Deux frères étaient partis travailler dans une mine d'or, en pays tropical. Après avoir fait fortune ils rentrèrent chez eux et s'installèrent dans une maison entourée d'un jardin. Au bout de quelque temps, on ne vit plus le cadet. L'aîné expliqua que son frère était reparti chercher de l'or parce qu'il s'ennuyait.

L'été suivant, un botaniste en vacances remarque dans ce jardin une plante exotique. Étonné, il demande au propriétaire l'autorisation d'examiner cette plante rare. L'homme lui oppose un refus véhément. Abandonner une occasion pareille, ce n'est pas pensable pour le botaniste. Il vient en l'absence du propriétaire ; il creuse avec soin en suivant les racines, jusqu'à ce qu'il fasse une horrible découverte : elles sortent d'un vêtement enveloppant un cadavre. Une graine tropicale, restée dans une poche, avait germé... Les enquêteurs n'eurent pas de peine à trouver le coupable. Il croyait son crime parfaitement caché ; Dieu l'a dévoilé.

Un homme projette de voler des fruits dans un jardin proche de la route. II poste sa fillette en sentinelle sur le mur :

- Fais bien attention de tous les côtés. Et si tu aperçois quelqu'un, avertis-moi aussitôt...

- Françoise, tu ne vois personne ? demande-t-il au bout d'un moment.

- Personne, Papa.

- Et tu regardes bien partout ?

- Oui, partout mais...

- Mais quoi ?

- Il y a un endroit où tu ne m'as pas dit de regarder !

- Lequel ? Je t’ai dit de regarder partout.

- Là-haut, au ciel, où est Dieu... Tu crois qu'il ne nous voit pas, lui ?

L'homme sent comme le regard de Dieu jusqu'au fond de lui-même, un regard qu'il ne peut pas supporter alors qu'il ramasse les fruits d'un autre. Il laisse là sa récolte et rentre chez lui.

Crimes ou même « petits » vols, tous les méfaits ne sont pas découverts ou évités comme ceux-là. Beaucoup ne sont jamais connus. Précisons : jamais connus des hommes, que ce soit de la police ou des proches. Mais savez-vous que « tout est nu et découvert aux yeux de Celui à qui nous avons affaire » ? Hébreux 4. 13

Adam et Eve ont écouté le tentateur qui contredisait Dieu, et ils ont enfreint le commandement. Dieu vient vers eux ; ils entendent sa voix ; ils ont peur ; ils essaient de se cacher au milieu des arbres.

Il les voit ; plus encore, il connaît leur faute. Il leur parle de manière que chacun doit confesser son péché. Cette première étape, nécessaire, permet à Dieu de montrer sa grâce aux coupables repentants, de les rendre justes, et dignes de se tenir devant lui : « L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit. » Genèse 3. 21

Dieu est le même pour les pécheurs d'aujourd'hui. En Jésus Christ, il vient au devant d'eux. De sa lumière, il éclaire jusqu'au fond la conscience de ceux qui l'écoutent. Il met tout le mal en pleine clarté. À celui qui cesse de lui cacher le dernier recoin ténébreux, à celui qui se repent et croit que « le sang de Jésus Christ... nous purifie de tout péché », 1 Jean 1. 7 à celui-là Dieu accorde un plein pardon et donne le vêtement de la justice divine. Puis il l'instruit, il le prépare pour toute sa vie de chrétien et pour la cité céleste, où

et il montrera « les immenses richesses de sa grâce. » Éphésiens 2. 7

Le ... est l'instrument d’un formidable racoleur, fidèle à lui-même quand il rétribue. Depuis le début, ses grandes promesses n'ont pas changé : tu seras indépendant de Dieu, tu feras ce que tu voudras, tu n'auras de comptes à rendre à personne En résumé : Écoute-moi, et tu seras ton propre dieu.

C'est sa tactique et ses slogans que le promoteur du ... modifie au fil des siècles. Et pour une génération donnée, il adapte ses appâts aux goûts et au tempérament de chacun. Il sait jouer aussi facilement avec les riches qu'avec les pauvres, avec les savants qu'avec les ignorants, avec les vieux qu'avec les jeunes, avec les vertueux qu'avec les dépravés. Il a réussi à faire admettre le ... par beaucoup, en faisant oublier ce qu'il est au fond : désobéissance et outrage à Dieu ; il a presque réussi à chasser son nom du vocabulaire moderne.

Il faut tout de même le démasquer, cet ennemi, et appeler de son vrai nom le ... mystérieux !

L'adversaire, c'est Satan, et son instrument, le ..., c'est le péché ! Pour beaucoup, ce mot représente peu de chose. Quand on parle de péché, on pense aux ivrognes, aux prostituées, aux drogués, aux criminels, bref à tout autre qu'a soi. Il nous est beaucoup plus facile de voir la poutre dans l'œil du voisin que le fétu dans notre œil. (Matthieu 7. 3-4) — Pour d'autres, de plus en plus nombreux, l'idée même de péché est dépassée. C'est ce que la Bible annonce depuis 2700 ans :

Et pourtant ! Que de choses nous commettons tous, que Dieu réprouve (pensées impures fugitives, petites entorses à la vérité, etc.) ; donc nous péchons, nous avons tous le péché gravé dans notre nature.

Mais il y a un salaire pour le péché, infailliblement. Le tentateur n'en parle jamais ; pourtant personne ne peut l'éviter. Voici ce que dit la Bible (cela prouve d'ailleurs qu'elle est vraie) :

On meurt du cancer, de maladies de cœur, d'accident ou de vieillesse. La véritable cause, c'est le péché : les hommes meurent parce qu'ils ont tous péché. Mourir dans ses péchés, c'est recevoir le salaire du péché, c'est s'en aller loin de Dieu, dans la mort éternelle. Au contraire, celui qui se confie en Jésus Christ pendant sa vie terrestre est déchargé de ses péchés ; la mort du corps le fait passer des misères de l'existence présente au bonheur éternel du ciel.

Car Dieu a donné un remède efficace. Il a donné Jésus Christ qui, par son sacrifice, a ôté le péché et détruit les œuvres du diable. (1 Jean 3. 5 et 8) Celui qui se tourne vers le Christ et croit en lui, en confessant ses péchés et sa nature pécheresse, bénéficie de cette œuvre et obtient le pardon de Dieu. Voilà la bonne nouvelle. Quel don merveilleux, qui remplit de gratitude celui qui le reçoit !

« La Bible est trop difficile ; elle contient des invraisemblances et des contradictions ; je ne la comprends pas. » — « Le salut par la foi, c'est trop simple. Il faut le mériter. » — « Je n'ai pas fait de mal ; le bon Dieu me pardonnera bien ! »

Arrêtez vos raisonnements. Vous cherchez un alibi. Ce qui vous retient, au fond, c'est que vous ne voulez pas reconnaître vos péchés. Croire en Dieu c'est d'abord se repentir. Pas de repentance, pas de foi ! La foi du cerveau n'est pas la foi. Une vraie révolution doit se faire dans votre âme : cessez de vouloir juger la Bible et laissez-vous juger par elle, c'est-à-dire par Dieu. Acceptez pour vous, personnellement, ce qu'elle dit de l'homme. Dites à Dieu que vous êtes pécheur. Alors vous aurez besoin d'un Sauveur ; la Bible vous le fera connaître ; vous croirez en lui, vous serez sauvé, et la Bible tout entière s’éclairera pour vous.