Au cours des vingt dernières années je suis passé d'une foi de tradition, d'abord au doute, puis, enfin, à la foi qui s'impose comme une absolue conviction de vérité. (C'est un professeur de médecine qui parle, diplômé de plusieurs universités.)
J'ai approché d'éminents savants et j'ai assisté à plusieurs de leurs discussions sur des questions essentielles ; je me suis engagé moi-même dans la recherche scientifique. — J'entendis un jour quelques-uns de ces critiques lancer leurs attaques destructrices contre le livre de la Genèse, le premier livre de la Bible. Ne connaissant ni l'hébreu ni l'archéologie, je ne pouvais pas discuter avec eux. Mais je sentais que détruire une partie de la Bible, c'était saper le tout.
C'est ainsi que, pendant quelques années, je me débattis entre des pensées contradictoires. Tout en essayant de considérer encore la Bible comme la Parole de Dieu, je la tenais pour le curieux produit d'un pur travail intellectuel, un ouvrage composé par plusieurs auteurs. Je pressentais dans ce Livre une grande lumière et une grande chaleur, et pourtant mon cœur restait glacé.
L'idée me vint d'examiner ce que ce Livre disait de lui-même. Je cherchai les passages contenant le mot « Parole ». Je découvris que, d'un bout à l'autre, la Bible affirme être la Parole de Dieu ayant autorité sur l'homme. Je me décidai pour la méthode employée parfois dans les sciences : je testerai la Bible en me soumettant à ce qu'elle dit. C'est d'ailleurs ce que conseille le Christ : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra de la doctrine si elle est de Dieu. » Jean 7. 17
J'ai fait cet essai honnêtement, et j'ai été convaincu. Maintenant, je crois que la Bible est la Parole inspirée par Dieu.
Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu, devenu homme, né de façon miraculeuse, par la puissance de l'Esprit de Dieu.
Je crois que, sans exception, les hommes sont pécheurs par nature, sans relation avec Dieu, perdus sans espoir à cause de leur péché.
Je crois que le Fils de Dieu a versé son sang sur la croix ; ainsi il a subi le terrible châtiment mérité par tout homme, à cause de sa culpabilité.
Je crois que celui qui a foi au Sauveur Jésus Christ reçoit la vie éternelle, une vie tout aussi réelle que celle qu'il a reçue à sa naissance mais d'une nature différente. Il a de nouveaux privilèges, de nouveaux désirs, de nouvelles affections ; il vivra avec son Seigneur pour l'éternité.
Je crois que personne ne peut se sauver lui-même, ni par des bonnes œuvres, ni par une vie religieuse. Certainement les bonnes œuvres sont nécessaires, mais elles viennent après le salut. Elles prouvent la foi que l'on a dans le cœur.
Je crois que le Seigneur reviendra chercher les siens, et je l'attends chaque jour
Je crois que la Bible est la Parole de Dieu, parce qu'« elle discerne les pensées et les intentions du cœur. » Hébreux 4. 12 Elle est « l'allégresse et la joie de mon cœur. » Jérémie 15. 16
Pour moi, médecin, l'une des raisons les plus convaincantes de la puissance de la Bible, c'est qu'elle fait un diagnostic très sûr de mon état spirituel ; aucun autre livre ne peut le faire. Elle me montre clairement ce que je suis par nature, perdu à cause de mes péchés, privé de la vie de Dieu.
Si j'ai fait cette découverte dans la Bible, j'y ai trouvé aussi une merveilleuse révélation de Dieu, un Dieu très différent de ce que je m'étais imaginé. Plein d'amour et de compassion, il s'est approché de moi ; en Christ, le Créateur des mondes, il a pris ma nature pour pouvoir me racheter.
Je crois la Bible, car elle est adaptée à toutes les classes et à toutes les races d'hommes. Connaître la Bible et ne pas la croire, c'est un suicide spirituel !
Et si la foi me met en rapport avec un tel Dieu, je vais où que ce soit qu'il me conduise, sans mettre en question sa volonté. Je sais qu'elle est meilleure que toutes mes pensées. Je peux abandonner mes plans les plus chers et considérer les arguments des hommes comme de la folie, quand ils s'opposent à lui. Il n'y a pas de limite à la foi en Dieu.
La Bible chasse les doutes et remplit le cœur de certitudes.
Dans la nuit noire, on ne peut rien distinguer, on ne peut pas se diriger. Quand le soleil se lève, l'obscurité disparaît, tout devient clair, les formes, les couleurs, le chemin. — En est-il de même lorsque la lumière de Dieu luit dans le monde ?
Les ténèbres, c'est l'état moral du monde sans Dieu, sans le vrai Dieu qui s'est révélé par Jésus Christ. Peut-on distinguer quelque chose qui plaise à Dieu dans ce monde, malgré les lumières de la raison et de la connaissance ? Peut-on trouver le chemin qui mène à Dieu ?
La vraie lumière, c'est Jésus Christ. Cette lumière a lui dans ce monde. Hélas, les ténèbres ne l'ont pas comprise ! Oui, les ténèbres morales ne veulent pas disparaître devant la lumière de Dieu ; elles restent ténèbres : « La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. » Jean 3. 19
La lumière du ciel brille encore, elle apporte la vie. Ce n'est pas seulement pour mettre en évidence notre profonde obscurité morale qu'elle est venue, c'est pour donner la vie de Dieu, la vie éternelle, pour apporter le salut. — Que dit le Christ ?