Le Bon Berger

Un berger raconte

30, 31, 32… Oh non ! Il me manque un mouton. Voyons, lequel est-ce ? Ah, oui, c’est un agneau. Encore un de ces coquins qui s’est échappé !

Ils sont vraiment incroyables ! Ces petits aiment aller où ils veulent et cela leur attire des ennuis.

Si seulement je pouvais le retrouver avant qu’il ne soit trop tard !

Un promeneur raconte

Je suis rentré tard à la maison, mais j’ai fait une belle rencontre.

J’ai croisé le berger de la vallée qui marchait avec un agneau blotti dans les bras. Ce dernier dormait d’un sommeil paisible et pourtant sa toison (=son poil) était pleine de sang, tout comme les mains qui le portaient !

Le berger m’a raconté qu’il avait cherché son animal pendant des heures. Il l’avait appelé sans arrêt mais il ne l’entendait pas et ne le voyait pas.

Finalement, alors que la nuit tombait, son agneau s’est enfin mis à bêler et il a pu le trouver.

Il s’était coincé derrière un tas de bois envahi de ronces. Le berger a dû écarter les branches, les ronces et les épines les unes après les autres pendant vingt minutes avant de pouvoir le dégager !

Ses mains sont complètement abîmées mais il ne semble même pas s’en apercevoir. Et il regarde son petit agneau avec tant d’amour !

La Bible (la Parole de Dieu) raconte
« Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a cent brebis et en a perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux ; puis, de retour à la maison, il assemble les amis et les voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue.
Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. » Luc chapitre 15 versets 3 à 7

Voici quelques explications :

- « un pécheur » : quelqu’un qui désobéit à la volonté de Dieu, même pour un seul détail, (Nous sommes donc tous concernés.)

- « se repent »/se repentir : se tourner vers Dieu et reconnaître que l’on est pécheur,

- des « justes » : (dans ce passage) des personnes justes à leurs propres yeux.

Le berger raconte encore

Les gens ne peuvent pas comprendre, que je veuille à tout prix chercher cet agneau jusqu’à ce que je l’aie trouvé… même si cela me demande beaucoup de temps, d’énergie et de souffrances.

Non, les gens ne peuvent pas comprendre, parce qu’ils ne savent pas que cette histoire, c’est en fait la mienne !

Moi aussi, quand j’étais jeune, je voulais agir à ma guise et faire ce que je voulais, quand je le voulais. Cela m’a mené loin, très loin !

Cela ne sert à rien d’en parler. Ce qu’il est important de savoir, c’est qu’au début, tout semblait beau. Mais, plus le temps passait, plus je me trouvais mal intérieurement. Ce n’était pas le « bon » chemin pour moi.

Alors j’ai essayé de m’en sortir seul. Mais je n’ai pas réussi, malgré tous mes efforts. Et le découragement m’a envahi : « Qui pourrait m’aider ? »

Ce que je ne savais pas, c’est que quelqu’un m’aimait, voulait m’aider et me cherchait depuis longtemps. C’était Jésus, le Fils de Dieu.

Mais c’est seulement quand j’ai poussé mon cri de désespoir, quand j’ai enfin reconnu que je ne pouvais pas m’en sortir seul, qu’il s’est approché.

Patiemment il a écarté tout ce qui me retenait prisonnier. Il a persévéré jusqu’à me rendre libre. Puis il m’a pris dans ses bras d’amour.

J’ai ensuite compris combien ce divin Berger a souffert pour moi, pour me délivrer du « piège » où j’étais tombé.

Jésus dit : « Moi, je suis le bon berger : le bon berger laisse sa vie pour les brebis. » Jean 10. 11

J’ai compris que Jésus est venu dans le monde pour moi. Il a souffert et il est mort sur une croix pour effacer mes péchés, mes manquements à la volonté de Dieu. Il a tout accompli pour moi.

Il m’a aussi aidé à mettre ma vie en ordre, devant Dieu et devant les hommes.

Maintenant je désire écouter la voix du « bon Berger » quand il me parle. Car c’est lui qui connaît tout, qui sait où sont les meilleurs endroits pour moi ! Alors, tous les jours, je lis la Bible, je prie. Je me laisse envahir par sa présence et j’essaie de suivre le chemin qu’il me montre. Je lui demande de m’aider à lui ressembler et à faire ce qu’il désire.

Oui, réellement, « l’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » Psaume 23. 1

Et le sais-tu ? Jésus veut aussi être ton berger ! Il t’appelle !

Publié le 21.02.2015


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Le Bon Berger