créateur a confié la gestion de la terre à l'homme. C'est donc l'homme qui est responsable des désordres survenant sur la terre ; ce n'est pas Dieu.
La justice, la paix et l'ordre ? N'oublions pas qu'il a déjà proposé aux hommes de les établir sur la terre, lorsque Jésus Christ est venu, voici 2000 ans. Quel accueil a-t-on réservé au Fils de Dieu ?
Dès sa naissance et durant toute sa vie on a cherché à le faire mourir ! Finalement on l'a traduit en justice, on a crié : « Ote, ôte, crucifie-le » Jean 19. 15 et, tout en reconnaissant son innocence, on l'a crucifié !
Après avoir rejeté si odieusement le Fils de Dieu oserait-on se plaindre que Dieu ne règle pas les problèmes ? Non, la créature n'a pas le droit d'accuser le Créateur infiniment puissant et sage, le Dieu d'amour.
S'il semble que Dieu se désintéresse actuellement des affaires de la terre, ce n'est qu'une apparence. En réalité il observe toujours avec soin ; il agit, mais de manière mesurée ; et il attend avec une merveilleuse patience.
Dieu « est patient envers vous, ne voulant pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » 2 Pierre 3. 9
Oui, il attend avant d'intervenir dans le monde avec sa puissance. Lorsqu'il le fera, ce sera pour le châtiment ! Le monde a commis un péché impardonnable en crucifiant le Fils de Dieu ; cet acte appelle le jugement de Dieu.
Voilà « le feu » qui menace le monde. Un jour Dieu détruira tout mal et tout péché sur la terre. Ce sera terrible pour les vivants de cette époque. Cette information n'est pas du tout sortie de l'imagination humaine ; chacun peut vérifier que c'est un avertissement de Dieu au monde par le moyen de la Bible, répandue en tous lieux par millions d'exemplaires.
Terrible nouvelle, que l'on a de la peine à admettre ! Mais Dieu fait aussi annoncer
pas le système de ce monde, organisé délibérément sans lui, mais les hommes qui s'y trouvent.
Par la croix de Jésus Christ ! Fait extraordinaire, Dieu, le Dieu infini, a fait de la croix la plus merveilleuse démonstration de sa sainteté et de son amour pour les hommes, alors que nous, les hommes, nous en avons fait la plus terrible démonstration de haine contre Dieu.
Sa sainteté, bafouée par nos péchés, a reçu réparation quand le Christ a subi tout le châtiment demandé par la justice de Dieu.
Dans son amour il a donné Jésus Christ. Dans son amour, Dieu offre maintenant un pardon complet et définitif à celui qui se reconnaît pécheur, se repent, et met toute sa confiance en Jésus Christ. Cet homme-là a laissé Dieu régler sa situation personnelle ; il échappe au jugement qui va venir sur ce monde. Avant ce jugement, son Sauveur viendra le chercher pour le conduire dans le ciel, la « maison du Père » Jean 14. 2, où règnent l'amour, la paix, le bonheur, où le « Père » s'occupe de chacun de ses « enfants », et les comble de tous ses biens.
« Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu. Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous (il l'a considéré comme portant nos péchés) afin que nous devenions justice de Dieu en lui. » 2 Corinthiens 5. 20