Voulez-vous savoir ?

« Voulez-vous savoir, Madame ? » Ces mots du médecin m'ont frappée, quelques jours après l'opération. Maintenue sous calmants, je distinguais mal son visage. Mais je chuchotai, d'une voix rauque : « Oui docteur, dites-moi. »

Le chirurgien, spécialiste réputé du pancréas, venait de pratiquer une longue opération. Sa voix était claire ; malgré mon engourdissement, j'ai très bien compris ; ses paroles me reviennent encore, nuit et jour : « Tout s'est bien passé ; mais le mal est étendu. Je n'ai pas pu tout enlever... ! »

Pendant la nuit suivante, encore au service des soins intensifs, ces mots résonnaient constamment dans ma tête. Je me représentais le fourgon mortuaire à la porte de notre maison, et toute la famille rassemblée pour le deuil. À cause de ma faiblesse quelques larmes seulement coulaient le long de mes joues. Plus tard, après avoir repris quelques forces, j'étais secouée de sanglots à la pensée de laisser ma famille, si unie dans l'affection.

D'après les médecins, cela ne peut finir que d'une seule façon ! Pourquoi ai-je voulu le savoir ? J'aurais très bien pu continuer à vivre, au moins encore quelque temps, sans être tenaillée par cette douloureuse pensée. J'aurais pu choisir de vivre en ignorant que je suis arrivée au dernier acte de ma vie, ou en refusant de regarder ce fait en face. J'aurais pu dire au médecin que je ne voulais pas savoir.

Maintenant je sais !

Je vais devoir quitter ma famille. Est-ce la réalité, ou un rêve ? Au début, mon être entier se rebiffait. Mais dès l'âge de neuf ans, j'ai appris à me confier en Dieu. Maintenant, il me console avec les mots de la Bible : « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu. » Psaume 46. 10

De ma vie relativement courte (cinquante et un ans), je conserve de très heureux souvenirs. Mais rien n'est plus heureux que la certitude intérieure d'être bientôt avec mon précieux Seigneur et Sauveur, et d'y voir aussi, plus tard, ma très chère famille. Voilà ce qui me permet de rester en paix.

Et vous, voulez-vous savoir ?

À moins que vous ne soyez déjà un racheté de Jésus Christ, j'aimerais tant vous poser aussi cette question ; pas au sujet de votre santé, mais au sujet de vos relations avec Dieu.

Dans ce domaine, comme dans la maladie, les faits ne dépendent pas de vos opinions ; ils dépendent de la volonté et de l'amour de Dieu. Vous pouvez choisir de les ignorer, en craignant d'être rongé par la peur ; vous pouvez refuser de les regarder en face, en craignant d'être pris de vertige. Vos attitudes ne les changeront pas !

Toutefois, dans le domaine de l'âme, la maladie peut se guérir ; il ne tient qu'à vous !

Ah ! je vous en prie, répondez : « Oui, dites-moi, je désire savoir ». Que rien ni personne ne vous arrête. Apprenez à connaître Dieu et ses pensées à votre égard, non pas selon les idées courantes, mais selon ce qu'il dit lui-même. Apprenez comment vous préparer à le rencontrer :

« TOUS ONT PÉCHÉ. » Romains 3. 23

Voilà le premier fait à accepter. Mais qu'est-ce qu'un péché ? Bien plus qu'un acte blâmé par les hommes, c'est un acte contraire à la volonté et à la sainteté de Dieu, ne serait-ce qu'une mauvaise pensée. Alors, assurément, « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Romains 3. 23 Et, comme l'apôtre Pierre lui-même, chacun confesse : « je suis un homme pécheur. » Luc 5. 8 Pierre était tout à la fois saisi de frayeur et attiré par la grâce qu'il avait discernée en Jésus Christ. Si vous n'avez pas déjà reçu Jésus Christ comme votre Sauveur, alors vous êtes comme un malade découvrant la gravité d'un mal inguérissable !

Mais, je vous en prie, n'en restez pas là. Ce n'est pas pour vous troubler que j'écris, mais pour vous dire, de tout mon cœur, qu'il y a un chemin qui conduit à la « guérison », au salut éternel. Le Seigneur Jésus Christ a dit : « Moi, je suis le chemin, et la vérité, et la vie. » Jean 14. 6

« Là où le péché abondait, la grâce a surabondé. » Romains 5. 20
« étant justifiés gratuitement par sa grâce par la rédemption qui est dans le Christ Jésus... par la foi en son sang. » Romains 3. 24

Sachez que la Parole de Dieu, la Bible, nous révèle un deuxième fait : Dieu a envoyé dans ce monde son Fils, le Seigneur Jésus Christ, pour nous réconcilier avec lui. Elle dit que Dieu nous a tellement aimés qu'il a envoyé son Fils pour poser le fondement de la paix. Par son sang versé à la croix, il a « payé tout le prix » pour ôter tous nos péchés, toutes nos fautes, tout ce qui rend impossible la paix entre Dieu et l'homme. L’expiation est faite définitivement ; elle est valable pour tous. Dieu n'exclut personne. Ce qui est tragique plus que tout, c'est que, de fait, beaucoup se trompent et s'excluent eux-mêmes, en préférant leur fausse tranquillité d'esprit à « la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » Romains 5. 1

« Prépare-toi... à rencontrer ton Dieu. » Amos 4. 12

Maintenant vous savez. Il faut faire un pas de plus ; il faut prendre une décision, non celle d'adhérer à « une religion », mais celle de venir à Jésus Christ. Personne ne peut la prendre pour vous. Elle n'est effective que pour celui qui la prend ; sa foi en Dieu est personnelle ; il croit ce que Dieu dit de lui, à savoir qu'il ne pourra jamais atteindre la mesure divine du bien. Il croit que, sans Dieu, il serait perdu, pour toujours loin de lui, sans le moindre espoir de changer sa situation dans l'au-delà. Il réalise que ce qu'il a à faire, c'est de se repentir, de confesser ses péchés, et de mettre toute sa confiance en Jésus Christ et en son sacrifice.

Dites à Dieu que vous vous repentez sincèrement de votre misère. Remerciez-le d'avoir envoyé son Fils pour ôter vos péchés par sa mort. Alors il vous donnera la paix dès aujourd’hui, et une place au ciel, que vous occuperez plus tard.

« Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? » Hébreux 2. 3

Pour moi, c'est la paix, mais pour vous ? Ma prière, c'est que vous soyez assez courageux et honnête pour accepter de savoir. N'attendez pas que l'épreuve survienne ; n'attendez pas quelques années de plus. C'est maintenant qu'il faut apprendre la vérité et recevoir la paix de Dieu.

Attendre, ou refuser sur le champ, c'est très tentant dans un monde où l'on a l'habitude de refouler tout ce qui dérange. Mais sachez que cette attitude conduit finalement à une terrible déception. Quelqu’un a dit :

« C'EST TRÈS SOLENNEL DE MOURIR, CAR SI L'ON MEURT DE LA MAUVAISE MANIÈRE, ON NE PEUT PAS REVENIR POUR RECOMMENCER SA MORT. »

La Bible dit clairement qu'un jour chacun de nous rencontrera le Christ, soit comme Sauveur, soit comme Juge. Selon ses conditions à lui, ou bien nous serons introduits dans la vie éternelle, ou bien nous serons condamnés à l'enfer. Et ces conditions, nous les connaissons dès maintenant, par la Bible. Aujourd'hui, cette rencontre peut paraître bien lointaine. Demain déjà, il peut être trop tard pour s'y préparer.

« VOUS DONC AUSSI, SOYEZ PRÊTS ! » Luc 12. 40
« Que vous sachiez que vous avez la vie éternelle,
vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » 1 Jean 5. 13

Publié le 20.08.1998


Télécharger le PDFVoulez-vous savoir ?