« Moi, je t'ai aimé », dit Dieu

« Moi, je t'ai aimé », dit Dieu. Apocalypse 3. 9


Sauvé de l'enfer

Rinaldo, à vingt-trois ans, est le chef incontesté d'un gang de mauvais garçons brésiliens de Sao Paulo. Pendant un cambriolage important, il est emprisonné et torturé. En prison, sa tante vient lui parler de Dieu. Rinaldo promet à Dieu de devenir missionnaire, s'il lui permet de sortir de cet enfer. D'une façon inexpliquée il est libéré. Mais une fois sa liberté retrouvée, il oublie sa promesse et s'enfonce dans des crimes toujours plus graves. Il se met même à voler des avions... Dieu continue de l'appeler, mais il résiste : "Je suis né bandit, je mourrai bandit", dit-il. Mais un jour avec la mort aux trousses il se réfugie en pleine campagne dans un foyer chrétien pour jeunes de la rue. C'est la troisième personne qui lui dit : "Rinaldo, Dieu t'aime. Il a de grands projets pour ta vie !" Au bout de six semaines, il n'en peut plus d'entendre toujours parler de Dieu et de Jésus, de subir la prière et la lecture de la Bible, il décide de s'en aller...

- J'ai besoin de retrouver mon gang, et la liberté. Je ne suis pas à ma place ici, dit-il au responsable.

- Je ne te retiendrai pas, Rinaldo, répond-il, mais permets-moi de prier avec toi avant ton départ.

Pendant qu'une prière profonde et fervente monte du cœur de Salviano vers le ciel invisible, un combat terrible fait rage en Rinaldo. Toute sa vie, comme un film, repasse devant lui. C'est comme si une voix commentait chaque scène, comme si Dieu lui parlait : « Te souviens-tu quand, à quinze ans, tu as fait ton overdose de cocaïne ? Tu as crié vers moi, et je t'ai gardé de la mort. Car je suis un Dieu miséricordieux qui ne prend pas plaisir à la mort du méchant. Et à dix-huit ans te souviens-tu de la main qui a détourné les balles des policiers ? Je t'ai protégé, parce que je t'aime. Et quand tu as été libéré de la prison au bout de six mois parce que tu m'en avais supplié, tu n'as pas tenu ta promesse, mais moi, je tiens parole, car je suis un Dieu fidèle et je ne peux pas me renier moi-même. Et quand tu voulais te jeter d'un pont et que je t'ai fait penser à ton frère à la dernière seconde. Je t'aime tant, Rinaldo, que j'ai donné mon Fils pour toi, pour que tu ne sois pas perdu, mais que tu aies la vie éternelle... J'ai payé le prix de ta libération, Rinaldo, afin que tu puisses vivre. Je peux te changer. Si tu me confesses tes péchés, je peux vraiment changer ta vie. Tout deviendra nouveau. Es-tu prêt à saisir ma main, Rinaldo, es-tu prêt ? »

Salviano a fini sa prière, et Rinaldo, terrassé, le visage inondé de larmes, ne bouge pas.

- Tu peux partir, maintenant.

- Non, je... voudrais accepter Jésus... Comment je peux faire ?

- Dis-le-lui tout simplement. Tu n'as pas besoin de moi. C'est tout à fait privé entre Dieu et toi.

Rinaldo a trouvé un coin de forêt et commence à dire : "Jésus...". Comme il se sent sale et indigne devant un Dieu si grand, si bon ! Il a sangloté longtemps, puis les mots ont jailli directement de son âme.

Rinaldo est retourné vers ses anciens copains avec sa Bible pour leur expliquer le changement de sa vie. C'était très dangereux, mais Dieu l'a protégé. Il a trouvé du travail. Puis il a décidé de se présenter à la police, ce qui était encore plus difficile, car il savait qu'il serait renvoyé en prison pour des années. Mais il avait dit à Dieu : "Si tu le veux, fais de moi un missionnaire..." Et Dieu l'a envoyé dans le terrible pénitencier d'Araras pour deux ans. Il savait que ce serait la bataille la plus dure de sa vie. Sa Bible est devenue son arme et sa cellule son église. Jour après jour, il a expliqué à ses compagnons le sens de Jean 3. 16 : « Dieu a tant aimé le monde... (Il nous aime sans condition...) qu'il a donné son Fils unique... (Jésus, son seul Fils, par sa mort a tout payé ; Jésus a accepté de se laisser clouer sur une croix pour moi...) afin que celui qui croit en lui ne meure pas, mais qu'il ait la vie éternelle... » "Il est le seul qui t'aime autant. C'est la plus belle déclaration d'amour de Dieu pour toi !". Et l'un après l'autre les prisonniers, même les plus durs, se tournaient vers Jésus.

Maintenant Rinaldo a été libéré. Il travaille dans une mission chrétienne pour les jeunes sortis de prison. Il continue de témoigner que le Seigneur Jésus l'a porté en toutes circonstances et dans tous les dangers. Oui, à travers l'enfer, Dieu a eu la victoire.

(L'enfer, ici, c'est le vice et la souffrance qui règnent dans le gang. - Le vrai enfer, c'est le lieu des souffrances éternelles après la mort).

Où est le trésor ?

C'était un vase en porcelaine de l'arrière-grand-mère, un héritage très précieux. Il reposait sur la cheminée, mais la fillette de cinq ans qui le regardait avec admiration avait envie de toucher la guirlande de boutons de rose en relief. Elle fit tomber le vase sur le sol, il se brisa en mille morceaux. Au bruit, la maman accourut. "J'ai... cassé le vase ! Pardon, maman !" sanglotait la petite, regrettant sa bêtise. Sa mère lui dit : "Oh, je croyais que tu t'étais fait mal !" Elle prit son enfant dans ses bras jusqu'à ce que ses pleurs s'arrêtent. Elle lui dit alors : "N'oublie jamais que mon trésor, c'est toi."

Le Seigneur te dit encore : « Je t'aime d'un amour éternel, c'est pourquoi je t'attire avec bonté... » Jérémie 31. 3 Viens à moi... « Tu es devenu précieux à mes yeux... et moi, je t'ai aimé... Ne crains pas, car je suis avec toi... » Ésaïe 43. 4

Connais-tu l'immense amour de Dieu pour toi ? As-tu répondu à son amour ? Peux-tu dire, comme l'apôtre Paul : « ...Le Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » Galates 2. 20 ?

Publié le 20.10.2006


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