Pourquoi fuir Dieu ?

« Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu. » 1 Jean 3. 1

« Non merci, pas pour moi ! »

C’est une réaction fréquente lorsque les noms de Dieu ou de Jésus Christ sont prononcés. Faire référence à la Bible est devenu intolérable.

Selon notre sensibilité, notre mode de vie, notre moralité, notre « vécu », ces mots ont pour nous une résonance particulière. Certainement notre existence passée est imprégnée du souvenir et de l’expérience que nous avons pu avoir avec Dieu.

Pourquoi vouloir éviter ces sujets ?

Notre conscience est-elle déjà troublée en lisant simplement ces mots ?

Pourquoi refuser même de les prononcer ? Par culpabilité, par peur des conséquences ou par orgueil ?

Sommes-nous certains de connaître leur vraie signification ?

J’aimerais vous faire découvrir qui est réellement le Dieu dont parle la Bible, quelles sont ses pensées à l’égard des hommes et qui est Jésus Christ.

« L’Éternel ! Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, … pardonnant… la transgression et le péché. » Exode 34. 6 et 7
Acceptez de mettre vos préjugés de côté.

Acceptez de vous approcher de Dieu aujourd’hui dans la situation où vous êtes, quel que soit votre état moral. Soyez certains que Dieu ne force personne et qu’il ne vous condamnera pas, mais il désire faire partager à tous son amour et sa grâce.

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Apocalypse 3. 20

S’approcher de Dieu, ce n’est pas s’engager dans une religion ou se mettre sous une loi.

C’est lire et écouter la Bible, sa Parole.

Tout d’abord, elle nous le présente comme le Dieu unique, créateur de toutes choses : de l’univers entier comme des êtres vivants.

« Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains. » Psaume 19. 1
« Et l’Éternel Dieu forma l’homme… et l’homme devint une âme vivante. » Genèse 2. 7

La pensée d’un « créateur » sous-entend que nous sommes sous son autorité et présume que nous aurons des comptes à lui rendre. Cela peut être terrifiant si l’on considère que celui qui est au-dessus de nous est un maître dur. Mais…

…qu’en est-il réellement ?

La beauté de notre planète et la complexité de nos corps témoignent avec puissance de la grandeur de Dieu. Devant ce constat, nous sommes tous inexcusables !

Le nier, c’est un affront à Dieu :

« L’insensé a dit dans son cœur : il n’y a point de Dieu. » Psaume 14. 1

Puis nous lisons :

« L’Éternel, notre Dieu, est saint ! » Psaume 99. 9
« (aucune) différence… tous ont péché » Romains 3. 22

Devant le Dieu saint et juste, il nous est difficile de reconnaître que nous sommes coupables. C’est pourtant la réalité. Si nous voulons être vrais avec nous-mêmes, nous devons bien admettre que nous avons commis des péchés (un seul mensonge est un péché). Même s’ils nous paraissent minimes, ils font de nous des pécheurs coupables, méritant le jugement divin.

Dieu serait-il devenu notre ennemi ? Celui qui nous a créés nous poursuivrait-il pour nous détruire ?

Apprenons à connaître les pensées de Dieu à notre égard :
« Je ne ferai pas peser sur vous un visage irrité, car je suis bon, dit l’Éternel ; je ne garderai pas ma colère à toujours. Seulement, reconnais ton iniquité, car tu t’es rebellé contre l’Éternel, ton Dieu. » Jérémie 3. 12 et 13

Notre Dieu nous aime tels que nous sommes. Il nous aime bien plus que tout ce que nous pouvons imaginer.

Toutefois, comme il est un Dieu saint et juste, sa gloire est de juger le mal comme il le mérite.

Comment la justice divine peut-elle donc cohabiter avec l’amour que Dieu a pour nous ?

« En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, … pour être la propitiation pour nos péchés. » 1 Jean 4. 9 et 10
Pour nous sauver quelqu’un a été condamné à notre place.

Dieu a envoyé son Fils sur la terre. Jésus Christ a réjoui son Père car lui seul accomplissait parfaitement toute sa volonté.

Et Dieu a sacrifié celui qu’il aimait.

Sur la croix de Golgotha, Jésus Christ a enduré de la part de Dieu tout le châtiment que nous aurions dû supporter pendant l’éternité. Il est mort à notre place et son sang nous purifie de tout péché. Voilà jusqu’où est allé l’amour de Dieu pour nous.

Par le sacrifice de Christ, notre âme est sauvée du jugement éternel.

« Nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, …par la foi. » Romains 5. 1 et 2

Il est inutile d’imaginer que Dieu pourrait fermer les yeux sur nos péchés puisqu’il est « bon ». Notre Dieu n’est pas indulgent ; il est amour, juste et droit.

Il est impossible d’obtenir sa faveur par de bonnes actions. Jamais elles ne pourront compenser une seule de nos fautes.

« Toutes nos justices (sont) comme un vêtement souillé. » Ésaïe 64. 6

Refuser aujourd’hui l’amour de Dieu, c’est s’exposer à le rencontrer comme son juge après la mort.

Mais si nous nous reconnaissons coupables et que nous croyons que sur la croix Jésus a payé le prix du salut de notre âme, alors nous aurons la paix avec Dieu.

Une joie infinie remplira notre cœur, et nous n’hésiterons plus à nous approcher de Dieu. Nous comprendrons que nous pouvons avoir une entière confiance en Lui et nous aurons son soutien tous les jours de notre vie.

Lisez la Bible, vous découvrirez tout l’amour que Dieu a pour vous.

Publié le 01.05.2010


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