Christ nous a placés dans la liberté

« Christ nous a placés dans la liberté. » Galates 5. 1

Prisonnier dans la cave

Stephen, à sept ans, est venu avec ses parents à la campagne. Que de choses passionnantes à observer pour un enfant de la ville ! Il furète dans l'étable, la grange, le poulailler...

Un jour, la trappe de la cave est ouverte, maintenue par un morceau de bois. Bonne aubaine pour un garçon curieux ! Stephen descend l'escalier. Il est à peine en bas que la porte se referme bruyamment, il se retrouve dans le noir. Il essaie longtemps de soulever la trappe. Peine perdue ! II se met à appeler, à crier, mais personne ne l'entend. Il frappe avec ses poings. En vain ! Il est tout tremblant, en sueur, il a très peur. Stephen est prisonnier, il ne peut se délivrer tout seul. Mais son père le cherchait. Il entend ses cris et vient vite le délivrer. Il le prend dans ses bras et le console.

Sais-tu que tu es prisonnier, toi aussi ? Si tu n'appartiens pas au Seigneur Jésus, tu es esclave de Satan, le diable, qui te retient dans ses « chaînes », dans les ténèbres. Tu ne peux pas te délivrer de tes péchés, du mal que tu fais. Mais il existe un Sauveur, Jésus Christ : il est venu « alors que nous étions sans force » pour mourir sur la croix, pour nous pécheurs, et nous donner sa vie. Romains 5. 6-10 Il est le Sauveur de ceux qui se confient en Lui. Quand Stephen a crié au secours, son père qui l'aimait n'a pas hésité à le délivrer. Dieu t'aime, il attend que tu reconnaisses ton besoin d'être sauvé : « Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai. » Psaume 50. 15

Comment sortir de cette prison ?

Condamné à perpétuité, le prisonnier S. écrit : « Pendant dix ans, j'ai fait des plans pour m'échapper de cet endroit sinistre. Dix ans où je n'avais pour me soutenir que mes projets de vengeance et ma haine contre la société et les hommes ! Dix ans où, jour après jour, j'ai rêvé de la vie que j'aurai au-delà des hauts murs gris ! Et un jour, je tourne le bouton de la radio : c'est une émission chrétienne. Un verset de la Bible m'atteint au cœur : « Quiconque pratique le péché est esclave du péché... Si donc le Fils (de Dieu) vous affranchit, vous serez réellement libres. » Jean 8. 34-36 Et les enseignements de ma mère me reviennent avec force. C'était comme si Dieu me disait : tu es prisonnier, oui, mais ta prison, ce n'est pas ces murs, cette cellule, c'est ton âme esclave du mal. Alors je m'agenouille, je pleure, je dis à Dieu : pardonne-moi, libère-moi ! Et pour la première fois de ma vie, j'ai senti sa présence. J'ai renoncé à mes plans, une paix extraordinaire a rempli mon cœur. J'étais comme libéré ! J'ai demandé à Dieu de m'employer ici, dans cette prison. Et c'est ce qu'il a fait ! »

Je suis prisonnier de mes peurs : peur de Dieu : quand j'ai mal agi (car le péché entraîne culpabilité et mauvaise conscience), peur des hommes : de leurs jugements, leurs moqueries, leur méchanceté, peur des circonstances : du noir, de l'inconnu, du changement, du danger, de la solitude, de la souffrance, de la mort.

Ai-je raison d'avoir peur de Dieu ? Oui, si je refuse son amour et lui tourne le dos. « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui, ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3. 16 « L'amour parfait chasse la crainte... Nous, nous l'aimons parce que lui, nous a aimés le premier. » 1 Jean 4. 18-19 Si je ne veux pas le rencontrer comme un Père rempli d'amour, je le connaîtrai plus tard comme un juge implacable. C'est aujourd'hui que je dois lui confesser mon péché : « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner... » 1 Jean 1. 9

Ensuite, c'est le Seigneur qui me libère de mes peurs, et de la plus terrible d'entre elles, celle de la mort : « Il a délivré tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude. » Hébreux 2. 14

Il ne m'arrivera que ce qu'il permet.

« Il n'y a point d'homme qui ait pouvoir sur l'esprit pour emprisonner l'esprit, et il n'y a personne qui ait de la puissance sur le jour de la mort. » Ecclésiaste 8. 8
« Souvenez-vous des prisonniers... » Hébreux 13. 3

Certains hommes de la Bible ont été prisonniers, par la méchanceté d'autrui, pour des fautes qu'ils n'avaient pas commises :

- Joseph (Genèse 39) n'était pas seul dans la tour, « l'Éternel était avec lui et il étendit sa bonté sur lui. »

- Même dans la fosse de la prison, Jérémie reste le prophète de l'Éternel (Jérémie 37 et 38), celui qui dit toujours la vérité quoiqu'il en coûte.

- Hérode qui craignait les remontrances de Jean le Baptiseur l'a emprisonné et fait décapiter. (Matthieu 14. 1-11)

- Les apôtres du Seigneur ont connu la prison « pour l'amour de Jésus » (Actes 5. 18), spécialement Pierre (Actes 12), mais le Seigneur a envoyé un ange pour les faire sortir. Rien ne lui est impossible ! Plus tard, Paul et Silas sont délivrés, à leur tour. (Actes 16.26) C'est une occasion unique de chanter les louanges de Dieu et de parler aux autres prisonniers du Grand Libérateur : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. »

Les vrais prisonniers ne sont pas ces hommes rayonnants, qui chantent malgré leurs chaînes et leurs blessures, ce sont plutôt leurs bourreaux, leurs geôliers, tous ceux qui sont esclaves de leurs peurs, de leurs haines...

De ceux qui sont maltraités comme chrétiens, le Seigneur se préoccupe. (Lament. de Jérémie 3. 34) Souffrir pour son nom est « digne de louange devant Dieu », parce que c'est marcher sur les traces du Seigneur Jésus, qui a souffert, également comme prisonnier. Il est venu

« pour être une lumière des nations... pour faire sortir de la prison le prisonnier et du cachot ceux qui sont assis dans les ténèbres. » Ésaïe 42. 7

Publié le 30.01.2000


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