Ce mot biblique d’origine grecque signifie : « bonne nouvelle ». Il est employé dans la Bible pour nous parler de la « bonne nouvelle » que Dieu adresse aux hommes : Jésus Christ, le Fils de Dieu, est venu sur la terre pour être le Sauveur du monde.
À la naissance de Jésus, un ange envoyé par Dieu a dit : « Je vous annonce une bonne nouvelle, un grand sujet de joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui… vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur… Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et sur la terre, paix ; et bon plaisir dans les hommes ! » Luc 2. 10 à 14
Une époque totalement nouvelle commence lorsqu’au début de notre ère Jésus Christ naît dans la plus grande humilité.
Il est appelé « Jésus », nom qui signifie : l’Éternel est sauveur. Son nom est aussi « Emmanuel » : Dieu est avec nous.
Dans la personne d’un homme – Jésus – Dieu s’approche de nous et nous montre tout l’amour et l’intérêt qu’il nous porte. Jésus est un homme avec les mêmes besoins que nous (faim, soif, sommeil, etc.) mais il reste pleinement Dieu. Les miracles extraordinaires qu’il a accomplis le prouvent.
Tout au long de sa vie, Jésus va au-devant des misérables pour les guérir et leur faire du bien. Il console ceux qui sont tristes et accablés. Il est accessible à tous, quelles que soient leur moralité ou leur classe sociale. Il ne repousse personne. Il manifeste à chacun l’amour, la grâce et la bonté de ce Dieu dont, au fond, nous avons très peur.
La bonté et la perfection de Jésus brillent en contraste avec notre culpabilité. Mais Jésus n’est pas venu sur la terre pour se glorifier. Il avait un but précis : sacrifier sa vie pour expier et effacer les péchés de tous ceux qui se repentent et croient en lui.
Durant toute sa vie, Jésus est parfait c’est-à-dire sans péché. Volontairement, il s’avance pour être condamné à notre place.
C’est un amour incomparable et infini : « Le Fils de Dieu m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » Galates 2. 20
Jésus sait qu’il doit endurer d’immenses souffrances de la part de Dieu pour expier nos péchés. Il appréhende avec effroi ce moment, mais rien ne l’arrête. Son amour le conduit jusqu’à la croix.
Il se laisse clouer les mains et les pieds. Au lieu de se défendre et de critiquer ses bourreaux, il prie Dieu qu’il pardonne leur méchanceté. Pendant les trois heures où le soleil s’obscurcit, il subit de la part de Dieu le châtiment que méritaient tous nos péchés.
Après ces terribles heures, Jésus s’écrie :
Puis il baisse la tête et meurt. Ce cri est une nouvelle salutaire : Jésus a pleinement payé le prix incalculable de notre délivrance. Quel sauveur merveilleux et quel amour !
La mort de Jésus serait-elle une triste nouvelle ? Au contraire, comme il l’a annoncé, trois jours après, Jésus ressuscite, vainqueur de la mort.
C’est un cri de victoire, de délivrance et de joie pour tous les hommes. C’est la nouvelle la plus merveilleuse de tous les temps.
Une barrière infranchissable sépare Dieu et les hommes. Cet obstacle s’appelle : « le péché » et la conséquence liée au péché est : « la mort » puis les tourments éternels.
Péché, condamnation, éternité : ces mots si souvent refoulés prennent alors toute leur signification et réveillent nos consciences. Les avertissements de la Bible doivent alors s’imposer à nos cœurs : « Dieu amènera toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ecclésiaste 12. 14
Parce qu’il s’agit de notre avenir éternel, Dieu, dans sa bienveillance et son amour infinis, nous avertit avec insistance :
La repentance est le résultat d’une prise de conscience de notre état moral personnel. C’est reconnaître sincèrement devant Dieu que nous sommes pécheurs. C’est donc un acte individuel. La question n’est pas de se repentir peu ou beaucoup, mais de le faire avec vérité.
Par la prière, confessons-lui nos péchés et croyons que le sacrifice de Jésus efface nos péchés.
« Quiconque croit en lui (en Jésus) reçoit le pardon des péchés. » Actes 10. 43
Dieu accorde un pardon immédiat, complet et définitif à quiconque croit. C’est cela : « Croire au Seigneur Jésus » ou « Croire à l’évangile ».
Un jour, sa grâce et sa patience prendront fin. C’est pourquoi dès aujourd’hui :