Du doute à la certitude !

Je désirais intensément que Dieu m'accepte comme l'un des siens. Et Dieu m'a répondu... grâce à un accident de voiture ; il m'a conduit du doute à la certitude, de l'Islam à la vraie connaissance de Dieu.

Dès mon enfance, mon grand-père, chef d'une secte islamique au Liban, m'enseigne avec tant de passion et de bonté à craindre Dieu que je ne songe pas à mettre en doute les exigences de ma religion. Mon père, haut fonctionnaire, reçoit fréquemment à la maison des personnes parlant politique, art et religion. Sa mort prématurée met fin brusquement à cette vie formatrice, et me laisse seul au monde. On me place alors dans une institution musulmane.

Mon professeur de philosophie arabe exerce sur moi un fort ascendant. Pourtant sa croyance en l'auto-existence et en l'éternité de la matière ne me paraît fondée sur aucune évidence. Je suis convaincu que notre monde de rythme, de beauté et d'ordre doit être l'œuvre d'un créateur intelligent et puissant. Après le collège, je vais au Caire, à cette époque le Hollywood du Moyen-Orient, chercher fortune comme chanteur et acteur. C'est là que je me passionne pour les enseignements logiques du prophète Mahomet.

En 1953, je pars en Amérique, où je dois m'adapter à un genre de vie complètement différent. Mon éducation et mes difficultés de langue m'empêchent de trouver un emploi ou de le conserver. Je me sens très seul, loin de mes parents et amis du Liban. Souvent, je pleure, le cœur triste et vide. Je finis par tomber en dépression.

Le grand changement de ma vie survient en décembre 1954. Avec quatre amis étudiants, nous partons en voiture pour passer les fêtes de Noël à New-York. Je m'endors dès les premiers kilomètres, en récitant mes prières arabes. Je me réveille sur un lit d'hôpital, après deux jours de coma, pour apprendre que notre voiture était entrée en collision avec un camion, et que mes quatre amis étaient morts.

Je croyais déjà à la réalité de l'enfer, et je vivais dans la hantise du jour du jugement. Maintenant, j'ai frôlé la mort. L’incertitude remplit mes pensées, car je ne peux pas être sûr du pardon de Dieu. Pourquoi m'a-t-il épargné à l'extrême limite ? Je l'apprends plusieurs mois après : un missionnaire chrétien m'invite chez lui, et pendant dix jours il me parle de l'évangile de Jésus Christ. Jusque-là, je n'ai eu ni respect ni patience pour les chrétiens. J'ai cru que Dieu ne peut pas avoir engendré et que Jésus Christ ne peut pas être le Fils de Dieu, ni le Sauveur du monde. J'en ai conclu que les chrétiens sont des idolâtres qui adorent trois dieux et une déesse, Marie. (La vérité est que Dieu le Fils n'a jamais été engendré mais il a des relations avec Dieu le Père, comme un fils avec son père.)

Cependant, après avoir entendu raconter souvent le récit du crucifiement de Jésus Christ, la lumière se lève ; je saisis dans mon cœur que sa mort et sa résurrection m'offrent le seul moyen d'être pardonné de mes péchés par le Dieu Tout-Puissant. Pour me recevoir, il ne peut accepter aucune autre rançon que le sang précieux de Christ. Je confesse à Dieu mes péchés, des larmes de repentance coulent de mes yeux fatigués ; je crois en Jésus, mon Sauveur ; alors une immense paix remplit mon cœur endolori : plus de craintes, plus de doutes, mais une sécurité que je n'ai jamais connue auparavant.

Après avoir erré pendant des années dans les ténèbres d'un faux enseignement, à la recherche de Dieu, je suis introduit dans la puissance de son amour. Ce ne sont plus des opinions humaines, obscures et contradictoires, ni l'orgueilleuse négation de la révélation divine, mais la parfaite lumière de cette révélation du Dieu unique en trois personnes, « le Dieu vivant et vrai » ! 1 Thessaloniciens 1. 9

En ce Dieu unique, Père, Fils et Esprit Saint, sont la vérité et l'amour :

La vérité est de Dieu (Romains 3. 7), Jésus est la vérité (Jean 14. 6), l'Esprit est la vérité (1 Jean 5. 6), Dieu est amour (1 Jean 4. 8), l'amour du Christ surpasse toute connaissance (Éphésiens 3. 19), et l'amour de l'Esprit est révélé (Romains 15. 30).

Le Dieu unique donne le salut gratuitement à tous ceux qui croient en lui. L’Évangile est : « l'évangile DE DIEU touchant SON FILS (déterminé FILS DE DIEU, en puissance, selon L'ESPRIT DE SAINTETÉ...) JÉSUS CHRIST, notre SEIGNEUR. » Romains 1. 1-4

D’après Moody Monthly – Avec autorisation

FAIRE, OU CROIRE ?

- Je sais que Dieu est le seul Dieu, le Dieu suprême ; « Dieu est lumière, il n'y a en lui aucunes ténèbres. » 1 Jean 1. 5 Je ne peux pas atteindre sa mesure, parce que ma nature est mauvaise, et j'ai péché. J'aurai à rendre compte. Comment serai-je juste devant le Juge ?

Si je fais beaucoup d'œuvres bonnes, me pardonnera-t-il ? S'il mettait mes mauvaises œuvres sur l'un des plateaux d'une balance et les bonnes sur l'autre plateau, peut-être la balance pencherait-elle du bon côté ? Il est miséricordieux, mais il est juste aussi ; je n'ai pas d'assurance !

- Comment Dieu, infiniment grand et saint (« il a les yeux trop purs pour voir le mal » Habakuk 1. 13) pourrait-il accepter une seule de tes bonnes actions pour racheter une seule mauvaise ? Un arbre sauvage peut-il porter un seul bon fruit ?

Pour Dieu, accomplir des devoirs religieux sans croire en Jésus Christ et sans obéir à la Bible, c'est faire des « œuvres mortes », qui ne sauvent pas. Il veut en purifier ta conscience, et c'est le sang de Christ qui a ce pouvoir. (Hébreux 9. 14)

« Personne ne sera justifié devant lui par des œuvres de loi. » Romains 3. 20

Abraham, comment Dieu l'a-t-il justifié ? La Bible le dit très clairement :

« Il CRUT l'Éternel ; et il lui compta cela à justice. » Genèse 15. 6

C'est pendant sa vie terrestre, alors qu'il avait encore presque cent ans à vivre, qu'Abraham a été justifié par Dieu. Il n'a pas seulement cru que Dieu existe,

mais il a cru que ce que Dieu dit est vrai.

La promesse de Dieu lui paraissait impossible, mais il était sûr qu'elle s'accomplirait : c'est cela, la foi. À cause de cette foi, Dieu a tenu Abraham pour juste, il a pardonné ses péchés.

« donc que ceux qui sont sur le principe de la foi, ceux-là sont bénis avec le croyant Abraham. » Galates 3. 7

- Je n'essaie plus de faire des œuvres pour gagner le salut. Comme Abraham, je crois que Dieu dit vrai. Je crois en Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme ; son sacrifice efface tous mes péchés. Je sais que Jésus Christ me prendra au ciel.

- Le ciel de Dieu, ce n'est pas un lieu de super-plaisirs imaginés par les hommes, c'est un lieu brillant de gloire, de lumière et d'harmonie ; bien plus, c'est le lieu de la présence éternelle du Seigneur Jésus Christ, le lieu qu'il appelle « la maison de mon Père » Jean 14. 2, où ses rachetés avec lui se réjouiront éternellement dans la paix et l'amour de Dieu.

« C'est ici l'œuvre de Dieu, que vous CROYIEZ en celui qu'il a envoyé. » Jean 6. 29

Publié le 20.07.1998


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