À qui parlerai-je... ?

« À qui parlerai-je et qui avertirai-je, pour qu'ils entendent ? » Jérémie 6. 10

« Dieu parle une fois, deux fois... et l'on n'y prend pas garde... » Job 33. 14

Dieu m'a parlé plusieurs fois en dix ans, il a été très patient envers moi !

Tout jeune, j'étais déjà attiré par les livres sur l'occultisme, par la cartomancie et la magie noire pratiquées dans ma famille.

J'avais douze ans quand Dieu m'a parlé pour la première fois. J'avais rencontré un chrétien qui me lisait souvent des passages de l'évangile. Puis je l'ai perdu de vue et j'ai oublié Jésus Christ. J'ai commencé à lire des livres marxistes et je suis devenu très agressif.

Vers quatorze ans je me suis mis à fumer du haschish et à consommer de l'alcool. Chaque week-end nous nous réunissions, plusieurs jeunes ensemble, pour « s'éclater » dans une liberté totale : discussions à l'infini, musiques « spéciales », débauche, alcool. Je me sentais bien et je croyais « vivre intensément », mais les réveils étaient atroces. J'ai essayé la méditation orientale et le yoga : ils m'ont laissé de plus en plus nerveux et dépressif.

Vers seize ans j'ai rencontré Dieu pour la deuxième fois. Un de mes amis, ancien drogué venu à Jésus, m'a invité à assister à un groupe biblique. À plusieurs nous nous sommes tellement moqués de ces chrétiens qu'ils ont dû nous mettre dehors.

Ma vie devenait toujours plus mauvaise, jusqu'au jour où j'ai fait une tentative de suicide. Mais ma mère est rentrée plus tôt du travail ce jour-là et m'a fait soigner. Si elle était arrivée trente minutes plus tard, j'étais mort. Était-ce un hasard ? Je suis sûr que non.

À dix-huit ans, j'entrais dans une communauté de marginaux, parlant d'amour, de paix, et de liberté, mais ayant jeté aux orties toute règle morale. Au bout de deux ans, j'en suis parti, complètement dégoûté. Et, dans la rue, j'ai fait la connaissance de disciples de Krishna ; j'ai cru avoir trouvé enfin, mon havre de paix. Dès lors, ma vie se déroulait au rythme de leur programme rigoureux : de 3 h. à 18 h. méditation, adoration d'idoles et étude des livres sacrés. Je ne trouvais pas la paix, mais j'étais assailli par une terreur inexplicable, par des visions affreuses et par des attaques démoniaques.

C'est à cette période que j'ai rencontré Ulrike, ma future femme. Comme moi, elle se droguait et s'intéressait au yoga. Je l'ai persuadée de venir vivre avec moi dans le temple. Mais les responsables voulaient nous séparer. Cela m'a ouvert les yeux d'un seul coup, en particulier sur la manière humiliante dont sont traitées les femmes dans l'hindouisme. Finalement les prêtres m'ont jeté dehors, mais Ulrike ne m'a pas suivi.

Dans ma détresse, je me suis souvenu du Seigneur Jésus et j'ai crié à lui : « Jésus, si c'est toi qui est le vrai Dieu, montre-le moi, s'il te plaît, et ramène-moi Ulrike. »

Peu après, Ulrike était de nouveau près de moi. Mais elle exigeait que nous nous levions à 3 h. pour méditer et adorer comme au temple. Tout cela ne m'intéressait plus, mais Ulrike tombait en transes, et faisait des crises terribles. Un dimanche, je lui avouais que j'avais prié le Seigneur, et qu'il m'avait répondu. Maintenant je souhaitais suivre Jésus, le Fils de Dieu, et rompre avec tous les liens sataniques issus de mes anciennes pratiques. Ulrike a reconnu qu'elle devrait le faire aussi. Mais à ce moment-là, Satan s'est déchaîné, et Ulrike, horriblement tourmentée, s'est mise à se cogner la tête de plus en plus fort contre le radiateur. Je l'ai retenue, et j'ai crié au Seigneur. Il m'a entendu. Elle s'est calmée. Depuis ce jour, elle a rejeté cette doctrine comme la peste. Mais elle a souffert très longtemps.

J'avais laissé tomber tous les livres, mais je me droguais encore. Nous nous sommes mariés et j'ai trouvé du travail dans une usine. Comme je ne voulais plus toucher aux stupéfiants, j'ai eu recours à l'alcool « pour me détendre ». Quand mon organisme s'habituait, j'augmentais les doses. L'alcool détruisait mon corps et mon caractère. Affaibli, j'ai dû quitter mon travail. Cherchant à m'en sortir, j'ai fait plusieurs cures de désintoxication. J'étais à bout de nerfs.

C'est alors que Dieu est encore intervenu. Deux de mes anciens amis s'étaient tournés vers le Seigneur ; ils manifestaient une telle joie que je leur ai demandé ce qui avait changé leur vie.

À l'aide de la Bible, ils m'ont montré ce que Dieu attendait de moi : une profonde repentance et une conversion totale à lui.

Le bilan de ma vie m'accablait : occultisme, débauche, vols, mensonge, autodestruction... Le verdict de Dieu pour ces péchés : la mort éternelle.

Mais Jésus, le Sauveur, était mort à la croix, à ma place, pour expier mes péchés, et il était ressuscité, vainqueur du péché et de la mort.

J'ai cru en Jésus, le Fils de Dieu, et j'ai eu la certitude que mes péchés avaient été pardonnés, que j'avais la vie éternelle.

Après dix ans d'esclavage, j'ai trouvé la vraie liberté ! Pourtant je dois avouer qu'on ne se libère pas facilement d'un tel passé ! Les blessures ont mis longtemps à se cicatriser. Devant quelques chrétiens, j'ai confessé en détail tout ce qui pesait sur ma conscience et entravait ma vie chrétienne. J'en ai été libéré.

Je m'accroche tous les jours aux paroles du Seigneur : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi, je les connais, et elles me suivent, et moi je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais. » Jean 10. 27-28

L'homme, un esclave...

Es-tu esclave de tes passions, de la drogue, de l'alcool, de l'immoralité ? Es-tu pris dans les filets de l'occultisme, d'une secte ou d'une philosophie ? Es-tu dans une dépendance anormale de quelque chose ou de quelqu'un ? Si c'est le cas, tu es, sans le savoir, esclave du diable, le chef provisoire de la Planète terre.

Satan est un ennemi, vaincu par Jésus Christ à la croix. Il sait qu'il a peu de temps pour agir, car il va être définitivement jugé et jeté dans l'étang de feu tout préparé pour lui. Mais Dieu le laisse exercer son pouvoir encore un peu.

Un jour, Satan et ses agents seront mis définitivement hors d'état de nuire, la paix régnera sur la terre. Mais d'abord tous ceux qui croient en Jésus Christ, leur Sauveur, seront enlevés à sa rencontre, au ciel. Puis des guerres terribles balaieront les nations qui ont été christianisées. C'est alors que viendra le règne du Seigneur Jésus, le prince de paix. Et la justice et la paix s'étendront à tous les pays du monde.

Cherches-tu la paix de ta conscience ?

Viens à Jésus : « Je vous donne ma paix », dit-il (Jean 14. 27), une paix que le monde ne peut pas donner, car il ne la possède pas.

Cherches-tu le repos de ton âme ?

Viens à Jésus. Il t'invite aujourd'hui : « Venez à moi... et vous trouverez le repos de vos âmes. » Matthieu 11. 29

Cherches-tu la vraie vie ?

Jésus a dit : « Moi, je suis le chemin et la vérité, et la vie. » Jean 14. 6

« Prenez garde que vous ne refusiez pas celui qui parle. » Hébreux 12. 25

Publié le 20.02.1998


Télécharger le PDFÀ qui parlerai-je... ?