Je ne donnerai pas ma gloire à un autre

« Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. » Ésaïe 42. 8

L'EXISTENTIALISTE ET DIEU

Walker Percy, romancier américain, obtint son premier prix littéraire en 1962. Il écrivit environ quatre-vingt romans à succès. Il se fit connaître par ses études sur l'existentialisme. Cette philosophie fait de l'existence présente de l'homme le centre duquel tout découle et vers lequel tout revient. Percy cherchait continuellement quelque chose à quoi s'accrocher, tout en croyant fermement qu'il n'existait rien de tel.

Percy mourut en 1990. Dans une notice biographique le concernant, on a pu lire avec surprise une déclaration qu'il fit à l'occasion d'une interview. On lui demandait :

- Comment comprendre la vie ?

- Dans cette vie, dit-il, il y a beaucoup trop de tourments… En arrivant à la fin de la mienne, je ne peux plus répondre : La vie, c'est faire de l'homme le centre de tout, et faire de son épanouissement le but de tout ; c'est sortir de toute difficulté par les seules forces de l'homme, avec l'aide de la science, mais sans Dieu.

Cette théorie ne marche pas... La vie est à la fois un mystère, et une grande joie. Il ne faut s'attacher à rien de moins qu'au mystère infini et à la joie infinie, c'est-à-dire à Dieu. Pour moi, c'est ce que je demande. Je ne veux pas me satisfaire de moins que cela. Jacob a rencontré Dieu ; il a saisi qui il était, au moins un peu, et n'a pas voulu le laisser partir sans qu'il lui dise son nom, et qu'il le bénisse. (Genèse 32. 24-30) Pourquoi nous contenter de moins que cela ?

Walker Percy a-t-il finalement reçu la connaissance du Seigneur Jésus Christ comme Sauveur ? La notice ne le dit pas. Mais une chose est certaine, sa recherche l'a amené à reconnaître la valeur éternelle de la relation de l'homme avec Dieu et le caractère frauduleux de cette espèce de religion qui consiste à mettre l'homme au-dessus de tout, à la place qui n'appartient qu'à Dieu.

Savez-vous que tout le bien que nous avons nous vient de Dieu ? C'est lui qui a créé les cieux et la terre selon sa volonté et par sa puissance. Dans son amour, il les a préparés pour être le cadre idéal de notre vie. Parce qu'il est saint, il y a placé l'homme dans un ordre moral parfait. Le bonheur de l'homme consistait à rendre honneur à son Créateur, et à demeurer dans sa communion.

Mais non, l'homme a voulu se rendre indépendant de Dieu ; il lui a désobéi ; voilà le premier péché ! La suite n'a pas manqué : croyant s'être libéré, l'homme a pris la place centrale, celle de Dieu. Et lorsque le Fils de Dieu est venu sur la terre, on l'a crucifié. — Tel le premier homme, tels les hommes de tous les siècles, jusqu'au XXe !

Que faire ? Revenir à Dieu de tout son être, et reconnaître qui il est, non plus seulement le Créateur, car ce n'est pas ainsi qu'on rentre en relation avec lui, mais le Sauveur. Il nous faut être réconciliés avec ce Dieu souverain dont nous avons méprisé les droits et l'amour.

« Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes... Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » 2 Corinthiens 5. 19-20

Avec insistance, avec amour, Dieu nous offre la réconciliation, mais sur une base juste. Il ne dit pas : Vous êtes innocentés ; j'oublie le passé. — Non ! C'est à celui dont le péché est ôté par le sang de Christ que Dieu pardonne. Christ, le seul homme sans péché, a été traité comme le péché devait l'être. Et celui qui croit en lui, Dieu le compte comme juste ; la réconciliation est prononcée.

« Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait « péché » pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui. » 2 Corinthiens 5. 21
JÉSUS CHRIST EST VRAIMENT DIEU

• Que signifient les premiers versets de l'évangile selon Jean, où Jésus Christ est appelé la Parole, car il révèle Dieu

« Au commencement était la Parole. » Jean 1. 1

Lors du tout premier commencement de la création, la Parole existait déjà ; elle précède toute création : Jésus Christ est éternel !

« et la Parole était auprès de Dieu. » Jean 1. 1

Il existait deux personnes éternelles, l'une auprès de l'autre. Jésus Christ est une personne distincte !

« et la Parole était Dieu. » Jean 1. 1

Jésus Christ est Dieu !

« Elle était au commencement auprès de Dieu. » Jean 1. 2

Lors du tout premier commencement, Jésus Christ était déjà une personne distincte !

En résumé, Jésus Christ est Dieu, une personne divine, éternelle et distincte !

• Mais « nous savons… qu'il n'y a point d'autre Dieu qu'un seul. » 1 Corinthiens 8. 4

Oui, un seul Dieu, mais en trois personnes de même nature, le Père, le Fils (la Parole), et le Saint Esprit.

JÉSUS CHRIST EST VRAIMENT HOMME

• Continuons à lire le début de l'évangile selon Jean.

« Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous. » Jean 1. 14

Cette personne qui existait déjà avant le commencement, le Créateur lui-même, a pris place dans la création ; pour cela, elle est devenue ce qu'elle n'était pas, un homme, mais un homme en qui il n'y a jamais eu la moindre ombre de péché ; un homme sans jamais cesser d'être Dieu :

« Le Fils unique, qui EST dans le sein du Père. » Jean 1. 18

La Parole, personne divine, le Fils unique du Père, demeure continuellement dans l'amour du Père : il y demeurait avant la création, il y est demeuré en devenant homme, il y demeure pour l'éternité.

• La personne divine qui s'est faite homme est le même Dieu que celui qui était connu sous le nom de Yahvé, ou Jéhovah, ou l'Éternel dans l'Ancien Testament :

- 700 ans avant le Christ, le prophète Ésaïe a une vision :

« Je vis le Seigneur assis sur un trône haut et élevé... Des séraphins se tenaient au-dessus de lui... Et l'un criait à l'autre... : Saint, saint, saint est l'Éternel des armées. » Ésaïe 6. 1-3

Lorsque le Christ est venu, nous apprenons qui est l'Éternel des armées ; c'est Jésus Christ :

« Ésaïe dit ces choses parce qu'il vit sa gloire. » Jean 12. 41 (la gloire de Jésus Christ)

- Celui en qui il faut croire est une seule et même personne, qu'il soit appelé Éternel ou Seigneur Jésus :

« Quiconque invoquera le nom de l'Éternel sera sauvé. » Joël 2. 32 (Ancient Testament)

« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » Romains 10. 13 (Nouveau Testament)

Connaître Dieu, cela dépasse infiniment notre intelligence humaine. Si nous pouvions comprendre Dieu, nous serions comme lui. Mais il est infini ; et nous, nous sommes des créatures limitées. Ce que nous savons de Dieu, c'est ce qu'il lui plaît de nous révéler, dans sa bonté, par le moyen de son Fils : « Le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui l'a fait connaître. » Jean 1. 18 Recevons par la foi les mystères de la connaissance de Dieu et de son Fils tels que nous les trouvons dans la Bible ; ayons un cœur simple, rempli de gratitude et d'adoration.

Publié le 30.01.1994


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