Une petite fille aux grands yeux noirs est immobile sur un bout de planche, seule rescapée de la grande vague (le tsunami) qui a emporté sa famille, sa maison et tout son village de pêcheurs en Indonésie.

Une fillette chinoise a passé soixante heures sous les décombres de son école, avant d’être sauvée par les secouristes. Ses camarades sont morts.

Des bébés terriblement maigres sont en train de mourir de faim dans plusieurs pays de la terre.

Ces photos t’ont ému ? Pense à la fragilité de l’existence. La vie, ta vie est courte. Elle peut être très triste. Que de souffrances pour ceux qui subissent de plein fouet telle ou telle catastrophe : cyclone en Birmanie, tremblement de terre en Chine, inondation en Inde, famine en Afrique… La faim touche plus de 800 millions de personnes, elle tue 5 millions d’enfants par an (un toutes les 5 secondes !). Et les maladies, les guerres… Des milliers de morts ! Oui, le mal existe, il est tout autour de nous.

Il est en nous. Comment concilier cette terrible réalité, avec la pensée d’un Dieu Tout Puissant, d’un Dieu d’amour ?

Tu t’es déjà posé la question : si Dieu existe, pourquoi l’injustice et la souffrance ? À qui la faute ? La Bible donne des réponses :

Dieu existe, et il est bon et juste, il est le Créateur : « Son œuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice… il n’y a pas d’iniquité en lui ; il est juste et droit. » Deutéronome 32.4

Dieu est souverain : « Moi, je suis l’Éternel, et il n’y en a pas d’autre, moi qui ai fait la lumière et qui ai créé les ténèbres. » Ésaïe 45.7

Pourquoi laisse-t-il l’homme faire de mauvais choix ? Dès le commencement au jardin d’Éden, l’homme a choisi d’écouter la voix du diable plutôt que d’obéir à Dieu ! Il a péché, il a perdu sa relation privilégiée avec Dieu. Et le péché a entraîné la souffrance et la mort. Les guerres n’ont jamais cessé sur la terre. Tout au long de sa vie, l’homme fait des choix égoïstes ! Pourtant « ce qu’un homme sème, il le moissonnera. » Galates 6.7

Mais l’amour de Dieu est infini et il n’est pas insensible à tes problèmes : « Celui qui a planté l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verra-t-il pas ? » Psaume 94.9 – « J’ai vu l’affliction de mon peuple et j’ai entendu le cri qu’il a jeté… » Exode 3.7 Dieu s’occupe de sa créature. Il l’aime trop pour la traiter avec mépris ou indifférence. Par les circonstances douloureuses, il veut parler à ta conscience, réveiller ton cœur :

Le plus grand malheur n’est pas la mort, c’est le jugement qui atteindra ceux qui n’auront pas cru ce que Dieu dit.

Ceux qui ont posé à Dieu des questions douloureuses sont nombreux :

Abraham a interrogé Dieu : « Feras-tu périr le juste avec le méchant ? » Genèse 18.23

Jérémie a demandé : « Pourquoi la voie des méchants est-elle prospère ? » Jérémie 12.1 Asaph pose la même question dans le Psaume 73, mais il sait que Dieu est au courant et qu’il n’a pas encore dit son dernier mot. Oui, Dieu est patient : Connais-tu « … les richesses de sa bonté et de sa patience et de sa longue attente, ne sais-tu pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance. » Romains 2.4 Tu dis : je crie et Dieu ne répond pas ! Mais sais-tu qu’il a déjà répondu ?

C’est la réponse de la croix : Dieu a choisi d’offrir son Fils, le Seigneur Jésus, à la place de l’homme coupable, à ta place. Jésus Christ a pris ta condamnation pour que ton péché soit effacé. La croix de Jésus, ce terrible supplice, ce don si extraordinaire de lui-même, révèle la gravité du péché, la sévérité de la justice divine et son amour immense pour l’homme perdu.

Dieu ne donne pas d’explication à la souffrance, mais il donne ses promesses : « Venez à moi vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. » Matthieu 11.28 Toute épreuve n’est pas un point à débattre, ni une recherche de responsabilité ni un motif d’accusation contre Dieu, mais un appel à la repentance.

Du temps de Jésus, des gens viennent lui raconter un fait divers : le gouverneur a fait tuer des hommes de Galilée. Jésus répond : « Croyez-vous que ces Galiléens étaient plus pécheurs que tous les Galiléens pour avoir souffert de telle manière ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement. Ou ces dix-huit sur qui tomba la tour de Siloé, et qu’elle tua, croyez-vous qu’ils étaient plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement » Luc 13.1-5

Dieu a pris son porte-voix, il t’interpelle par la maladie d’un parent, la mort d’un ami, d’un voisin, il te rappelle que tout à l’heure ce sera ton tour. N’oublie pas que la vie est brève, comme une vapeur, dit la Bible. Si tu t’approches trop du feu, tu ressentiras une douleur salutaire, car elle t’avertit du danger. Par les souffrances qu’il envoie, Dieu veut te faire réflé¬chir : ceux qui sont dans la détresse, dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, il les invite à crier à lui, et « il les délivre de leurs angoisses. » Psaume 107.10-15 Il est temps d’apprendre à connaître le Dieu d’amour qui ne veut que ton bonheur.

REPENS-TOI DONC ET TOURNE-TOI VERS JÉSUS.