Il est neuf heures au cadran solaire. À gauche ce sont les heures passées, bien fraîches dans notre mémoire. À droite les heures à venir. Seront-elles témoin des occupations prévues ou de quelque événement imprévu, heureux ou malheureux... ? Tant de circonstances peuvent survenir ! Quoi ? même un fait aussi redouté que la fin d'une vie, celle d'un proche, ou...
Serions-nous pris au dépourvu ? Le cadran dit :
« Les heures blessent toutes, la dernière tue ! »
La dernière ? On l'avait oubliée ! Aurons-nous le temps de la voir venir ?
La mort ? Chut ! N'en parlez pas. C'est un sujet tabou, une indécence. On ensevelit les morts, et, en même temps, on ensevelit la pensée de la mort. Pour parler de la mort des autres, on a une provision de paroles banales : « C'est son dernier sommeil » — « Il est parti pour le grand voyage » — ou plus originales : « Il s'est évanoui dans l'infini, ou dans le néant »...
S'agit-il de soi, quelles différences :
« Je suis abandonné de Dieu et des hommes ; je vais aller en enfer » (un incrédule, Voltaire).
« Les cieux s'ouvrent. Dieu m'appelle... C'est la bénédiction ! » (Un croyant, l'évangéliste Moody).
La mort inquiète ou angoisse. Elle est mystérieuse. On ne veut ni prévoir, ni savoir !
Oui on peut savoir ; il faut savoir. Pour avoir toute certitude, écoutons Dieu, notre Créateur. Notre vie lui appartient entièrement. Il est sage, il est juste. Il nous aime, et il nous dit, dans la Bible, tout ce qui est vrai et utile sur ce sujet.
Nous sommes tous soumis à la mort, parce que nous sommes tous pécheurs ! Devant le Dieu parfaitement saint et juste, cette chose intolérable qu'est le péché entraîne la mort du pécheur dans tout son être, corps et âme :
Quant à nos corps, Dieu « retire leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. » Psaume 104. 29 Et en parlant de l'âme, Dieu dit : « Vous êtes morts dans vos fautes et dans vos péchés. » Éphésiens 2. 1
Sans parler des souffrances qu'elle entraîne souvent, pourquoi redoute-t-on la mort, « roi des terreurs ? » Job 18. 14 - Parce que « l'aiguillon de la mort, c'est le péché. » 1 Corinthiens 15. 56 - Le péché nous remplit de la frayeur du jugement exigé par la justice de Dieu, comme l'aiguillon du scorpion injecte son poison.
Si c'était "cela" l'imprévu !
Tout savoir sur la mort, sa cause et sa conséquence, cela suffit-il ? Non, non ! Le Dieu de bonté, de miséricorde et de pardon veut beaucoup plus, il ne veut pas « qu'aucun périsse ». De sa part « nous vous annonçons
Si la mort est le salaire du péché, comment Dieu peut-il faire passer de la mort à la vie celui qui croit en Son Fils Jésus Christ ? – Comment ? D'une manière divine, merveilleuse et juste. Il a donné celui qui lui était le plus cher, son Fils, pour que celui-ci subisse la mort et le jugement à la place des pécheurs qui croient en lui. Pour ceux-ci il y a pardon ; plus jamais de jugement.
Le Christ « a été offert une seule fois pour porter les péchés d’un grand nombre. » Hébreux 9. 28
Comment accéder à cette vie ? En croyant en Jésus Christ, qui dit :
Si le croyant doit passer par la mort du corps, il ne la redoute plus : elle le fait passer dans le bonheur qu'il attend.
Après la mort qu'espère-t-on ? Cycle de réincarnations, autre moyen d'expiation, anéantissement... ? - Ce sont des chimères, démenties par Dieu. Il faut vraiment vouloir fuir la réalité pour y croire ! Hélas, pour les non sauvés, un seul destin : le jugement et la « seconde mort », souffrance éternelle sous la colère de Dieu.
Pour les sauvés quelle extraordinaire espérance ! Elle leur est très chère, car ils la tiennent de leur Sauveur lui-même :
Le Seigneur Jésus, mon Sauveur, va venir ; il me prendra en même temps que tous ses rachetés pour être avec lui, là où il est, dans le ciel. Plus de souffrance, plus de mal. Je serai comblé par sa présence. Je contemplerai et j'adorerai sans fin celui qui m'a aimé au point de donner sa vie pour moi, celui dont la beauté divine et céleste surpasse toute beauté. Un bonheur au-delà de toute idée que l'on puisse former !
Dieu nous dit aussi comment se déroulera cet événement :
Et si le Seigneur venait avant que l'ombre soit arrivée au bout du cadran solaire ! En seriez-vous heureux ? - Voici ce que Jésus annonce au croyant et ce que celui-ci répond :
Mais quelqu'un sourit ?