C'est une histoire d'autrefois. Le peuple d'Israël traverse le long désert du Sinaï. Il a beaucoup d'ennemis, mais Dieu prend soin de lui. Les Amalécites sont des pillards qui tombent sur les traînards et les faibles. La guerre paraît inévitable. Dieu dit à Moïse : "Choisis des hommes pour combattre l'ennemi. Josué sera le chef de l'armée". C'est un général courageux, mais la bataille est rude. Qui va gagner ?

Moïse monte sur la colline, avec Aaron son frère et Hur son ami, pour voir le combat. Moïse lève les mains vers le ciel et crie à Dieu pour avoir de l'aide. Au bout d'un moment, il se fatigue et ses bras retombent.

Dans la vallée, la bataille fait rage : quand Moïse lève les mains et prie, Israël a le dessus ; quand Moïse baisse les bras, l'ennemi reprend l'avantage. Moïse s'assied sur une pierre et ses deux compagnons soutiennent ses bras, jusqu'au coucher du soleil. Dieu donne au peuple une victoire complète : l'ennemi est vaincu. Josué reconnaît que c'est Dieu qui a donné la victoire, ce n'est pas par sa force ni celle de ses soldats.

Toi aussi, tu as des ennemis. Le plus terrible, c'est Satan. « Comme un lion rugissant, il rôde tout autour, cherchant qui il pourra dévorer. » 1 Pierre 5. 8 Il se sert de circonstances difficiles, conflits familiaux, maladie, faim, guerre, pour te faire peur. Il est menteur et meurtrier, il tend ses pièges. « Résistez-lui, étant fermes dans la foi. »

Najib a toujours connu la guerre dans son pays. À douze ans, pour être le plus fort, il est devenu chef de bande : il volait, il rackettait les plus faibles ; son gang semait la terreur. Il a dit : "Je faisais peur, mais moi aussi, j'avais toujours peur, peur de la mort et des autres. La nuit je dormais avec un couteau dans la main. J'ai connu des moments de déprime terrible, je me suis drogué... À seize ans, j'étais au bout du rouleau, j'en voulais à la terre entière. Pourtant dans mes moments de lucidité, je me posais plein de questions. Un jour j'ai trouvé une carte avec ces quelques mots :

Si je dois mourir ce soir, j'irai...

(Puis cette phrase en note : Prière de remplir la carte !) Je savais bien que j'étais mauvais. Je ne pouvais pas faire le compte de tous mes méfaits. J'avais entendu parler de l'enfer, et je savais aussi que si je ne changeais pas de route, j'y allais tout droit. Alors j'ai cherché à m'en sortir. Mais plus je faisais d'efforts, plus je me sentais ligoté par mes mauvaises habitudes. Cette lutte a duré longtemps. Mais un jour j'ai crié à Dieu. Je me suis rendu compte que Dieu est tout près quand on le recherche intensément. Et je l'ai trouvé. Non, c'est lui qui m'a trouvé. J'ai rempli la carte, je l'ai toujours sur moi : si je dois mourir ce soir, j'irai au ciel, avec Jésus Christ. J'ai signé. La peur a disparu."

David n'est pas soldat, mais berger. Il ne sait pas tenir une arme, mais il est habitué à protéger les moutons de son père contre les bêtes sauvages grâce à son bâton. Jeune encore, il a tué un lion et un ours. Un jour qu'il est venu apporter des provisions à ses frères, à l'armée, il entend les menaces de Goliath, le géant ennemi : "Donnez-moi un homme pour se battre contre moi." Mais qui oserait relever le défi ? Quand il entend les menaces de l'adversaire. David s'indigne : "Pourquoi avoir peur ? L'Éternel Dieu combattra pour son peuple !"

Avec la permission du roi, David va lutter contre Goliath. Comment ? Il prend cinq pierres lisses du torrent, puis, la fronde à la main, il descend à la rencontre du géant. Quelle est son arme ? Sa confiance en Dieu : « Je viens au nom de l'Éternel » dit-il. Il est sûr que Dieu lui donnera la victoire. Le voici qui court vers Goliath, tire une pierre de son sac de berger, fait tournoyer sa fronde : la pierre frappe le géant en plein front et s'y enfonce. Goliath si grand, si fort, s'écroule la face contre terre. David soulève la lourde épée de l'ennemi et lui coupe la tête. Leur champion mort, les ennemis s'enfuient. « Ce n'est ni par l'épée, ni par la lance que l'Éternel sauve ; car la bataille est à l'Éternel. » 1 Samuel 17. 47

Comment Josué et David ont-ils été vainqueurs ? Par la prière, la foi et l'obéissance. C'est l'obéissance au chef qui donne la victoire. — Qui est le chef ? C'est le Seigneur Jésus. Si tu crois que Jésus, le Fils de Dieu, est mort sur la croix pour effacer tes péchés, il est devenu ton capitaine et toi, tu es le soldat qui doit lui obéir.

Comment connaître ses ordres ? En lisant la Bible, la Parole de Dieu.

Il est vital d'obéir au Seigneur. Lui seul sait ce qui est bien pour toi. Il veut ton bonheur. Lui désobéir a de très graves résultats.

En 1915, durant la retraite de l'armée serbe, un officier conduisait sa troupe très fatiguée. La neige tombait, la nuit était noire, le sol gelé. Les soldats refusaient d'avancer.

— Nous voulons dormir ici, disaient-ils.

— Non, venez. Nous allons jusqu'à la forêt ; nous nous mettrons à l'abri, autour d'un feu.

Une partie du groupe obéit et fut sauvée. Les autres, exténués, engourdis par le froid, s'étaient couchés au bord de la route. Plusieurs fois, l'officier tenta de les réveiller, sans succès. Le lendemain, on ne retrouva que des cadavres. Tous avaient succombé au sommeil de la mort, à deux pas du salut.

Jésus, notre chef, a vaincu Satan par la Parole de Dieu : « Il est écrit... » Matthieu 4. 1-10 — « La Parole de Dieu est... plus pénétrante qu'aucune épée à deux tranchants. » Hébreux 4. 12

Si tu crois en Jésus Christ, tu profites de sa victoire : « Nous sommes plus que vainqueurs par (Jésus) qui nous a aimés. » Romains 8. 37