Qui nous lèvera un coin du voile ?

Nous désirions tous un monde stable, ordonné et juste. Comment se fait-il que le monde, au tournant du millénaire, soit houleux comme la mer avant la tempête, et que l'on rencontre plus d'angoissés que de satisfaits, jusque parmi les hauts responsables ?

Il n'y a pas si longtemps, l'optimisme était de règle. Mais tout a évolué très vite, et pas comme on l'espérait. Des progrès ? Oui, sans doute, surtout dans le domaine technologique ; certains pour le mieux (médecine), d'autres effrayants (armement, génétique). — Mais ces faits qui collent à la société sans qu'elle puisse s'en défaire, vous les connaissez : la pauvreté montante, les disparités sociales, le chômage à tout âge, les revendications agressives, la drogue banalisée, les scandales, les coups portés contre la famille, l'isolement des individus malgré le perfectionnement des moyens de communication, les dévastations écologiques... Tout se passe comme si la société avait perdu ses repères ; le « système » chrétien n'est bientôt plus en mesure de les lui rappeler, tant il s'essouffle à rattraper le monde plutôt qu'à lui apporter la lumière. — Où allons-nous ?

Si le système chrétien est défaillant, Dieu est le Même, celui qui ne change pas.

L'APOCALYPSE, CE LIVRE PAR LEQUEL IL RÉVÈLE LE PROCHE AVENIR, passait, il y a seulement deux ou trois décades, pour entièrement imaginaire. Aujourd'hui, certaines de ses pages prennent un étonnant accent d'actualité. Les faits contemporains ne sont pas encore l'accomplissement de ces prophéties, mais ils nous y conduisent à grands pas. L'Apocalypse annonce que les jours de la civilisation dont l'homme s'enorgueillit sont comptés ; la fin sera terrible.

MAIS SI L'APOCALYPSE PROPHÉTISE DES MALHEURS pour qui refuse ou néglige Dieu, elle annonce aussi le salut et le bonheur éternel pour qui croit en Jésus Christ. Le Dieu qui est révélé dans ce livre est le Dieu de la Création, le Dieu de l'Évangile, toujours le même,

le Dieu qui nous aime, qui nous parle,

et nous invite à nous convertir, c'est-à-dire à nous tourner vers lui, pour être délivrés. Il veut nous sauver de ces fléaux apocalyptiques et de la mort éternelle.

Plutôt que de nous confier en notre propre justice, ou en notre propre sagesse,

repentons-nous et croyons à l'évangile.

LE PREMIER CHAPITRE NOUS DIT QUE LE MESSAGE VIENT DE

« celui qui était et qui est, et qui vient... Jésus Christ… le témoin fidèle, le premier-né des morts, le prince des rois de la terre. » Apocalypse 1. 4-5

Devenu homme il y a bientôt 2000 ans, il a été dans sa vie l'irréprochable témoin de Dieu. Crucifié par les Juifs et par les Européens, il est ressuscité le troisième jour ; il est le premier-né d'entre les morts, car tous ceux qui ont mis leur confiance lui en ressusciteront aussi. Prince des rois de la terre, il le sera en effet plus tard.

LE VERSET CINQ DE CE PREMIER CHAPITRE CONTIENT CETTE ADRESSE :

« À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang... à lui la gloire et la force aux siècles des siècles. » Apocalypse 1. 5-6

Dieu nous aime ; Jésus Christ nous aime. Mais Dieu n'agit pas de manière arbitraire, il agit selon les règles de sa justice absolue. Cette justice exige le châtiment éternel de tous les perdus, à moins qu'il n'y ait un Sauveur. Le Sauveur dont nous avons besoin, c'est Jésus, le crucifié.

« Par lui vous est annoncée la rémission des péchés. De tout ce dont vous n'avez pas pu être justifié par la loi de Moïse (disons en essayant de vous racheter vous-même), quiconque croit est justifié par lui. » Actes 13. 38-39

Aux CHAPITRES 2 ET 3, Jésus, notre Seigneur, s'adresse aux siens, rassemblés pour porter son témoignage sur la terre. Il les encourage :

« Parce que tu as gardé la Parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière. » Apocalypse 3. 10
« Je viens bientôt » Apocalypse 3. 11

leur dit-il. Voilà une immense consolation pour ceux qui écoutent Dieu et lui obéissent : avant les terribles événements qui s'approchent, le Seigneur vient, il vient chercher tous ceux qui ont cru en lui ils seront toujours avec lui. La même promesse est répétée trois fois à la fin du livre. (Apocalypse 22. 7, 12, 20)

HOMME, D'OÙ VIENS-TU ? OÙ VAS-TU ?

LA SCIENCE éclaire beaucoup de domaines. Mais elle ne nous apprend rien de solide, ni sur l'origine de la vie, ni sur ce qui suit la mort, ni sur Dieu. Chaque découverte pose plus de questions qu'elle n'en résout. La sagesse humaine nous laisse dans le vague, nous abandonne à des hypothèses.

SEULE LA BIBLE, PAROLE DE DIEU, nous apporte la vérité. Elle a raison de nous répéter qu'il faut nous réconcilier avec Dieu. Elle a raison encore quand elle dit que les hommes se sont fourvoyés dans leurs vains raisonnements, et que, se vantant d'être sages, ils sont devenus fous. (Romains 1. 22) L'homme a voulu se passer de Dieu. Il a osé dire par la voix de l'un de ses grands philosophes : « Dieu est mort ». C'était proclamer son propre malheur, car l'enfer ce n'est rien d'autre que l'absence définitive de Dieu.

BEAUCOUP RESSENTENT LE VIDE MORAL ET SPIRITUEL que laisse la science dans leur cœur. Elle a accru le confort, façonné la société ; mais science et société passent à côté du vrai but de l'existence.

AMI, EST-CE QUE VOUS VOUS POSEZ CES QUESTIONS : d'où est-ce que je viens ? où est-ce que je vais ? qui remplira mon cœur ? qui donnera un but à ma vie ?

Alors le Dieu Sauveur vous cherche pour vous donner ses riches réponses.

Il est notre Créateur ; c'est de lui que nous venons, et il sait ce qu'il nous faut. Nous sommes ainsi créés que c'est de lui que nous avons besoin. « Dieu fait sentir à l'âme qu'il est son unique bien, que tout son repos est en lui, qu'elle n'aura de joie qu'à l'aimer. » (Pascal) La vraie vie c'est le connaître, lui, seul vrai Dieu, et celui qu'il a envoyé, son Fils Jésus Christ (Jean 17. 3) : c'est la vie éternelle. Dieu la donne dès maintenant à quiconque se reconnaît pécheur au fond de son être, et le confesse à Dieu, en croyant en Jésus mort pour ses péchés. Dieu accorde alors le pardon, la paix et la liberté ; il comble le vide, il remplit le cœur de son amour, il donne des certitudes. Servir celui qui a donné sa vie pour nous, voilà le grand but de la vie. - Plus de recherche angoissée pour qui se confie en Dieu.

« Au lieu de la paix, j'avais amertume sur amertume ; mais toi, tu as aimé mon âme, la retirant de la fosse de destruction, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. » Ésaïe 38. 17

Publié le 20.02.1994


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