Pour proclamer aux captifs la liberté

« Pour proclamer aux captifs la liberté. » Ésaïe 61. 1

EN JAMAÏQUE,

un touriste, en compagnie d'un ami né dans le pays, remarqua au bord du chemin un buisson d'apparence bizarre. Son camarade lui suggéra de s'approcher jusqu'à ce que ses vêtements touchent les feuilles ; celles-ci se replièrent si bien

QU'IL SE TROUVA BIENTÔT COMPLÉTEMENT AGRIPPÉ.

En effet, ces feuilles portaient à leur extrémité une épine crochue, ressemblant à un hameçon, un moyen de défense pour la plante.

L'étranger chercha à se dégager, mais pendant qu'il enlevait les petits crochets un à un, un buisson voisin, de la même espèce, le happait à son tour. Un troisième en fit autant. Il lui fallut les plus grands efforts d'attention et de persévérance pour parvenir à se libérer.

DANS L'HIMALAYA,

il existe, paraît-il, une fleur magnifique, d'un très bel éclat. Mais son parfum plonge les voyageurs dans

UN SOMMEIL PROFOND, QUI LES FAIT DÉPÉRIR.

Ces fleurs ne sont pas vénéneuses. Ceux qui cèdent au sommeil ne meurent qu'au bout de plusieurs jours, non par empoisonnement, mais par manque de nourriture et d'eau. Pour s'en préserver, les gens du pays tiennent à la main une autre plante dont le parfum neutralise l'effet de la première.

EN MER DU NORD,

sur l'île de Borkum, passe un câble transatlantique maintenu au sol par de lourdes chaînes. Quand la mer est loin, on peut voir le câble à nu sur le sable.

Trois jeunes se promenaient un jour sur la plage, à marée basse, quand soudain leur vient une idée amusante : lequel d'entre eux lèverait la chaîne le plus haut possible, avec les pieds, en étant couché sur le sable ? À tour de rôle, ils essaient de relever le défi. Tout à coup, un cri… le pied de l'un d'eux vient de glisser dans un maillon.

LE VOILÀ SOLIDEMENT ENCHAÎNÉ,

alors que la mer remonte très vite. Ses compagnons rivalisent d'efforts pour le tirer de là, mais en vain : le pied enfle. Pour aller chercher du secours, il est trop tard. À bout de souffle, les deux amis capitulent. Le jeu tourne à la tragédie...

AUX ÉTATS-UNIS,

certains arbres sont parmi les plus grands du monde. Spectacle étonnant, quelques-uns gisent à terre, déracinés. Des spécialistes ont soigneusement examiné l'un d'eux, un spécimen énorme et magnifique. Il était probablement déjà grand au temps de Christophe Colomb. Il porte au moins quatorze traces de foudre. De violentes tempêtes l'ont secoué, il est resté droit pendant des siècles. Il semblait pouvoir résister à tout... Pourtant, un jour, il est tombé !

QUI A VAINCU CE GÉANT ?... DE PETITS INSECTES, d'insignifiants coléoptères ! Année après année ils ont rongé les racines, jusqu'à ce que l'arbre ne puisse plus résister aux efforts du vent.


Voilà des images simples de réalités vitales pour chacun. La vie physique et matérielle nous captive et nous absorbe ; elle cessera. Mais nous avons une âme immortelle ; c'est là que se joue notre vie morale, notre bonheur présent et éternel. C'est notre âme que le diable veut perdre.

Il a planté sur le chemin de nos âmes beaucoup de « buissons » rappelant ceux de la Jamaïque. Au moment de songer à la question essentielle du sens de l'existence et de son avenir, on se voit absorbé par des activités ou des distractions passionnantes. On s'y penche avec intérêt... et ELLES NOUS AGRIPPENT. On perd sa liberté d'attention aux choses de l'âme.

Ou bien, à l'image de la fleur de l'Himalaya, les plaisirs du monde nous attirent et nous fascinent, jusqu'à ENIVRER ET ASSOUPIR notre âme. Elle est en danger de mort parce qu'elle ne reçoit pas son véritable aliment spirituel, la Parole de Dieu.

Comme les trois jeunes sur la plage, on peut aussi se livrer à certains amusements dangereux « pour voir », pour se mesurer aux autres : un tout petit peu de drogue très douce, des jeux équivoques avec l'autre sexe, de petits accrocs à l'honnêteté : « Je saurai bien m'arrêter à temps »... Et l'on est ENCHAÎNÉ. Quand on s'en aperçoit, il arrive que l'on ne puisse plus se délier.

Et ces « arbres géants », ces forces de la nature, ces « battants » ? Ils affrontent hardiment les difficultés de la vie. Mais, caché au fond d'eux-mêmes, quelque passion secrète, quelque vieille rancune, ou quelque péché inavoué, les RONGE SECRÈTEMENT... Certains s'effondrent.

La vie est un inestimable cadeau de Dieu. Avec Dieu c'est la vie abondante ; sans lui, elle est perdue : « Que profitera-t-il à un homme s'il gagne le monde entier, et qu'il fasse la perte de son âme ? Ou que donnera un homme en échange de son âme ? » Matthieu 16. 26

Attention ! Mille dangers peuvent nous agripper,

nous endormir d'un sommeil mortel,

nous enchaîner,

ou ronger secrètement notre âme.

« Et maintenant ne soyez pas des moqueurs, de peur que vos liens ne soient renforcés ! » Ésaïe 28. 22

Êtes-vous « asservis à ceux qui par leur nature ne sont pas dieux ? » Galates 4. 8

Satan exerce une activité formidable pour vous tromper. Il est rusé, il se rend agréable, il « se transforme en ange de lumière. » 2 Corinthiens 11. 14

Mais, en réalité, il aveugle les hommes, il les asservit à leur insu par le biais d'idéologies, de privations, de peurs collectives, de superstitions ou d'occultisme Il est grand temps de vous réveiller « du piège du diable. » 2 Timothée 2. 26

Direz-vous, comme ces bien-pensants d'autrefois : « Jamais nous n'avons été dans la servitude de personne ; comment dis-tu, toi : Vous serez-rendus libres ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous dis : Quiconque pratique le péché est esclave du péché. » Jean 8. 33-34

Le péché, ce n'est pas seulement le crime et la corruption ; tout ce qui s'oppose à Dieu est péché, et nous rend esclave. Esclaves se croyant libres ! — Jésus a ajouté :

« SI LE FILS VOUS AFFRANCHIT, VOUS SEREZ RÉELLEMENT LIBRES. » Jean 8. 36

Le Fils, c'est Jésus Christ, Fils de Dieu. C'est lui qui délivre de toute servitude, quelle qu'elle soit. Pourquoi ? Parce qu'il a triomphé de Satan. Satan a tout fait pour le mettre à mort et le retenir dans la mort : Jésus est sorti de la mort en vainqueur ; il vit d'une vie sur laquelle la mort n'a aucune prise. De plus, en mourant pour nos péchés et en ressuscitant d'entre les morts, il délivre du péché quiconque croit en lui. Il a dit :

Dieu « m'a envoyé pour publier aux captifs la délivrance. » Luc 4. 19

Publié le 20.05.1996


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