17 Août 1999 ; la terre tremble en Turquie. - Dans les mois qui suivent, trois cyclones sévissent coup sur coup. Madagascar est balayée par des vents de plus de 300 kilomètres à l'heure ! - Au Mozambique, au Venezuela, en Inde, inondations catastrophiques. - En Éthiopie sécheresse et famine, etc. Partout des morts, des orphelins, des sans-abri, à ne pas pouvoir les compter, et des dégâts difficiles à chiffrer.

Sur la France, le 27 Décembre, s'abat "la tempête du siècle" ; l'imprévisible survient alors que la menace du bogue informatique mobilise les énergies. On s'apprête à fêter splendidement l'an 2000 ; voilà que les forces indomptables de la nature jettent le désordre et la tristesse. C'était "l'apocalypse", diront des automobilistes attardés sur les routes cette nuit-là. D'autres ont vu l'eau les obliger à se réfugier sur les toits. Bilan : maisons et monuments endommagés ou détruits, forêts dévastées pour des décennies, deuils.

On a réagi diversement : effroi, manifestations de solidarité, mais aussi coups de colère, exaspération, débats sur les responsabilités. On a commenté : Dieu se met en colère - la Nature fait entendre sa voix, elle se fâche - C'est une leçon de modestie que les cieux ont donnée à l'homme fier de sa civilisation – L’homme est bien petit et son agitation bien vaine dans un univers qui le dépasse...

... tant de si grandes souffrances et tant de dévastations ? Peut-être avez-vous été touché personnellement ! Soyez assuré de notre sympathie, même si elle est peu de chose devant l'ampleur de ces tragédies.

Oui, pourquoi ? Les raisons dépassent notre compréhension. Nous ne voulons pas répondre ici, mais seulement indiquer quelques pistes pour réfléchir, en nous tournant vers Dieu.

« S'il y avait un Dieu... » dit-on, comme si Dieu était la cause de nos malheurs. Oublie-t-on que la Création est sortie parfaite et belle des mains du Créateur ? Que le mal a résulté d'un choix fait par l'homme et confirmé aujourd'hui (il a écouté le diable au lieu de Dieu !) ? Que le mal, ou péché, a déréglé tout l'ordre de la Création et entraîné catastrophes, maladies et mort ? Cessons de parler en accusateurs et en juges. Ignorer Dieu, puis le dire responsable du mal survenant dans le monde, quelle hypocrisie !

Que ce soit avertissement, châtiment actuel, épreuve de la foi pour les chrétiens (ils ne sont pas dispensés de ces peines), ou cent autres raisons, Dieu sait dans quel but il emploie et dirige ces déchaînements de la nature que nous subissons tous. Vécus en direct ou par les médias, ils ont frappé nos esprits par leur caractère incontrôlable et leur répétition

Quoique bien étreints à la pensée de tant de souffrances, ne pouvons-nous pas trouver dans ces événements un message pour nous tous ?

En libérant un moment "les forces aveugles", le Créateur veut réveiller les hommes engourdis dans le bien-être, le plaisir, l'ignorance ou le mépris. Ce n'est pas la Nature, c'est le Maître de la Nature qui parle, le maître de l'univers et du temps, le maître du destin de l'homme. Il veut notre bien, alors même que nous lui imputons nos maux. Il envoie des signaux d'alarme pour capter l'attention de celui qui l'a rejeté.

Peut-on vivre en ignorant Dieu ?

C'est avec vérité, mais avec grâce qu'il nous préserve. Tant que l'on n'a pas entendu la voix de grâce et de vérité, on n'a pas entendu Dieu.

« La grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. » Jean 1. 17 Lui a montré ce qu'il y a dans le cœur de Dieu : il n'est pas seulement le Tout-Puissant ; il est plein d'une vraie sollicitude pour les hommes et pour leurs besoins profonds ; il a la volonté de remédier à l'état de l'âme morte par le péché, et la volonté de remplir le vide du cœur.

La Vérité ? C'est capital. Dieu serait-il Dieu s'il n'était pas absolument saint ? « Il a les yeux trop purs pour voir le mal. » Habakuk 1. 13 - Devant lui, tout doit être mis en lumière : « Quelle communion y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? » 2 Corinthiens 6. 14 - Strictement aucune ! Que montre-t-elle, cette lumière ?

- Les autres, peut-être ; mais pas moi, dit-on !

- Pourtant la Bible dit : « TOUS ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu. » Romains 3. 22 ... Tous !

- Mais, ce n'est pas absolu ; Dieu est si bon !

- Le Dieu de la Bible est infiniment bon, mais d'une bonté sans compromis ; elle ne s'exerce pas au détriment de sa justice.

Voilà le premier effet de la bonté de Dieu. Dans l'abondance de sa grâce et de sa miséricorde, il peut ôter le mal. Il veut former une relation meilleure que celle que nous avons perdue par le premier péché. Il veut redonner à l'homme la confiance perdue depuis Adam. - Il ne veut pas tout consumer par le tonnerre de sa force.

La repentance envers Dieu s'accompagne de la foi en Jésus Christ. Par son sacrifice, le Christ donne entière satisfaction à Dieu au sujet des péchés des croyants, et il éteint l'action de la justice.

Parce qu’il s'est offert à Dieu, Dieu peut faire grâce librement et richement, tout en étant parfaitement juste ; Il pardonne à celui qui a mis sa confiance en Jésus Christ.

Dieu est le même pour tous les hommes : vérité, justice, bonté, grâce. Le sacrifice de Christ est en faveur de tous les hommes. L'évangile est annoncé à tous les hommes.

- Tous en profitent-ils ? - En profitez-vous ?