« Dans l'histoire de la terre, c'est pendant les quatre dernières années que la température de l'atmosphère a été le plus élevée, disait un spécialiste de l'environnement au cours d'une conférence sur l'avenir de la terre.
Une seule cause explique ce dramatique changement, c'est l'utilisation insouciante que fait l'homme des ressources naturelles. En s'efforçant de rendre sa vie plus confortable, il a abusé des ressources de la terre de la manière la plus polluante.
Le problème n'est plus de revenir à l'état du passé, mais de préserver temporairement ce qui peut encore l'être. Nous ne pouvons pas revenir au jardin ; nous pouvons seulement ruminer notre péché. Le paradis est perdu ; le jugement dernier est proche. Tout ce que nous pouvons faire, c'est adopter un autre comportement, grâce auquel nous pourrions bénéficier d'un peu de temps encore avant la fin. »
Cet orateur voulait-il vraiment se référer à la Bible en citant « le jardin d'Éden, ou le paradis perdu », « notre péché », « le jugement dernier, ou la fin » ? - Quoiqu'il en soit, c'est bien à la Bible et à son Auteur qu'il faut venir quand il ne reste plus d'espoir ; à lui qui est aussi le Créateur de l'univers.
- Le jardin d'Éden, le paradis, c'est le lieu de délices où, après la Création, Dieu a placé l'homme responsable, un lieu parfaitement adapté aux besoins et au bonheur de l'homme.
- Le premier péché, hélas, c'est dans ce jardin qu'il a été commis. Cette première désobéissance, exceptionnellement grave, a déshonoré Dieu et a tout fait basculer, le devenir de l'homme et celui de la planète. Le péché, c'est en somme une pollution qui corrompt le monde moral et entraîne toutes les autres pollutions. Dans tous les domaines, il renverse l'ordre établi par Dieu.
- Le jugement dernier, ce sont les événements qui mettront fin à la création actuelle :
- Le jugement dernier s'exercera aussi sur l'humanité coupable d'innombrables péchés, d'innombrables pollutions, coupable surtout du rejet et de la mise à mort de Jésus Christ. Les hommes restés sous leur culpabilité parce qu'ils auront méprisé le Sauveur et le pardon de Dieu, seront jugés « selon leurs œuvres... et jetés dans l'étang de feu. » Apocalypse 20. 12-15
L'orateur ne nous laisse pas l'espoir de conserver bien longtemps quoi que ce soit de cette terre ; il nous abandonne au jugement dernier ! À l'opposé, Dieu, dans la Bible, offre pour l'âme un présent de paix par la foi et un merveilleux avenir, assuré à quiconque croit en Jésus Christ : non plus une « création... assujettie à la vanité..., à la servitude de la corruption » Romains 8. 20-21, mais un ciel de gloire inaltérable ; non plus l'homme incapable par lui-même d'atteindre à la gloire de Dieu, mais l'homme racheté, rendu digne par Dieu d'entrer dans sa gloire pour toujours.
Le souvenir de la disparition récente du Président Nixon est encore dans nos mémoires. Rappelons les paroles qu'il a prononcées en inaugurant son mandat, le 20 janvier 1969 :
« Nous sommes riches des biens matériels, mais pauvres en lumières spirituelles. Nous avons atteint la lune avec une précision merveilleuse, mais sur la terre nous sommes dans la discorde et le tumulte. Nous sommes engagés dans une guerre alors que nous voulons la paix. Nous sommes déchirés par les dissensions, alors que nous recherchons l'unité. Nous voyons autour de nous des existences vides, alors que nous avons besoin de plénitude.
À cette crise spirituelle, il faut que l'esprit trouve une solution. Et pour la trouver, il suffit de regarder en nous-mêmes. Quand nous écoutons les "meilleurs anges de notre être", nous les entendons célébrer les choses les plus simples, les vertus fondamentales, l'amour, la bonté, l'honnêteté et la charité... »
On peut bien souscrire à cette analyse lucide. C'est un tragique tableau que brossait le Président, celui d'une humanité impuissante à surmonter sa crise spirituelle profonde. 25 ans ont passé : la solution est-elle en vue ?
Que penser de la méthode suggérée ? Chercher en soi-même les grandes vertus prônées par le chef d'état ? c'est ce que font les hommes depuis des millénaires. Rien de ce qu'ils ont trouvé, philosophie, religion, science, nouvel âge, ne peut être la source de ces vertus ; rien ne peut rendre celles-ci fortes et efficaces. Le cœur humain reste incurable, fossilisé dans son égoïsme et sa rébellion contre Dieu. L'amour et l'honnêteté font toujours figure d'exception.
Cessons donc de regarder en nous-mêmes ; tournons nos yeux hors de nous, vers Dieu et vers le Christ : nous découvrirons la source inépuisable de l'amour et de la justice :
Et Dieu démontre d'abord son amour et sa justice en nous aimant alors que nous ne sommes pas aimables, et en nous justifiant, nous si coupables :
Nous sommes « justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus... par la foi en son sang. » Romains 3. 24-25