Ni bon ni mauvais...

NI BON NI MAUVAIS, ENTRE LES DEUX !

- Jean, tu parais avoir une assez bonne opinion de toi-même, comme d'un homme de bien.

- En réalité, je pense que je n'ai jamais rien fait de vraiment mal ; mais je ne peux pas dire que j'ai fait vraiment le bien. Je suis entre les deux.

- Ne crois-tu pas tout de même que tout fait réel provient d'une cause ?

- Bien sûr.

- Si un homme est bon, d'où cela vient-il ?

- De Dieu, naturellement !

- Si un homme est mauvais, d'où cela vient-il ?

- Peut-être veux-tu dire du diable, ou en tout cas d'une mauvaise cause quelque part.

- Et si un homme est entre les deux... ?

- Et bien… je... suppose... voyons...

- Dis plutôt que tu ne sais pas... À ton avis, si un homme est bon cela vient de Dieu, et s'il est mauvais cela vient d'une cause mauvaise ; tu ne sais pas dire laquelle. Mais toi, tu es à la fois bon et mauvais, ou peut-être, ni l'un ni l'autre ; tu es « entre les deux ». Quelle est la cause ?

Il n'existe pas de troisième « cause » entre Dieu et... la mauvaise cause. Comment expliquer que tu sois un homme « entre les deux » ?

- Beaucoup de gens disent comme moi ; ils ne sont ni bons ni mauvais. Je t'assure, je ne crois pas être un méchant. Pourtant tu jettes un doute dans mon esprit.

- As-tu vu, quelquefois, un billet de banque « entre les deux » ? ni bon ni mauvais, et pourtant valable ?

- Jamais.

- Et bien il n'y a pas plus d'homme « entre les deux » que de billet de banque « entre les deux ». Dieu est absolument saint, infiniment pur ; il juge d'une manière parfaite. L'homme qu'il reçoit dans sa présence doit être entièrement conforme à ses exigences ; il ne peut pas recevoir un homme ni bon, ni mauvais, et le considérer comme bon.

« Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés ? » 1 Rois 18. 2
« Toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas. » Matthieu 12. 25

« Celui qui doute... est un homme incertain (ou double) dans ses pensées. » Jacques 1. 8

« Approchez-vous de Dieu et il s'approchera de vous… purifiez vos cœurs, vous qui êtes doubles de cœur. » Jacques 4. 8

On est juste ou injuste, racheté ou pécheur ; un homme « entre les deux », cela n'existe pas pour Dieu. « Nul ne peut servir deux maîtres. » Matthieu 6. 24 Tu crois pouvoir être « entre les deux », en réalité tu sers l'un ou tu sers l'autre. Il n'y a pas de vie « entre les deux », pas de destinée « entre les deux ».

On est soit un enfant de Dieu, soit un esclave du méchant ; on est pardonné, ou on ne l'est pas ; on est sauvé par la grâce de Dieu, ou l'on est exposé à sa condamnation ; on est prêt pour le ciel, ou l'on est sur le chemin de l'enfer.

Pour Dieu « il n'y a point de juste, non pas même un seul. » Romains 3. 10 À ses yeux, nous sommes tous « mauvais » : nous avons hérité d'une nature pécheresse et nous commettons des péchés, peut-être seulement des « petits péchés ». Bien sûr, Dieu fait une certaine différence entre un homme intègre et un criminel. Mais il est rigoureusement saint : « Nul n'est saint comme l'Éternel. » 1 Samuel 2. 2 « Qui peut se tenir devant l'Éternel, ce Dieu saint ? » 1 Samuel 6. 20

Comment devenir juste et être reçu par lui ?

Se racheter soi-même de tous les péchés que l'on a commis, petits et grands, améliorer soi-même cette nature qui ne peut pas s'empêcher de commettre encore des fautes ? Non ! La Bible donne l'historique détaillé des essais faits pendant des siècles ; ils ont tous échoué. Nous avons la même nature que nos prédécesseurs, nous n'y arriverions pas mieux.

En faveur de ceux qui ne peuvent rien faire, Dieu a tout fait, absolument tout. Il faut lui faire entière confiance. Pour nous racheter de nos péchés et faire de nous des justes, il a envoyé la seule personne capable de prendre notre place, son Fils unique. Jésus Christ, vrai Dieu, est devenu homme parfait, sans péché ; il a subi le châtiment que nous méritions ; son sacrifice peut expier nos péchés. Il les expie pleinement pour tout homme qui croit en Jésus mort pour lui. Et Dieu agrée parfaitement cette expiation.

« Le Christ... a été manifesté une (seule) fois pour l'abolition du péché par son sacrifice... (il a) été offert une (seule) fois pour porter les péchés de plusieurs ». (de tous ceux qui croient en lui) Hébreux 9. 26-28

« Le Fils… en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. » Colossiens 1. 14

Sur cette base, quiconque croit en Jésus Christ, Dieu le couvre d'une justice parfaite, comme d'un vêtement. À ses yeux, l'injuste est devenu juste. Il l'appelle son enfant et lui donne une nouvelle nature morale qui recherche le bien et se détourne du mal (hélas, par moments il revient à ses anciennes habitudes). Pour chaque enfant de Dieu, Jésus Christ prépare une place au ciel. En attendant, il prend soin de lui dans toutes les circonstances de sa vie, même lorsqu'elles sont très difficiles. Le Seigneur Jésus a promis :

« MOI JE SUIS AVEC VOUS TOUS LES JOURS JUSQU'À LA FIN. » Matthieu 28. 20
POURQUOI ?

- Je n'ai que faire de l'évangile, à moins que vous m'expliquiez pourquoi Dieu a permis le péché dans le monde.

- Je peux vous répondre... Dieu l'a permis parce que c'était son choix.

- Son choix !

- Oui, c'était son choix. Il n'a pas choisi le péché, bien sûr ; ce serait horrible de le penser. C'est l'homme qui a choisi le péché, en désobéissant à son Créateur. Mais Dieu a choisi de laisser à l'homme la possibilité de choisir, après l’avoir averti des conséquences.

L'homme est responsable du parti qu'il a pris !

Voilà pour le passé ; nous n'y pouvons rien. Aujourd'hui un autre choix s'offre à nous, comme à nos premiers parents :

CROIRE DIEU ou NE PAS LE CROIRE.

Cette fois c'est à nous de choisir, et pas à un autre. Si vous choisissez de contester contre Dieu jusqu'à la fin de votre vie, Dieu choisira de vous jeter dans les ténèbres de l'enfer. Il dit :

« Ô homme, qui es-tu, qui contestes contre Dieu ? La chose formée dira-t-elle à celui qui l'a formée : Pourquoi m'as-tu ainsi faite ? » Romains 9. 20

Mais, chose inimaginable, Dieu a envoyé Jésus-Christ pour nous délivrer du choix passé ! Si vous choisissez de croire en Jésus-Christ, Dieu vous sauvera pour la vie éternelle.

« Dieu… n'a pas épargné son propre Fils, mais… l'a livré pour nous tous. » Romains 8. 32
« Dieu... a... envoyé son Fils dans le monde... afin que le monde soit sauvé par lui. » Jean 3. 17

« CELUI QUI CROIT EN MOI A LA VIE ÉTERNELLE » (dit Jésus.) Jean 6. 4

« CHOISIS LA VIE. » Deutéronome 30. 19
« VENEZ CAR DÉJÀ TOUT EST PRÊT. » Luc 14. 17

Publié le 20.10.1997


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