Jean Blanc raccommodait des chaussures du matin au soir, il pensait être le plus habile cordonnier de la ville car il mettait sa fierté à les faire paraître comme neuves : aussi ne manquait-il jamais d'ouvrage. Assis devant sa fenêtre ouverte, il aimait entrer en conversation avec tous ceux, petits et grands, qui s'arrêtaient pour le voir travailler. Sur sa porte, un écriteau annonçait : « Les réparations se font tandis qu'on attend ». « — Il y a des gens qui n'ont qu'une paire de souliers, disait-il, il faut donc les leur raccommoder aussitôt. »
Un jour entra un homme qui s'assit pour attendre qu'on répare sa bottine :
« — Vous ne faites donc jamais attendre personne ? demanda-t-il.
— Oh ! Non, Monsieur, je tiens à ma réputation.
— Vraiment, jamais ?
— Que voulez-vous dire ? Connaissez-vous quelqu'un que j'aurais fait attendre ?
— À vrai dire il ne s'agit pas de chaussures, mais je me demande s'il n'y a pas quelqu'un que vous auriez fait attendre et qui attend encore ?
— Oh Monsieur ! Qui oserait me dire cela en face ?
— C'est Celui qui a dit : « Je me tiens à la porte et je frappe... si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi ». Jésus frappe à la porte de votre cœur depuis longtemps. Lui avez-vous ouvert ou le laissez-vous attendre ? »
Jean ne put oublier ces paroles et devint très malheureux ; au fil des semaines, il essaya de lire la Bible et de prier ; il savait bien qu'il avait péché contre Dieu, il cherchait le pardon et la paix, sans les trouver. Quelques temps après, l'homme à la bottine revint avec une paire de bottes et demanda :
« — Alors, mon ami, laissez-vous attendre encore le Seigneur à la porte ?
— Non Monsieur, c'est lui qui me fait attendre...
— Que dites-vous ? Ce n'est pas possible !
— Hélas si, dit-il tristement.
— Oh ! Mon cher, vous ne me ferez pas croire que Dieu n'est pas fidèle à ses promesses. Il est dit : « Aussitôt qu'il entendra (ton cri) il te répondra ». Il vous a entendu, ayez confiance en lui comme vos clients ont confiance en vous. »
Un rayon d'espoir brilla sur la figure du cordonnier ; il crut Dieu, il ouvrit son cœur à Jésus et reçut son pardon et sa paix.
Au temps de Noé, les hommes se sont multipliés sur la terre et sont devenus si méchants que Dieu décide de les faire disparaître. Seul Noé aura la vie sauve parce qu'il connaît Dieu et marche avec Lui. Dieu lui dit de bâtir une arche (un grand bateau) car il va détruire toute vie par le déluge. Noé croit Dieu et obéit à Sa Parole. Pendant 120 ans, chaque coup de marteau rappelle aux hommes : « le jugement va venir, le jugement va venir... ». « Et la patience de Dieu attendait... tandis que l'arche se construisait. » 1 Pierre 3. 20 120 ans de patience ! À ces avertissements ne répondent que des moqueries. Mais un jour, Noé entre dans l'arche avec sa famille et avec des animaux de chaque espèce. Dieu ferme la porte. Le déluge s'abat sur la terre, balayant toute vie. Noé est sauvé car il avait cru Dieu.
Aujourd'hui, Dieu annonce que Jésus vient bientôt chercher les Siens et qu'ensuite fondra sur la terre un terrible jugement. (2 Pierre 3. 3-10) Les moqueurs s'écrient : rien n'a changé depuis 2000 ans, ni depuis l'origine de l'homme ! Ils n'admettent pas que le déluge a réellement eu lieu, et que seule la patience de Dieu, qui veut le salut du pécheur, suspend aujourd'hui le jugement. Jusqu'à quand ? Un jour prendra fin la longue patience de Dieu. Dieu compte les jours. Un instant viendra qui sera le dernier. Alors il sera trop tard pour « venir à la repentance ».
Une jeune Canadienne assistait un soir à une réunion où le prédicateur pressait ses auditeurs d'accepter Jésus comme leur Sauveur : « — C'est maintenant le jour du salut, aujourd'hui, tournez-vous vers lui ». Il les avertissait de l'éternité malheureuse qui les attendait s'ils refusaient de le recevoir. La jeune fille, indifférente jusque-là, se disait : « Oui, je ferais bien d'y penser, mais j'ai bien le temps, je suis jeune, j'ai toute la vie devant moi ; que j'aie seulement cinq minutes avant de mourir et je m'y préparerai... »
Elle oublia tout cela, plongée dans les plaisirs du monde, jusqu'au jour où elle tomba subitement malade, si sérieusement qu'on dut se rendre à l'évidence : elle allait mourir ! Elle fut terrifiée en comprenant qu'elle n'était pas prête à comparaître devant Dieu. Peu de temps avant de mourir, elle essaya de parler : demandait-elle pardon à Dieu, voulait-elle qu'on prie pour elle ? Non, elle murmura : « Je suis perdue, perdue ; oh ! Comme il fait noir ! » Et elle rendit le dernier soupir.
« La patience de Dieu est salut » aujourd'hui pour toi qui ne t'es pas encore repenti pour venir à lui. Combien de temps as-tu à vivre ? À quel âge meurt-on ? Ne joues pas avec ton âme. Viens à Jésus tout de suite avant qu'il ne soit trop tard !
Ne crois pas qu'en acceptant Jésus dans ton cœur, tu deviendras triste et que tu ne pourras plus rien faire d'agréable. Bien au contraire ! Tu seras vraiment heureux : heureux dans ta vie car tu n'auras plus à porter tes péchés, heureux dans l'éternité car tu seras toujours avec Jésus. L'as-tu reçu ?
Ah ! ne faites plus
Attendre Jésus,
Pensant que demain
Cela suffit bien !
Non, c'est maintenant,
Qu’humble et repentant,
Il faut s'approcher
Du divin Berger !