Le Vietnamien

LE VIETNAMIEN

Son père était disciple de Confucius, sa mère bouddhiste. Le Vietnamien n'avait aucune croyance et ne s'en cachait pas. Sur un point cependant il avait des idées bien arrêtées : il était farouchement opposé au christianisme, « l'allié et le complice du colonialisme ».

Alors qu'il travaillait en Europe, la maladie le retint deux ans dans un sanatorium. Ce fut l'occasion d'une profonde réflexion : s'il y a un ordre et une unité dans l'univers, il devrait y avoir de même un ordre moral, et un Dieu. L'alternative était grave, incontournable :

ou il admettait l'existence de Dieu,

ou il était condamné à l'absurdité complète.

Chaque fois qu'il ouvrait son tiroir, un livre attirait son regard, un Nouveau Testament, reçu d'un visiteur. Il avait décidé de ne pas y toucher. Mais la curiosité l'emporta : il se mit à lire ce livre, et plus il lisait, plus il avait envie de lire.

« Je ne tardai pas à constater que le message de la Bible était tout à fait différent de l'enseignement qui m'était familier. Confucius et Bouddha disaient que l'homme était capable de se sauver lui-même, la Bible me montrait qu'il lui faut un Sauveur... Certains disent, par politesse : « Oui, votre Bible enseigne de bonnes choses, mais toutes les religions se valent ». Ils ne connaissent vraiment ni la Bible ni les autres religions. »

Que découvrit notre ami ?

Dieu est « lumière » ; il est « juste et saint ».

« Dieu est amour ».

Les hommes sont pécheurs,

incapables d'entrer en relation avec Dieu.

Dieu aime les hommes et veut les sauver.

Dieu « a donné son Fils » Jésus Christ pour sauver tous ceux qui croient en Jésus.

C'était nouveau, c'était « la vraie lumière... celle qui, venant dans le monde, éclaire tout homme. » Jean 1. 9 Confucius et Bouddha, et les autres, n'apportent pas la lumière aux cœurs enténébrés ; ils épaississent les ténèbres.

Ce n'était pas une doctrine ni une morale que la Bible offrait à notre ami, c'était une Personne. La lumière, c'est une Personne venue du ciel « afin de luire à ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort » Luc 1. 79, « pour sauver ce qui était perdu » Matthieu 18. 11, pour le sauver, lui. Comment ? Par sa mort expiatoire !

Il décide d'examiner la Bible de plus près. Mais un homme ne juge pas le livre de Dieu, c'est le livre qui éclaire son âme et le juge. Il dénonce impitoyablement le péché, et il révèle le Sauveur qui ôte le péché. Il faut recevoir ce salut gratuit. Impossible de l'acheter, ou de le gagner par des œuvres. Dieu dit : Vous êtes

« ...rachetés de votre vaine conduite... non par des choses corruptibles, de l'argent ou de l'or, mais par le sang précieux de Christ. » 1 Pierre 1. 18

Le Vietnamien saisit qu'il n'y avait pas d'autre moyen de salut. Il l'accepta, et crut en Jésus Christ comme en son Sauveur. Écoutons-le :

« Si Christ est notre Sauveur, s'il habite en nous par son Esprit, nous sommes devenus le temple de Dieu. Et ce temple doit être rempli entièrement de lui et de lui seul. Il ne faut rien en conserver pour notre moi, pour nos compromis, nos marchandages intérieurs, nos trafics secrets. Dieu, notre Dieu, est si grand que rien ni personne ne doit lui disputer la place. Toute autre présence que la sienne, profane son temple. »

En moi, spirituellement, Jésus doit grandir, et moi diminuer. (Jean 3. 30)

ANNIE, ES-TU PRÊTE ?

Annie raccroche le téléphone, atterrée : hier elle a passé une soirée formidable avec ses meilleurs amis ; ce matin elle apprend que l'un d'eux s'est tué sur la route en rentrant chez lui. La tragédie la frappe dans toute sa brutalité ! Elle revoit ce garçon, hier encore si joyeux, si plein de vie et d'intelligence ; ce matin... ? — On ne le reverra plus ! Jamais la fragilité et la gravité de l'existence ne lui étaient apparues aussi crûment. Et elle aurait pu se trouver dans cette voiture... !

Une voix appelle sous sa fenêtre et la fait sursauter: « Annie, es-tu prête ? » C'est une collègue qui fait le trajet avec elle tous les matins.

« Non, je ne suis pas prête ; ne m'attends pas ce matin. »

Mais pourquoi cette question banale prend-elle tout à coup une acuité particulière ? « Es-tu prête, Annie ? » Il lui semble entendre une autre voix, et elle sait trop bien ce qu'il faut répondre : « Non, je ne suis pas prête, pas prête à mourir ; pas prête à rencontrer Dieu ». Rencontrer Dieu, lui qui sait tout et qui me connaît à fond ! Le rencontrer après une existence vide et avec la conscience mal à l'aise ! Le rencontrer maintenant ! Sa misère morale lui apparaît, choquante. Que serait son sort si elle venait à mourir brusquement dans cet état ?

« Annie, es-tu prête ? » Dieu qui l'avait avertie ne lui laissa pas de repos jusqu'à qu'elle le soit véritablement : elle reçut le pardon et la paix avec Dieu par la foi en Jésus Christ.

« Prépare-toi... à rencontrer ton Dieu » Amos 4. 12, car « ceux qui n'obéissent pas à l'évangile du Christ... subiront la peine d'une destruction éternelle » 2 Thessaloniciens 1. 8-9 et « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement » Hébreux 9. 27,

mais « bienheureux les morts qui meurent dans le Seigneur. » Apocalypse 14. 13

PRUDENCE, OU FOLIE ?

L'au-delà, ce n'est pas le néant ; c'est RENCONTRER le Dieu d'éternité.

FOLIE que ne pas s'y préparer !

FOLIE que prétendre s'y tenir avec ses péchés d'une main et ses bonnes œuvres de l'autre ! Ce serait la condamnation, l'horreur éternelle.

FOLIE que s'abriter derrière des pratiques religieuses, des bons sentiments ou des théories, sans le lien vital de la foi ! Qui se fait illusion s'entendra dire : « Je ne vous connais pas » Matthieu 25. 12, le jour où le Seigneur appellera les croyants.

DEMAIN ce sera la rencontre inévitable avec Dieu en jugement. « Comment échapperons-nous si nous négligeons un si grand salut ? » Hébreux 2. 3

Alors PRUDENCE !

AUJOURD'HUI, rencontrez Dieu en grâce ; recevez son pardon. Où ? À LA CROIX ! Jésus y a subi à notre place le jugement contre le péché. Approchez-vous avec foi ; Dieu sauve. Ne piétinez pas son amour par votre indifférence.

BIENTÔT c'est la rencontre des sauvés avec leur Sauveur, qui a promis : « Je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » Jean 14. 3 pour l'éternité.

JÉSUS REVIENT. ÊTES-VOUS PRÊT ?

Publié le 20.04.1995


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