"Ce matin du 6 juin 44 la nouvelle était sur toutes les lèvres : "Ils ont débarqué !" Dans la France en guerre, les alliés anglais et américains venaient à notre secours. Maman n'avait pas voulu quitter papa, le boulanger de mon village de Normandie. Des papiers volaient partout : "Quittez vos maisons qui vont être bombardées." Avec leurs cinq enfants, dont j'étais l'aînée, mes parents se sont entassés, en compagnie de trente autres personnes, dans notre cave sans fenêtre. Le bombardement a commencé à 20h30. Nombreuses explosions très violentes. Puis une bombe est tombée sur la boulangerie et nous avons tous été pris sous les décombres. Une poutre m'a protégée, ainsi que mon père et mon petit frère de sept mois. Quand on m'a emmenée à l'hôpital, j'ai pris le bébé dans mes bras. J'ai su ce qu'était la guerre et je n'ai pas pu me consoler. À la libération, j'avais douze ans et des sentiments mitigés : joie de la liberté, du soulagement, mais aussi une tristesse immense de ma famille disloquée."

Cette guerre ? Des milliers de morts, l'odeur du sang partout, cortège de souffrances et d'atrocités, des jeunes gens, à peine sortis de l'enfance, qui se tiraient dessus, la peur au ventre ; beaucoup priaient, et ils mouraient pour la paix et la liberté. Que de larmes et de peines pour cette libération !

Trois événements qui ont changé la face du monde font partie d'un passé plus lointain : la naissance de Jésus Christ, sa mort et sa résurrection.

Sa naissance, c'est Dieu devenu comme l'un de nous, un bébé dans le ventre de sa mère, né comme le plus pauvre, le plus commun des mortels, porté dans les bras, tout petit, dépendant des soins de ses parents. Comment le grand Dieu Créateur de l'univers a-t-il daigné s'abaisser ainsi ? Quel grand jour que celui-ci, où il est salué par les anges en admiration, quand la gloire céleste brille autour des bergers de Bethléem et que la multitude céleste loue Dieu : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et sur la terre : paix ; et bon plaisir dans les hommes. » Sur la terre vient de naître « un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2)

Jésus, l'homme de paix, apportait un message de paix. « Il est venu et a annoncé la bonne nouvelle (ou l'évangile) de la paix. » Éphésiens 2. 17 Une bonne nouvelle pour toi qui es loin de lui, qui es sans Dieu et sans espérance.

Une période extraordinaire commençait sur la terre.

Sa mort au temps fixé par Dieu : « Car Christ… au temps convenable est mort pour des impies » Romains 5. 6, « pour nous ». Nous sommes réconciliés avec Dieu et sauvés par la mort de Jésus Christ. « Il a fait la paix par le sang de sa croix. » Colossiens 1. 20 L'homme pécheur ne peut être sauvé de la perdition éternelle que par « la foi en son sang » Romains 3.24, « le sang précieux de Christ. » 1 Pierre 1. 19 « Le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1. 7

Sa résurrection, le troisième jour : « Jésus, notre Seigneur, a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (pour nous rendre justes devant Dieu). Romains 4. 25

Quand nous devenons justes en croyant à son œuvre à la croix, « nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » Romains 5. 1

Il est sorti du tombeau, vivant à toujours.

N'est-ce pas trois jours qui ont bouleversé le monde en apportant la vraie paix ?

Mais la paix est un choix personnel, intérieur, un choix de la conscience et du cœur. En choisissant Jésus, le Fils de Dieu, tu choisis Celui qui a apporté la paix, qui a fait la paix, qui est le Dieu de paix. Cette paix ne dépend pas des circonstances de la vie, elle garde le cœur et les pensées à travers les épreuves.

C'est ainsi qu'a commencé le jour de Dieu le plus long, celui de sa grâce et de son pardon. Mais il en reste un à venir...

Comme le Seigneur Jésus est déjà venu, il reviendra chercher les siens ; il l'a promis lui-même : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi. » Jean 14. 3

Comment ? « Le Seigneur lui-même... descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur en l'air... » 1 Thessaloniciens 4. 16 « En un clin d'œil » 1 Corinthiens 15. 52 : pas le temps de se préparer à ce moment-là !

Quand ? Personne ne le sait ! « Prenez garde, veillez et priez, car vous ne savez pas quand ce temps sera. » (Marc 13) Il a dit (et c'est sa dernière parole) : « Je viens bientôt. » Apocalypse 22. 20

« Le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit. Quand ils diront : "Paix et sécurité", alors une subite destruction viendra sur eux... et ils n'échapperont pas. » 1 Thessaloniciens 5.2 Des moqueurs disent : Il a dit qu'il revenait il y a déjà 2000 ans ! Rien de changé depuis !

Toi qui te moques, qui n'y crois pas, sache « qu'il est patient envers toi... Il ne veut pas qu'aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. » 2 Pierre 3. 9 Si tu savais à quelle heure de la nuit vient le voleur, tu veillerais et garderais ta maison. « C'est pourquoi, vous aussi, soyez prêts. » Matthieu 24. 44

Pour qui revient-il ? Pour toi, si tu as mis ta confiance en Lui, si tu t'es repenti sérieusement de tes fautes, si tu as cru qu'il est mort pour toi sur la croix.

Pour les moqueurs ou les négligents, pas de deuxième chance !

Es-tu prêt pour ce grand rendez-vous avec le Seigneur ?