Que de délits accumulés ! Un homme provoque un grave accident ; il s'enfuit ; on le rattrape on découvre qu'il est sous l'effet de l'alcool et qu'il a déjà causé des accidents pour la même raison.
Cette fois l'idée lui vient d'échapper à la condamnation en se faisant passer pour mort. Sous une fausse signature il envoie au tribunal une lettre racontant les circonstances détaillées de sa mort fictive. Surprise, la ruse réussit.
Se croyant libéré de son passé, et voulant être oublié, il se procure de faux papiers et essaie de se refaire une vie. De plus il cherche à s'améliorer en suivant une cure de désintoxication. Mais le résultat est de courte durée : il ne sait pas résister à la tentation, quand elle se présente. Et il provoque un nouvel accident. Il se trompe lui-même et trompe la société. Il n'a pas résolu le vrai problème.
Comme cet homme, l'humanité a des difficultés. Mais c'est dans le cœur qu'est le vrai problème ; certains l'ont perçu :
Un journaliste : "Les sciences et les techniques progressent, l'esprit des hommes… tombe... dans la bassesse et ne diffère probablement en rien de celui de leur ancêtre d'avant l'âge de la pierre… En l'autre nous voyons rarement un frère mais toujours un antagoniste, un concurrent, un ennemi... L'homme est un loup pour l'homme."
Un journaliste étranger : "Avant qu'un nouvel ordre de choses puisse être construit, il faut changer les cœurs." — Un lecteur d'une revue américaine : "Le racisme est une maladie qui affecte tout le monde. La discrimination ne peut pas être éradiquée au moyen d'une loi, car une loi ne peut pas changer le cœur des hommes."
Un écrivain envisage "ce que nous étions avant la faute. Je dis la faute parce que je crois au péché, et l'un des grands drames de notre époque, c'est de l'avoir nié."
Voilà des constats réalistes : pas de progrès depuis l'âge de la pierre, nécessité de reconnaître le péché et de changer le cœur. Hélas, ce sont des réalités que l'on refuse souvent et devant lesquelles on fuit. Quelques personnes, interrogées sur certains comportements fautifs, hélas courants, les ont qualifiés de faute morale, d'erreur ou d'affaire personnelle, mais jamais de péché. Celui-ci est habituellement nié. On espère une amélioration qui nous débarrassera de ces "erreurs". Pour y parvenir, on compte sur les forces transformatrices du processus d'évolution, ou sur le nouvel âge qui promet la possibilité d'explorer toutes les capacités de notre cerveau.
Mais, que dit Dieu ?
Dieu a créé l'homme sans péché, sans mauvaises pensées, sans qu'il ait même l'idée du mal. Mais l'homme a choisi d'écouter la voix de Satan, son ennemi rusé ; il s'est laissé entrainer dans le péché, dans la désobéissance à son Créateur.
Ce choix a un résultat désastreux : l'humanité s'est dégradée dans le mensonge, l'égoïsme, la haine, la violence la corruption...
Les efforts d'amélioration n'ont pas manqué. On a souvent essayé de définir des valeurs (philosophies, morales, idéologies, déclarations solennelles...) et d'appliquer des règles de conduite (savoir-vivre, traditions, lois, chartes...). Mais ces efforts ont abouti, au plus, à des améliorations perfides et superficielles : nous pouvons réprimer la violence, le mensonge, l'égoïsme, la corruption. Nous ne pouvons pas en tarir la source. Nos efforts atténuent les effets sans supprimer la cause.
Le cœur humain reste marqué par sa dégradation, malgré les efforts d'amélioration ou de correction.
« Le léopard peut-il changer ses taches ? (S'il le peut) alors aussi vous pourrez faire le bien. » Jérémie 13. 23
Un renouvellement est nécessaire. Comment est-il possible ?
Être en Christ, c'est croire en lui et bénéficier de tout ce qu'il a obtenu pour les croyants ; c'est être sous sa bannière, dans son camp, dirigé et protégé par lui, mais aussi, intérieurement renouvelé par lui. Et ce renouvellement s'accomplit par l'action de « la vivante et permanente parole de Dieu », la Bible.
Ainsi, Dieu offre d'abord le pardon des péchés à tout homme qui se repent sincèrement devant lui et croit en Jésus Christ. Mais ce n'est pas tout : Dieu veut aussi le transformer ; il veut lui donner un cœur nouveau, qui aime le bien et non le mal, qui produit des pensées approuvées de Dieu. II fait de lui une nouvelle création.
Ne sentez-vous pas le poids et le pouvoir du péché sur vous ? Ne voudriez-vous pas en être délivré ? Vous vous en sentez incapable : c'est bien, cela vous évitera des efforts inutiles !
Ce que vos propres efforts ne peuvent vous procurer, le pardon et la délivrance, Jésus-Christ vous l'a acquis par son sacrifice volontaire. II est mort à la croix pour vous. II suffit de vous confier en Dieu, de vous soumettre à sa bonté.
Laissez-vous changer par Dieu !
Je veux bien croire en Dieu mais je ne sais pas comment. À qui dois-je m’adresser et quelles sont les conditions ?
Un gardien de prison a posé cette question l'apôtre Paul : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » La réponse est simple :
Cette nuit-là, le gardien ignorant a cru et s'est réjoui de son salut !
Quand je crois au Seigneur,
• je reconnais sa nature divine,
• je me soumets à son autorité,
• j'avoue que je l'ai offensé par mes péchés,
• je reçois le pardon de mes péchés comme un don gratuit pour moi, mais acquis au prix de son sacrifice à la croix,
• je m'adresse à lui et je lui dis simplement ce qui précède, avec respect et confiance, avec mes propres mots, dans ma propre langue.
• Pas de procédure, pas de délai, pas d'intermédiaire, pas de frais : c'est vraiment à la portée d'un enfant, même simple et timide !