C’est la dernière heure !

C’est la dernière heure !
ATTENDS !

— Sylvie, viens manger ! — Oui, maman, attends un peu.

— François, fais tes devoirs !

— Attends, j'arrive..., je finis juste mon jeu...

Attends, c'est le mot que l'on prononce plusieurs fois par jour, il signifie : j'ai bien le temps, pour être disponible, pour obéir, pour écouter... Ce qui importe, c'est ce que je fais, moi d'abord, l'autre après moi. Or je suis en train de faire quelque chose d'important, que je veux continuer...

Attends un peu. La réponse vient facilement sur les lèvres. Elle est peut-être sincère, mais elle signifie : pas tout de suite. Et les minutes supplémentaires peuvent devenir des heures. Parfois ce peut être jamais ! Par ces mots, je peux masquer poliment un refus. Et quand Dieu dit :

« Venez à moi... », « Aujourd'hui, si vous entendez ma voix, n'endurcissez pas votre cœur », lui as-tu répondu oui ou attends un peu ?

Connais-tu l'histoire des invités au grand repas, que Jésus raconte ? (Luc 14)

Un homme prépare un grand repas et il invite beaucoup de monde. À l'heure du repas, il envoie son serviteur dire aux invités :

Venez, maintenant, c'est prêt !

Mais les invités, l'un après l'autre, se mettent à s'excuser :

— Je viens d'acheter un champ et je dois aller le voir. Je t'en prie, excuse-moi.

— Je viens d'acheter cinq paires de bœufs et je vais les essayer. Je te prie, excuse-moi.

— Je viens de me marier, c'est pourquoi je ne peux pas venir.

Le serviteur revient chez son maître et lui raconte tout cela.

Alors le maître de la maison se met en colère et il dit à son serviteur :

— Va vite sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les infirmes, les aveugles et les boiteux.

Après un moment le serviteur vient dire :

— Maître, on a fait ce que tu as commandé, et il y a encore de la place.

— Va dans les chemins, près des champs, dit le maître. Ceux que tu rencontreras, oblige-les à entrer : ma maison sera pleine. Je vous le dis, parmi les premiers invités, personne ne mangera de mon repas !

Est-ce que, toi aussi, tu cherches une mauvaise excuse ? Par exemple : j'ai mon travail, j'ai mes loisirs, mes jeux, mes habitudes, j'ai ma famille. Attends un peu, Seigneur, je n'ai pas le temps. Attends, je te répondrai un peu plus tard.

Plus tard ? Trop tard, peut-être !

De toutes façons, la maison sera remplie, mais y seras-tu, ou réponds-tu, comme les Athéniens à l'apôtre Paul : « Nous t'entendrons sur ce sujet une autre fois » ? Actes 17. 32

JE N'AI PAS LE TEMPS

Combien de fois as-tu dit ou entendu cette phrase : je n'ai pas le temps ! Pas le temps de réfléchir, pas le temps d'aider mon ami ou mon voisin, pas le temps d'écouter Dieu, de lire la Bible ou d'aller à l'église, pas le temps de m'occuper de mon âme...

Est-ce parce que les besoins de ton corps occupent toutes tes pensées : manger, s'habiller, faire du sport, vivre bien... ?

Ou est-ce que ton esprit est encombré de nombreuses choses : télé, musique, études, sorties (tu peux continuer la liste)... ? N'attends pas d'être malade pour penser à Dieu.

Prends conscience que c'est le diable qui « met la pression » dans les coulisses pour t'empêcher de t'arrêter. Il est comme un dompteur de cirque qui fait claquer son fouet pour pousser les hommes « au trot ». Pourquoi Jésus, le Fils de Dieu, est-il venu ? Pour détruire les œuvres du diable. (1 Jean 3. 8)

JE SUIS PRISONNIER

Mike s'adonnait à la boisson. Dans ses accès de violence, il cassait ses meubles et battait sa femme. Un chrétien décide de lui rendre visite. Il le trouve en train de boire un café dans la cuisine, son garçon de cinq ans assis à côté de lui. — Ça va mieux, Mike ?

L'homme se lève d'un bond, sans un mot. Il va dans la pièce voisine et revient avec une corde à linge. Toujours sans rien dire, il commence à ligoter son fils sur sa chaise.

— Mais, que faites-vous ? Vous n'êtes pas bien ?

Quand l'homme a fini de ficeler son fils, il lui crie : « Lève-toi ! » Le gamin pleure et dit : « Je ne peux pas du tout ! »

— Vous avez entendu : je ne peux pas du tout ! C'est pareil chez moi, je ne peux absolument pas m'arrêter ! reprend l'ivrogne d'un air pitoyable.

Le chrétien saisit son canif dans sa poche et se met à couper la corde. Puis il dit au petit : « Lève-toi ! » L'enfant se lève.

— C'est tout simple, vous voyez !

— Évidemment, vous avez coupé la corde !

— Il en est un qui est venu couper toutes les cordes qui nous lient, dont celle de l'alcoolisme. C'est Jésus. Oui, il brise les chaînes, Il délivre des puissances des ténèbres, du diable et de ses agents.

Il a dit : « L'Esprit du Seigneur est sur moi... Il m'a choisi pour annoncer la Bonne nouvelle aux pauvres, II m'a envoyé pour annoncer aux prisonniers la délivrance... » Luc 4. 18 — « Jésus... a passé de lieu en lieu faisant le bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservi à sa puissance. » Actes 10. 38

JÉSUS S'ARRÊTA (Marc 10. 45-52)

Bartimée l'aveugle mendie au bord de la route. Il entend une foule qui approche. On lui dit que c'est Jésus qui passe. Il se met à crier de toutes ses forces : « Jésus... pitié... » On veut le faire taire. Mais il crie encore plus fort.

Et Jésus s'arrête ! Il n'est pas trop occupé, ni stressé, ni dépassé, ni débordé... Au milieu de sa tâche immense, des besoins écrasants, des foules qui le pressent, il est toujours disponible pour chacun, pour Bartimée qu'il guérit,

pour toi aujourd'hui !

Il a du temps pour toi.

Mais as-tu du temps pour lui ?

Publié le 30.01.1999


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