Christ… est mort pour des impies...

« Christ… est mort pour des impies. » « Christ est mort pour nous. » Romains 5. 6-10
Un fait divers... mai 1992

Une septuagénaire victime d'un voleur !

Hier soir, vers 18 heures, Mme S. marchait sur le trottoir, après avoir fait ses courses, quand survient un jeune homme à mobylette qui, prestement, lui arrache son sac à main. Déséquilibrée, la vieille dame tombe lourdement et heurte de la tête le bord du trottoir. Elle ne peut se relever. Et, parmi les nombreux passants qui regagnent leur domicile, pas un seul ne s'est arrêté pour lui porter secours. Victime de sa chute et d'un malaise cardiaque, Mme S. est décédée au milieu de l'indifférence générale.

Le journal ajoutait : « Sur la voie publique, les morts dérangent. Ils font perdre du temps... »

La souffrance et la mort ne touchent-elles plus personne ? Sommes-nous si égoïstes ou d'une si monstrueuse insensibilité ?

Une autre histoire... vers l'an 30
« Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho... » Luc 10. 30-35

De Jérusalem sur les collines, à 800 m d'altitude, on descend sur une trentaine de kilomètres par une route sinueuse à travers le paysage sauvage et désolé du désert de Juda, jusqu'à Jéricho, au bord du Jourdain, à -240 m.

«... il tomba aux mains de brigands qui, après l'avoir dépouillé et accablé de coups, s'en allèrent, le laissant à demi-mort. »

Plus que les bêtes sauvages, on redoutait les bandes de voleurs qui arrachaient aux voyageurs leurs vêtements, leurs provisions et leur argent. Roué de coups, ensanglanté, le blessé gît sur le bord de la piste, incapable de bouger ; il va mourir de soif, si personne ne le secourt !

« Or, fortuitement, un sacrificateur descendait par ce chemin-là... »

Le prêtre vient d'accomplir au temple les devoirs de sa religion. Il connaît Dieu, il va avoir pitié du malheureux !

«... le voyant, il passa outre. »

Il a deviné ce qui vient d'arriver ; mais s'il s'arrête, ne risque-t-il pas de partager le même sort ?

« Pareillement aussi un lévite, étant arrivé en cet endroit, vint, et, le voyant, il passa outre. »

C'était un de ceux qui aidaient les sacrificateurs : ils gardaient le trésor sacré, entretenaient les lampes, préparaient les offrandes. Lui, le serviteur, aura-t-il pitié ? Il regarde le blessé, mais est-ce par peur, égoïsme ou indifférence qu'il ne lui prête pas assistance, lui non plus ?

« Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui, et, le voyant, fut ému de compassion : il s'approcha et banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin... »

C'était un de ces étrangers méprisés, avec qui les Juifs ne veulent avoir aucun contact. Compatissant, il descend de son âne et se hâte vers le blessé, lui donne à boire et doucement panse ses blessures avec les remèdes à sa disposition.

« puis, l'ayant mis sur sa propre bête, il le mena à l'hôtellerie et prit soin de lui. »

Certainement il a marché à côté de lui en le soutenant jusqu'à l'auberge où il l'a veillé cette nuit-là.

« Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôtelier et dit : Prends soin de lui; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai. »

Généreux et charitable, l'étranger donne le salaire de deux journées de travail, avant de poursuivre son voyage.

Une notion toute nouvelle d'amour et de miséricorde se fait jour aux paroles de Jésus. Toi aussi, tu pourrais répondre à sa question : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé entre les mains des brigands ? »

Le docteur de la loi répond à regret : « C'est celui qui a usé de miséricorde envers lui. » Comment un de ces Samaritains détestés peut-il être le prochain d'un Juif ?

Mais le Samaritain ne s'est pas posé la question : qui est mon prochain ? Son prochain était l'homme qui avait besoin d'aide. Il est une image du Seigneur Jésus lui-même, qui, avec amour, se penche sur notre misère et guérit nos blessures. Il nous prend « sur ses propres épaules » pour nous porter à la maison, comme un berger sa brebis égarée, fatiguée. Luc 15 Il ne fait pas de favoritisme ni de discrimination de race, de nationalité, de classe sociale. Il suffit d'avoir besoin de secours, de salut. Or nous étions plus qu'à demi-morts sur le chemin : « morts dans nos fautes et dans nos péchés » dit la Bible. Éphésiens 2 Il est allé son chemin, de Bethléhem à Golgotha : « il a passé de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance. » Actes 10. 38 Il a bien voulu être le prochain de l'homme le plus misérable. Mais Jésus a fait plus que le Samaritain : il a donné sa vie, volontairement, pour l'homme perdu, il a subi le jugement que méritait notre péché.

« Certainement, lui, s'est chargé de nos douleurs ; il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et PAR SES MEURTRISSURES NOUS SOMMES GUÉRIS. » Ésaïe 53

Tu dois d'abord reconnaître ton état désespéré, pour te laisser approcher, aimer, sauver par Jésus. S'il est mort, il est aussi ressuscité, vivant aujourd'hui, et il veut nous donner sa vie. (Jean 14. 19) Comment avoir sa vie ?

VIVRE, C'EST D'ABORD NAÎTRE

« Si quelqu'un n'est pas né d'eau (la Parole de Dieu) et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Jean 3 Comme une graine apportée par le vent germe dans la terre en secret et produit une nouvelle plante, ainsi une parole de Dieu (un verset de la Bible) va « germer » dans le cœur de celui qui l'écoute et donner une nouvelle vie, par la puissance du Saint Esprit. La nouvelle naissance est le commencement de la vie nouvelle que Dieu donne à ceux qui croient en Jésus Christ.

Il est donc vital de lire la Parole de Dieu et de s'y soumettre.

VIVRE, C'EST RESPIRER

Quand les poumons sont malades, ils n'arrivent plus à oxygéner le sang, et la mort n'est pas loin. La respiration de l'âme, c'est la prière. Pour maintenir et développer ta vie spirituelle, il est indispensable de passer du temps à genoux.

VIVRE, C'EST SE NOURRIR

Si tu n'as pas faim, tu es malade ! Jésus a dit : « Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. » Jean 6 C'est Lui qui donne les forces vives. Cherche à Le connaître toujours plus, en lisant l'Évangile.

VIVRE, C'EST GRANDIR (1 Jean 2)

C'est aussi jouir de bonnes défenses immunitaires, pour résister aux agressions extérieures. C'est communiquer la vie. C'est être heureux !

« POUR MOI, VIVRE C'EST CHRIST »,

s'est écrié l'apôtre Paul. Philippiens 1. 21

Jésus Christ est-il, pour toi aussi, la raison de vivre ?

Publié le 20.08.1992


Télécharger le PDFChrist… est mort pour des impies...