Tu as souvent admiré des papillons, voltigeant dans la campagne, et piqué de curiosité, tu as peut-être cherché à en savoir davantage dans des livres, ou en admirant une belle collection. On en dénombre plus de cent mille espèces. Les tout petits mesurent deux millimètres, les géants atteignent trente-cinq centimètres. Des milliers de petites écaille aux couleurs éclatantes dessinent sur leurs ailes des courbes gracieuses. Ces ailes sont non seulement l'ornement des papillons, mais elles sont aussi leur seul moyen de se déplacer, car leurs pattes, trop faibles, ne leur permettent que de se fixer sur quelque plante ou quelque objet.

Sais-tu que les papillons se forment à partir de chenilles ? Comment ! Des chenilles ? Des bêtes si laides ? C'est mou, comme un ver ; ça porte quelquefois des poils, ou des épines ; c'est souvent nuisible ! Comment de si vilaines bestioles peuvent-elles devenir des créatures légères et aériennes, riches en couleurs ?

Ce prodige de la nature s'accomplit au cours de transformations appelées métamorphoses. Toujours au même moment de leur vie, instinctivement, les chenilles s'enferment dans un abri solide. Certaines, comme le ver à soie, tissent un cocon. D'autres s'enterrent, ou se cachent entre deux feuilles. Elles restent là, sans mouvement, pendant une période variant de quelques jours à deux ans, selon les espèces. Mais sous cette apparence de sommeil, il se produit dans la nymphe, ou chrysalide, des bouleversements inimaginables. Les tissus qui constituent le corps de la chenille sont complètement remaniés, ils deviennent d'autres tissus et forment de nouveaux organes. En somme, la même vie est arrangée d'une manière toute différente, sous une forme entièrement nouvelle. De la chrysalide où s'était emprisonnée une chenille repoussante sort un magnifique papillon, habillé de toutes ses couleurs et prêt à prendre son vol. C'est vraiment admirable !

Ces métamorphoses nous font penser à la résurrection dont parle la Bible. La résurrection, c'est cette transformation de nos corps que Dieu accomplira bientôt et qui sera encore plus extraordinaire que les métamorphoses des papillons.

Quand un croyant meurt, le Seigneur Jésus recueille son âme auprès de Lui. Mais son corps est déposé en terre. C'est un peu comme une chrysalide, il est dans l'attente. Peut-être même a-t-il complètement disparu. Qu'importe !

Bientôt, peut-être aujourd'hui, peut-être un peu plus tard, le Seigneur Jésus viendra chercher les vrais croyants. Alors, les corps des rachetés du Seigneur qui sont morts seront rappelés à la vie et transformés, pour être de nouveau unis à leurs âmes, dans le ciel, avec Jésus. (Lis 1 Thessaloniciens 4. 13 à 18.)

Et ceux qui seront vivants à sa venue ? Sois sans crainte. En un clin d’œil, le Seigneur Jésus changera leur corps comme celui des croyants déjà morts.

Le contraste entre ces corps nouveaux et nos corps actuels sera encore plus merveilleux que le contraste entre un papillon et sa chenille.

Maintenant c'est un peu comme si nos corps rampaient sur la terre : la pesanteur les empêche de sauter bien haut ou de courir bien longtemps. Nos corps sont l’œuvre de Dieu, bien sûr, et pourtant ils portent les traces du péché, ils sentent la fatigue et la souffrance. Ils s'usent, ils sont malades, ils vieillissent et meurent. Bientôt, ils sont réduits en poussière.

Au contraire, le corps ressuscité ne connaîtra ni fatigue, ni maladie, ni vieillesse, ni mort. Comme le dit le Bible, il sera « incorruptible ». La pesanteur ne le retiendra pas sur la terre : nous partirons à la rencontre de Jésus, en l'air, pour être toujours avec Lui dans le ciel avec des corps semblables au sien, quand il est monté auprès de Dieu.

Car Christ est ressuscité. Lui, le premier. Par le témoignage de la Bible, nous en sommes absolument sûrs. Une fois, plus de cinq cents croyants l'ont vu en même temps. Sa résurrection prouve que sa mort sur la croix a été un triomphe sur le diable, sur le péché et sur la mort. Et quarante jours après, il est monté au ciel, d'où il reviendra.

Crois-tu cela ? C'est très important, parce que cette victoire délivre aussi ceux qui mettent leur confiance en Jésus Christ. Si tu crois que c'est pour toi qu'il est mort et ressuscité, tes péchés sont pardonnés et ton corps sera transformé pour vivre éternellement avec ton Sauveur, dans le ciel.

Et ceux qui ne croient pas que Jésus est mort et ressuscité pour eux ? Eh bien, ils ressusciteront aussi, mais plus tard, et pas de la même manière. Ce sera pour s'entendre condamner à souffrir éternellement loin de Dieu !

Mais toi, si Jésus est ton Sauveur, tu peux dire avec tous les croyants :

Et Dieu dit à Noé : ...Fais-toi une arche... Et moi, voici, je fais venir le déluge d'eaux sur la terre, pour détruire de dessous les cieux toute chair (c'est-à-dire tous les hommes et même les animaux)...

Et Dieu bénit Noé et ses fils. » (Après la fin du déluge.) Genèse 6, 7, 8 et 9

Qui n'a pas entendu parler de l'arche de Noé ? Ce que tu viens de lire est une partie de l'histoire de Noé et de son arche. Si tu veux la connaître tout entière, lis, dans une Bible, les chapitres 6, 7 et 8 du livre la Genèse.

Pourquoi Dieu a-t-il inséré ce récit dans sa Parole ? Ce n'est pas pour nous raconter une aventure extraordinaire. Mais c'est pour nous faire comprendre par un exemple comment on est sauvé. En relisant le texte encadré, tu verras en effet que Dieu, il y a bien longtemps, a voulu punir les hommes de leur méchanceté en les détruisant par une énorme inondation, le déluge. Et pourtant, huit personnes ont eu la vie sauve. Pourquoi ? Parce qu'elles ont obéi Dieu. Selon les plans de Dieu, Noé a construit un grand bateau, l'arche. Et au moment où Dieu le lui a dit, il y est monté avec sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Si ces huit personnes n'avaient pas cru Dieu, elles auraient péri comme les autres.

Penses-tu que les hommes de maintenant soient meilleurs que ceux du temps de Noé ? Pas du tout. « Tous ont péché ». Penses-tu que Dieu les supportera toujours ? Pas davantage : « Le monde d'alors fut détruit par de l'eau. Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par la Parole de Dieu pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies. » 2 Pierre 3. 6 et 7

Dieu, qui a sauvé du déluge Noé et sa famille, au moyen de l'arche, ne veut-Il pas sauver du malheur éternel beaucoup de monde, maintenant ? Mais si, bien sûr ! Car Dieu est amour ! Et comment veut-il nous sauver, nous ? C'est par Jésus Christ, son propre Fils. De même que Dieu a dit à Noé : « Entre dans l'arche », Il nous dit : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé ». Actes 16. 31 C'est la seule manière pour les enfants aussi bien que pour les parents. Il faut que les enfants mettent à profit eux-mêmes le moyen que Dieu a donné. Que serait-il arrivé aux fils de Noé s'ils avaient laissé leurs parents entrer seuls dans l'arche ? Ils auraient été noyés, eux aussi. Penses-tu que la foi des autres assure ton propre salut ? Réfléchis encore un peu à l'exemple de Sem, Cham et Japheth ! Reconnais que tu as besoin d'être sauvé, et mets toi-même toute ta confiance en Jésus Christ. En Lui, tu seras parfaitement heureux, à l'abri du tourment éternel.

En somme, l'arche est prête, à toi d'y entrer !