Laissez venir à moi les petits enfants

« Laissez venir à moi les petits enfants. » Matthieu 19. 14

Viens à Jésus

Tu aurais aimé marcher à la rencontre du Seigneur Jésus, quand il était sur la terre. Il disait : « Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas, car à de tels est le royaume des cieux. » Matthieu 19. 14-15 Il les prenait dans ses bras et les bénissait. Il savait consoler, essuyer les larmes, les aimer vraiment. Tu aurais pu courir à sa rencontre, mais pas Émilie. La petite fille ne pouvait pas courir, ni marcher. À neuf ans, elle avait subi beaucoup d'opérations des bras et des jambes à la suite d'une paralysie. Elle aimait de tout son cœur le Seigneur et elle savait le prier avec des mots tout simples. Avec ses grands yeux bruns et son sourire malicieux, elle s'attirait la sympathie de tous. Qu'est-ce qui la distinguait des autres petites filles ? Émilie était dans un fauteuil roulant rose et avait un immense courage. Elle avait eu déjà beaucoup d'épreuves et de déceptions. À cinq ans elle pleurait et criait : « À quoi sert d'avoir des jambes, si c'est seulement pour "faire joli" ? » On avait voulu la mettre dans une classe spécialisée, mais elle avait refusé d'y aller. Elle ne voulait pas être considérée comme une handicapée. Grâce à sa détermination, elle suit une scolarité normale. Quand quelque chose lui fait mal ou la peine, elle dit tout au Seigneur. Elle le connaît bien : « Il est mon Sauveur. Il est mort pour moi sur la croix. Il veut aussi te sauver. » Elle sait rendre présentes les réalités éternelles : "Mon corps actuel est seulement pour quelque temps et pour la terre ; Dieu me l'a donné pour toucher la vie d'autres gens comme moi. Je dis merci à mes parents qui s'occupent de moi tout le temps : pour me brosser les dents, me doucher, me peigner, m'habiller, me faire manger, me mettre dans mon fauteuil... Jésus aime tous les enfants, qu'ils soient noirs ou blancs, sourds ou aveugles, infirmes ou non, il les aime tous sans exception."

Son verset préféré est : « Pour les hommes, c'est impossible ; mais pour Dieu toutes choses sont possibles. » Matthieu 19. 26

L'histoire de la Bible qu'elle aime beaucoup c'est celle de Marc 2. 1-12 : Jésus est à la maison à Capernaüm. Beaucoup de monde se rassemble, et il ne reste plus de place, ni dedans, ni dehors. Jésus leur annonce la Parole de Dieu. Quatre personnes portent un homme paralysé qu'ils veulent amener à Jésus. Mais ils ne le peuvent pas à cause de la foule. Alors ils enlèvent une partie du toit au-dessus de l'endroit où Jésus se tient. Par ce trou, ils font descendre le paralysé couché sur sa natte. Quand Jésus voit leur foi (il a vu aussi leur imagination et leur engagement), il dit au paralysé : « Tes péchés sont pardonnés ». Il lui dira aussi : « Je te le demande, lève-toi, prends ta natte et rentre chez toi ». Aussitôt l'homme se lève devant tout le monde, il prend sa natte et sort. Tous les gens sont très étonnés et disent : "Nous n'avons jamais vu chose pareille ! Vraiment, Dieu est grand !"

Émilie sait que sa plus grande victoire, c'est d'avoir confié sa vie à Jésus. Elle dit : "Je pense que la chose la plus importante dans notre vie, c'est d'avoir une relation personnelle avec Jésus Christ, pour pouvoir aller au ciel. Là, je n'aurai plus besoin de fauteuil ! Je ne sais pas ce que Dieu veut faire de ma vie, mais ce sera quelque chose de spécial..."

Qu’est-ce que le corps ?

Sur la terre nous habitons dans un corps ; ce n'est qu'une enveloppe, comme une tente qui sera détruite un jour, ou comme un vase de terre. Nous qui croyons en Jésus Christ, « nous avons ce trésor (la présence glorieuse de Christ) dans un vase de terre, afin que l'excellence de la puissance soit de Dieu, et non pas de nous. » 2 Corinthiens 4. 7 Mais nous le savons, nous avons dans les cieux une maison qui dure toujours. Pour aller avec le Seigneur, nous quitterons ce corps infirme, dans lequel nous gémissons et souffrons. Dieu le transformera en un corps de gloire, comme celui de Jésus ressuscité. L'essentiel, c'est ce qui ne se voit pas, l'être intérieur, et ce que Dieu fait briller en chacun, si on le laisse faire. Un artiste peintre aime bien ses vieux pinceaux, aux poils usés, aux manches écaillés. Un outil a peu d'importance en soi, mais placé entre de bonnes mains, il peut créer un chef d'œuvre. C'est ce que Dieu veut faire de nos vies, accablées de soucis, de souffrances, de désespoir parfois, car il dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans l'infirmité ». L'apôtre Paul ajoute : « Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi... Car quand je suis faible, alors je suis fort. » 2 Corinthiens 12. 9-10

Quant à ceux qui ne croient pas encore en lui, Jésus s'adresse à eux, à toi peut-être :

Veux-tu être guéri ? (Jean 5. 6)

Quelle drôle de question ! Quand l'homme paralysé depuis 38 ans, couché au bord du bassin de Béthesda, a entendu la question de Jésus, il a dû faire un choix. Il a répondu : "Je n'ai personne pour m'aider...". Il désirait la guérison. Le Seigneur le guérit.

Mais l'homme que je voyais étendu près d'une des portes de la vieille ville, sous le soleil, mendiait. Quand passait un touriste, il remontait d'une main sa jambe de pantalon et découvrait une plaie couverte de poussière, tout en tendant l'autre main d'un air triste. Il fallait soigner cette blessure ! À l'hôpital d'en face, il aurait pu recevoir tous les soins nécessaires. Un ami m'a expliqué que cet homme était là tous les jours et qu'il ne voulait pas aller mieux, car il gagnait sa vie avec sa blessure.

Suppose que Jésus te demande : "Veux-tu être guéri ; ton âme, ton esprit, ton corps ont besoin de guérison", en ajoutant :

« Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi je vous donnerai du repos... le repos de vos âmes. » Matthieu 11. 28-29

Lui réponds-tu : « Guéris mon âme, car j'ai péché contre toi » Psaume 41. 4 ou bien : "je n'ai pas besoin de toi" ?

Pourtant « le châtiment (la punition) qui nous procure la paix est tombé sur lui et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Ésaïe 53. 5

Publié le 20.02.2004


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