Il m'a envoyé pour annoncer aux prisonniers : vous êtes libres

« Il m’a envoyé pour annoncer aux prisonniers : vous êtes libres. » Luc 4. 18
En cage

La panthère tourne en rond derrière ses barreaux, sans s'arrêter. Parfois elle se tapit au fond de sa cage, épuisée. Elle n'a pas choisi d'être prisonnière. Elle a soif de liberté. Elle tourne et retourne, elle cherche une issue. Parfois elle se frotte furieusement contre la clôture solide, elle risque de se blesser. Le fauve n'est pas fait pour rester en cage. Qui lui rendra sa liberté ?

François a commencé à fumer tout jeune, après l'école, avec des copains plus âgés, juste un "joint" de temps à autre. Par désœuvrement, par curiosité, pour faire partie du groupe... Attention, François, c'est de la drogue ! Oui, dit-il, mais de la drogue "douce"... Souvent il est mal à l'aise, il réalise qu'il a pris une mauvaise habitude. Mais il se console en se disant qu'il arrêtera quand il voudra. Il ne s'est pas rendu compte qu'il a maintenant impérativement besoin de son hasch. Avec "ça", il essaie d'oublier, oublier les ennuis, les soucis, les profs, les contraintes... Oublier son passé, déjà si noir, oublier le présent qu'il a peur de regarder en face. Oublier une amitié perdue. Et l'avenir ? Pas d'avenir, pense-t-il ! Tout l'écœure, il s'écœure lui-même.

Le "drogué", comme la panthère, est dans une cage, où il s'est mis lui-même. Devant ses yeux dansent les barreaux, ses barres de "shit". À travers eux, il voit le monde tout déformé. Et il tourne en rond : prendre de la drogue est un moyen de ne penser à rien, de ne pas réfléchir. Car réfléchir mène au désespoir. Mais "se shooter" est-ce la solution ? Cela repousse le problème à demain ! Et demain sera pire qu'aujourd'hui, car les liens seront encore plus forts, les barreaux plus épais. On aura encore moins envie de vivre, moins de goût pour quelque chose. STOP !

Quelqu'un possède la clé de ta cage. Il veut te libérer. Il peut te rendre libre, car Il est libre Lui-même : libre de la mort, car il est passé par la mort et l'a vaincue, libre du mal, de toute passion, car il est le saint Fils de Dieu, pur, juste, sans péché, libre des contraintes et des pressions de la terre, car il a vaincu le monde et Satan, le chef de notre planète.

Il est ressuscité, vivant aujourd'hui. Pourtant il sait ce qu'est le mal, la souffrance. Car il a vécu sur la terre, comme toi et moi, jusqu'à l'âge de 33 ans, incompris de sa famille, de ses amis, rejeté, parce qu'il était différent des autres. Et, comme sa vie pure et irréprochable gênait beaucoup de gens, on l'a condamné injustement, on l'a martyrisé, on lui a fait endurer le supplice de la croix. Jésus Christ est le seul homme juste et bon qui n’ait jamais existé, rempli de douceur, de générosité. Il s'est offert pour payer le prix de ta liberté. Quand il est mort, il a dit : « C'est accompli ! ». Il avait accompli le rachat de mes fautes et des tiennes.

Car avec le péché, ce qu'on gagne, c'est la mort. Mais avec Dieu, ce qu'on reçoit gratuitement, c'est la vie avec lui pour toujours, grâce à l'œuvre de Jésus Christ, notre Seigneur. (Romains 6. 23)

Jésus est sorti du tombeau le troisième jour, preuve que Dieu avait trouvé son œuvre parfaite. On l'a vu vivant pendant quarante jours. Puis il est monté au ciel parce qu'il est Fils de Dieu. De là, il voit tous les hommes, il te voit, il te connaît bien, il sait ce que tu penses, ce que tu ressens. Il désire ton bonheur.

Reconnais que tu es en "cage", demande-lui de te donner la liberté. Auprès de lui, tu trouveras une vie toute neuve. Il remplira de son amour ton vide intérieur. Dis-lui simplement : « Seigneur Jésus, j'ai besoin de toi. Ma vie n’a aucun sens. Viens à mon secours. Sauve-moi. »

Gracié

Simon avait besoin d'argent pour faire face à sa consommation de drogue : comment en gagner à 17 ans ? Il s'est mis à en vendre. Malgré deux condamnations, il restait bien accroché ! Avant sa troisième comparution devant un tribunal, comme il allait avoir 18 ans, il est invité à une réunion dont il ne comprend pas le sens.

« Si quelqu'un n'est né de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu... entend-il, il vous faut être nés de nouveau. » À la fin, il va vers celui qui a parlé et, persuadé qu'il s'agit de réincarnation, il lui dit : « Donnez-moi votre livre et marquez la page où vous avez lu. Ça m'intéresse. »

Rentré chez lui, il relit le chapitre 3 de l'évangile de Jean et comprend son erreur. Mais il désire « voir » le royaume de Dieu et y « entrer », il désire « croire » en Celui que Dieu a donné. Il lit et relit ce chapitre : « Les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises. » Oui, il a aimé les choses qui se font en cachette. Mais il a soif d'une autre vie, une vie nouvelle, propre, honnête, une vie dans la lumière. Et ce soir-là, il comprend que Dieu l'a tellement aimé qu'il a donné son Fils unique, afin que lui, Simon, croie en lui, ne se perde pas loin de Dieu, mais qu'il ait la vie éternelle.

Il est délivré de son ancienne vie. Mais il doit se rendre à son jugement. Il a peur, car il sait qu'il mérite une lourde peine de prison. Pourtant il décide de dire toute la vérité, quelles qu'en soient les conséquences. Il est maintenant en face du juge. Il vient de jurer sur la Bible, ce qui l'a beaucoup impressionné. Silencieusement il crie à Dieu. Maintenant l'audience est presque terminée : Simon n'a rien caché et sa confession a soulagé sa conscience. Le juge lève son marteau. Moment solennel ! Quel sera le verdict ? « Ce que vous avez fait mérite sept ans d'emprisonnement... (silence)... mais vu les circonstances, j'ai décidé de vous faire grâce. » Et le marteau s'abat.

« C'est à ce moment que j'ai compris, dit Simon, ce qu'est la grâce de Dieu. » Dieu ne dit pas : ce que tu as fait n'est pas grave, je suis « le bon Dieu » qui pardonne toujours. Non ! Dieu dit : tu ne mérites que la condamnation, mais tu reconnais tes fautes, tu te repens et tu me fais confiance. Et tu fais confiance à Celui qui a payé à ta place, en Jésus Christ. Je te fais grâce.

« Vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. » Éphésiens 2. 8

Publié le 20.08.1999


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