Que dois-je faire pour être sauvé ?

« Que dois-je faire pour être sauvé ? » Actes 16. 30
JUSTEMENT CONDAMNÉ

Un roi visitait une des grandes prisons de son royaume où étaient enfermés des criminels. Le bruit avait couru que lors de la visite royale l'un d'eux serait gracié. Aussi, comme le souverain passait d'une cellule à l'autre, chacun des détenus plaidait-il sa propre cause espérant recevoir la liberté.

— Majesté, disait l'un, je n'ai jamais rien fait de mal !

— Majesté, suppliait un autre, j'ai bien commis quelques mauvaises actions, mais j'en ai fait beaucoup de bonnes qui compensent sûrement les autres !

— Pourquoi est-ce moi qu'on punit, criait un autre, alors que tant de gens plus coupables que moi sont en liberté ? En toute justice, votre Majesté devrait me pardonner.

De cellule en cellule, toujours le même refrain : « Ce n'est pas ma faute, c'est la société... c'est ma famille ! » Sans rien dire, le roi passait plus loin : la loi violée exigeait la juste condamnation du coupable.

Il arrive enfin devant une cellule où se tient un homme silencieux, la tête baissée. Étonné, le roi s'arrête : « N'as-tu rien à dire pour ta défense ?

— Rien, mon souverain, j'ai transgressé les lois de votre royaume, je suis coupable, je ne mérite que votre jugement. »

Le roi se tourne vivement vers ses serviteurs : « Déliez cet homme, s'écrie-t-il d'une voix forte, c'est lui qui sera gracié, car c'est le seul qui se soit reconnu coupable. » Alors le prisonnier, rempli de reconnaissance, se jette aux pieds de son roi.

Jésus disait aux pharisiens (ils se croyaient plus justes que les autres) :

« Vous êtes ceux qui se justifient eux-mêmes devant les hommes mais Dieu connaît vos cœurs ». Et il leur a raconté une histoire : « Deux hommes montèrent au temple pour prier, l'un pharisien, l'autre publicain (collecteur d'impôts malhonnête). Le pharisien, se tenant à l'écart, priait en ces termes : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes... ou même comme ce publicain. Je jeûne deux fois la semaine, je donne le dixième de tout ce que je possède. Et le publicain se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur ! Je vous dis que celui-ci descendit en sa maison justifié plutôt que l'autre ; car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » Luc 18

SAUVÉ

Quelques années après la mort et la résurrection de Jésus Christ, deux de ses disciples, Paul et Silas, annonçaient pour la première fois l'évangile en Europe, à Philippes ville de Macédoine. À la suite de leur témoignage, ils sont pris, fouettés, et jetés au plus profond de la prison, comme des criminels, les pieds solidement fixés dans des blocs de bois. Tout couverts de plaies, gémissaient-ils dans leur noir cachot ? Non, ils priaient et chantaient les louanges de Dieu, au milieu de la nuit, aux oreilles des autres prisonniers.

« Tout d'un coup, il se fit un grand tremblement de terre, de sorte que les fondements de la prison furent ébranlés et aussitôt toutes les portes s'ouvrirent et les liens de tous furent détachés. Et le geôlier (le gardien) s'étant éveillé et voyant les portes de la prison ouvertes tira son épée et allait se tuer, croyant que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria à haute voix disant : Ne te fais pas de mal, car nous sommes tous ici. Ayant demandé de la lumière, le geôlier s'élança dans la prison et tout tremblant il se jeta aux pieds de Paul et Silas. Et les ayant menés dehors, il leur dit : QUE DOIS-JE FAIRE POUR ÊTRE SAUVÉ ? Et ils dirent : CROIS AU SEIGNEUR JÉSUS ET TU SERAS SAUVÉ, toi et ta maison. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et le geôlier les prit en cette même heure de la nuit et lava leurs plaies et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Et il les fit monter dans sa maison et fit dresser une table et croyant Dieu, il se réjouit avec toute sa maison. » Actes 16

LE PLUS GRAND PÉCHEUR

— Tu es bien sage ce soir, Martine ?

— Oui, papa, je réfléchis à une question que nous a posée la monitrice d'école du dimanche.

— Une question ? Est-elle difficile ? Et prenant le papier, le père lit : « Écris le nom du plus grand pécheur que tu connais. »

— Tu vas trouver, dit-il en souriant. Martine est perplexe... Tout à coup lui reviennent en mémoire les noms de deux criminels dont les journaux ont parlé. Voilà la réponse ! Mais non, je ne les connais pas, pense-t-elle. Bon, je dois peut-être chercher dans la Bible... Ah oui, c'est l'apôtre Paul qui a dit cela : « Cette parole est certaine et digne de toute acceptation que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont moi je suis le premier. » 1 Timothée 1. 15

— Papa, j'ai trouvé, c'est Paul !

— Mais Martine, as-tu connu l'apôtre Paul ?

— Oh, alors je ne sais pas qui c'est.

— Cherche encore, ma petite.

Après un nouveau moment de réflexion la fillette s'approche de son père et lui dit doucement :

— Regarde ! Et il lit : MARTINE.

— C'est bien. Ouvre maintenant ta Bible et lis Romains 5. 8 : « Dieu constate son amour à lui envers nous en ce que lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »

Le dimanche suivant les enfants reçoivent une nouvelle question : « ES-TU SAUVÉ ? » Martine écrit aussitôt OUI en grosses lettres.

— Comment sais-tu que tu es sauvée ?

— Parce que je crois ce que Dieu a dit : « Celui qui entend ma parole et qui croit celui qui m'a envoyé a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. » Jean 5. 24

J'aimerais te poser ces deux questions :

Es-tu pécheur ? OUI ou NON ?

Oui, ont dit le prisonnier gracié, l'apôtre Paul et Martine. Et toi, que réponds-tu ? Dieu dit : « Il n'y a pas de juste, non pas même un seul... Tout le monde est coupable devant Dieu. »

Es-tu sauvé ? OUI ou NON ?

Tu dois confesser à Dieu ton péché, alors tu seras « justifié gratuitement par sa grâce... par la foi dans le sang de Jésus. » Romains 3

Publié le 30.01.1987


Télécharger le PDFQue dois-je faire pour être sauvé ?