Penses-tu... que tu échapperas... ?

« Penses-tu... que tu échapperas au jugement de Dieu ? » Romains 2. 3

Sauvé par le sang de l'agneau pascal

C'est la nuit ! Nuit de terreur sur l'Egypte où Dieu a envoyé son Ange, l'épée à la main, pour frapper chaque premier-né. Nuit de la délivrance pour les esclaves hébreux rachetés, libres, ils vont se mettre en marche vers leur patrie. Pour obéir à Dieu, ils ont sacrifié un agneau et, avec une branche d'hysope, ils ont mis son sang sur l'encadrement de leur porte, car Dieu a dit : « Je verrai le sang et je passerai par-dessus vous » sans vous détruire. (Exode 12) Un agneau est mort à la place de chaque fils aîné, un agneau sans défaut, choisi et préparé tout exprès. C'est la première pâque. Cet agneau est une image du Seigneur Jésus « l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Jean 1. 19 Tous ont mérité la condamnation, Égyptiens et Hébreux, « il n'y a pas de différence, car tous ont péché. » Romains 3. 22 Et le péché mérite la mort.

Mettre le sang de l'agneau sur sa porte, c'est croire que Dieu va frapper, croire que le sang peut protéger de la mort, c'est prendre Dieu au mot et agir en conséquence ; c'est cela, la foi.

Tu es pécheur, comme tout homme, et sous le coup de la condamnation, « car le salaire du péché, c'est la mort. » Romains 6. 23 Tu as besoin d'être sauvé de la mort. Seul le sang de Jésus Christ a le pouvoir de te protéger du jugement, car Dieu a estimé que « le sang de Jésus Christ, son Fils, nous purifie de tout péché. » 1 Jean 1. 7 « Notre pâque, Christ, a été sacrifié. » 1 Corinthiens 5. 7

Sous la protection de la ceinture rouge

"Les voici, ils arrivent... Ils sont des centaines !" Les habitants terrorisés crient pour annoncer l'invasion d'une armée de rebelles. Le pillage et la destruction ont commencé. Que faire, sinon fuir ?

"À la mission, cria quelqu'un, courons à la mission. Les grands murs protégeront un peu nos femmes et nos enfants."

Bientôt la station est envahie par une foule de gens affolés qui demandent de l'aide. Le missionnaire ne peut rien pour leur protection, mais il sait prier. C'est ce qu'il fait : "Dieu seul peut nous sauver" dit-il. Déjà s'élèvent les clameurs des bandits, massacrant tout sur leur passage. Tout près, une voix vocifère : "Où est l'étranger ? Je veux voir l'étranger !" Le missionnaire garde calme et confiance, malgré ses craintes. Après avoir fermé la porte derrière lui, il sort à la rencontre de la troupe menaçante et de son sinistre chef.

- "Me voici, dit-il tranquillement.

- C'est toi, le missionnaire ? Il ne t'arrivera aucun mal, lui dit-il, ni à toi, ni à ceux qui vivent dans ta maison. Il y a quelques mois, un docteur étranger m'a soigné et guéri, alors que tous m'avaient abandonné. Je veux te protéger maintenant. Tiens, prends ceci." Il déroule alors sa large ceinture rouge et la donne au missionnaire étonné et reconnaissant. "Attache-la bien en vue, ajouta-t-il, ta maison sera épargnée."

Toute la ville est saccagée, mais personne n'approche de la station sur laquelle flotte la ceinture rouge.

À l'abri du cordon écarlate

Juste avant d'entrer dans le pays de Canaan que Dieu a promis de leur donner, les Israélites envoient deux espions à la ville de Jéricho qu'ils se préparent à conquérir. Rahab, une femme de la ville, dont la maison est bâtie sur le rempart, les reçoit et les cache aux yeux des autres habitants qui se sont lancés à leur recherche. Quand on vient lui demander : "Où sont ces espions ?" Elle répond : "Ils sont partis dans la nuit juste avant qu'on ne ferme la porte de la ville... Poursuivez-les, vous allez les rattraper." Alors elle monte sur le toit en terrasse de sa maison, où elle les a cachés sous de la paille. Pourquoi ? Elle sait que Dieu leur a donné le pays. Elle a entendu raconter l'histoire de leur peuple, comment Dieu l'a conduit de victoire en victoire. Elle croit en Dieu. (Josué 2)

Comme elle a très peur, ainsi que tous les habitants de la ville, elle fait jurer aux espions de protéger sa maison et sa famille, quand ils viendront détruire Jéricho. Elle les fait descendre à l'extérieur de la muraille. Avant de partir, ils lui disent : "Attache ce cordon écarlate à la fenêtre par laquelle tu nous as fait descendre et rassemble auprès de toi toute ta famille. Si quelqu'un sort de la maison quand on prendra la ville, nous serons quittes de notre serment."

Quelques jours plus tard, quand les murailles s'écroulent, seule la maison de Rahab est épargnée, ainsi que tous ceux qui se sont mis à l'abri de la corde rouge.

« Par la foi, Rahab, la prostituée, ne périt pas avec ceux qui n'ont pas cru, ayant reçu les espions en paix. » Hébreux 11. 31

Ne trouves-tu pas que ces deux histoires se ressemblent beaucoup ?

Ceux qui se sont mis à l'abri de la ceinture ou de la corde rouge ont été sauvés de la mort. Tu as sans doute pensé que Rahab n'était pas recommandable, car elle a trahi et menti pour protéger les espions. Oui, ce sont des péchés. Mais ce qui est remarquable en elle, c'est sa foi : elle a choisi Dieu, le seul vrai Dieu, persuadée qu'il remporterait la victoire. Elle lui a fait entièrement confiance, puisqu'elle a attaché immédiatement la corde à sa fenêtre. Elle savait que le jugement allait tomber sur la ville. Il n'y avait pas de temps à perdre.

Aujourd'hui le jugement vient sur notre monde, aussi sûrement qu'autrefois sur Jéricho, comme Dieu l'a annoncé.

« Penses-tu... que tu échapperas au jugement de Dieu ? » Romains 2. 3

Oui, il existe un moyen : c'est le sang de Jésus Christ, le sang de sa croix, qui nous protège de la juste colère de Dieu contre notre péché : « Vous avez été rachetés... par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache. » 1 Pierre 1. 19

Publié le 20.05.2005


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