Voilà un groupe de jeunes lancés dans une discussion animée. Les questions fusent : - Dieu est-il assez puissant pour faire n'importe quoi ? - Pourquoi a-t-il créé des hommes capables de faire tout de travers ? - Pourquoi la guerre et la souffrance ? Etc.
Enfin un aîné sort de son silence :
- Toutes ces questions, ça ne sert à rien, c'est un rideau de fumée pour masquer le fond de son cœur ! C'est comme ça que je cachais mon trouble moi aussi, autrefois. - Je vais vous raconter une histoire.
Là où je suis né, je ne trouvais pas de travail. On racontait qu'ici on pouvait gagner de l'argent. Je suis venu. Terrible déception ! Pas de travail, pas un sou ! Rien pour remplir le vide de mon cœur ! Je me suis vite enfoncé dans la déprime. Je me suis joint à des mendiants qui préparaient un mauvais coup.
Un soir je rôdais dans les rues, au milieu de la foule affairée. - J'étais accablé et affamé, révolté ; j'avais l'âme d'un brigand.
Tout d'un coup j'entends mon nom : Félix ! J'allais me retourner. Mais à quoi bon ? Personne ne me connaissait dans cette ville. Il y avait sûrement d'autres Félix par là. Inutile de faire attention.
Je marchais. De nouveau on a crié mon nom ; je n'ai pas bougé.
Mais une troisième fois, j'ai entendu très fort : Félix, Félix ! Alors j'ai tourné la tête. C'était le conducteur d'une voiture de livraison. Il allait quitter la rue principale et s'engager dans une petite rue. Je l'ai reconnu, c'était un ancien camarade d'école. Il me faisait de grands signes. Je suis monté. - Il a commencé par me faire des reproches :
- Je t'ai déjà appelé deux fois de toutes mes forces. Tu aurais dû regarder ! Quelques secondes de plus et tu ne m'aurais plus jamais rencontré. C'était perdu. - Mais comment vas- tu ? Tu as l'air malheureux.
Je lui racontai toute mon histoire, ma faim, ma détresse, le coup que j'allais faire. En m'écoutant, il a été pris de pitié. Il m'a emmené chez lui ; il m'a offert un repas et m'a donné quelques habits. Il m'a réconforté. C'est lui qui m'a sauvé de la spirale du mal et de la misère.
Vous avez compris que m'a vie s'est jouée à quelques secondes près. J'ai laissé passer les deux premiers appels. Si je n'avais pas répondu tout de suite au troisième, l'occasion était perdue pour toujours et je devenais un bandit.
Avec Dieu c'est pareil. Il m'a appelé dans mon enfance (mes parents étaient chrétiens). Je n'ai pas répondu.Il m'a appelé à l'église. Je n'ai pas répondu. La troisième fois, c'était par cette histoire que j'ai racontée. J'ai compris que si je ne me tournais pas vers Dieu, j'étais perdu pour cette vie et pour l'autre.Il fallait que je réponde tout de suite.
Oui, j'étais perdu pour Dieu. J'aurais été pour toujours loin de lui à cause de mes péchés. J'en ai fait des péchés ! Je me les rappelais, même les petits mensonges, etc. et cette affaire avec des cambrioleurs. Dieu m'a parlé très fort.
Arrêtez de vous cacher derrière des questions de curiosité. Comprenez que votre vie est en jeu. Répondez à son appel maintenant. Recevez les richesses de Dieu pour toute votre vie, et encore pour l'au-delà.
Peut-on imaginer une invitation plus chaleureuse et plus pressante ? Eh bien c'est de cette manière que Dieu invite les hommes ! Son invitation est pour tous, elle est aussi pour vous. Voudriez-vous l'ignorer ou la rejeter ? Ou bien votre cœur va-t-il se laisser saisir par l'amour et par la bonté de Dieu ?
Il vous offre la vraie joie du cœur (représentée ici par le vin) et la vraie nourriture du cœur (le lait). Les peuples anciens croyaient que les dieux avaient une nourriture spéciale, et ils auraient payé n'importe quoi pour en avoir. Mais le vrai Dieu offre « sans argent ». D'ailleurs toutes les r richesses du monde ne suffiraient pas pour acheter ce qu'il donne.
En fait si Dieu offre gratuitement des biens de si grande valeur, c'est qu'un très grand prix a été payé. Ce prix, c'est la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Peut-être vous vous écriez : « Oh ! C'est la vieille histoire que j'ai entendue si souvent ». Bien sûr, c'est une vieille histoire, mais la croix de Jésus Christ fournit aujourd'hui encore la seule réponse juste à notre besoin. Elle a toujours la même puissance pour donner la vie à celui qui croit.
Votre cœur ne peut pas rester insensible à l'amour de Dieu ! Il a envoyé le Seigneur Jésus sur la terre, pour satisfaire la faim et la soif de vos âmes. Si le Fils de Dieu n'avait pas versé son sang à la croix, vous n'auriez jamais pu trouver « la nourriture divine ». Jésus a subi le châtiment que vous méritiez. Confessez-lui vos péchés et croyez en lui.
Venez, apaisez votre soif avec l'eau de la vie. Si vous ne le faites pas maintenant, rien ne pourra satisfaire la soif dévorante qui vous tourmentera éternellement.
Le fils prodigue « vint vers son père. Son père le vit et fut ému de compassion. Il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi... Le père dit : Apportez la plus belle robe et l'en revêtez. RÉJOUISSONS-NOUS car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. » Luc 15. 11 à 30