Ben-Hur

« Ben-Hur » est le titre d'un livre écrit il y a une centaine d'années ; c'est aussi le titre d'un film célèbre tiré de ce livre, bâti autour d'un épisode de la lutte engagée par l'empereur romain Tibère contre le Christ. L'action et les personnages sont captivants. Mais l'étonnante histoire survenue à l'auteur pendant qu'il préparait ce livre mérite aussi d'être racontée.

Deux amis, unis par l'athéisme, se rencontrent un jour dans le train, aux États-Unis, un propagandiste de la libre-pensée et le général Lew Wallace. Le voyage est long ; ils engagent la conversation sur leur sujet favori. En apercevant de nombreuses églises aux abords d'une grande ville, le premier interpelle le second :

« Dites, Wallace, vous qui savez écrire, pourquoi ne faites vous pas un livre pour démontrer que Jésus Christ n'a jamais existé et que le christianisme n'est qu'une folle doctrine ? Il faudrait un livre à la portée de tous. »

Wallace accepta. Pendant plusieurs années, il parcourut les grandes bibliothèques d'Amérique et d'Europe pour étudier des documents anciens. Puis, Bible en main, il commença à écrire. Mais, au fur et à mesure de l'avancement du travail, bien loin de trouver la confirmation de ses idées, il sentait un malaise croissant l'envahir. Il consultait ses notes ; il les comparait aux textes sacrés : l'auteur le plus doué d'imagination aurait-il pu « inventer » le Christ des Écritures ? Une pareille pureté, une pareille dignité, un tel dévouement, tant de grâce et d'autorité dans ses paroles, et, par dessus tout, cette croix, acceptée par amour pour les pécheurs ! Cette conviction finit par s'imposer à lui : non seulement Jésus Christ avait été un personnage aussi réel que les grands noms de l'Antiquité, mais il avait été un homme incomparable, vraiment ce qu'il disait être, le Fils de Dieu. L'extraordinaire récit de la croix arrêta définitivement le libre-penseur. Il lui fut impossible d'écrire plus de quatre chapitres.

Wallace a raconté lui-même comment, à cinquante ans, il tomba à genoux pour la première fois, et pria ainsi, en s'adressant au Dieu vivant :

« Ô Dieu, révèle-toi à moi ; pardonne mes nombreux péchés et fais de moi un véritable disciple de Jésus Christ ! »

Dieu répondit à sa prière ; la lumière se fit dans son âme ; il renonça à son athéisme, et reçut le Christ comme son Sauveur, et, avec lui, la vraie paix du cœur. Le sens de sa vie changea radicalement.

Que faire des matériaux rassemblés au prix de tant de labeurs ? Wallace se remit à l'ouvrage : à l'inverse de son intention première, il prouverait que Jésus Christ avait réellement vécu sur la terre, qu'il était mort, mais qu'il était aussi ressuscité, toujours vivant, le Sauveur offert au monde entier. C'était en vain que l'empereur lui avait fait la guerre en persécutant les chrétiens de la façon la plus cruelle : les conversions au Christ s'étaient multipliées, et le christianisme s'était répandu.

En réalité, dans toute l'histoire du monde,

un seul Homme,

a vécu une vie de sainteté absolue, d'amour et de dévouement parfaits,

a été injustement condamné par toutes les autorités officielles,

a été cruellement supplicié,

a été enseveli dans un tombeau soigneusement gardé par des soldats,

est ressuscité et a montré son triomphe sur la mort, car il

est sorti de ce tombeau dans la puissance de la vie éternelle,

a été vu vivant par de nombreux témoins,

est monté au ciel sous les yeux des apôtres :

c'est Jésus Christ.

Il vit la-haut éternellement, comme il vit dans le cœur de ses rachetés.

D'innombrables tentatives ont été faites, depuis 20 siècles, pour détruire la Bible, le vrai témoignage au Christ ; malgré ces efforts, ce Livre demeure le plus répandu, le plus traduit, et le plus lu ; aucun texte ancien n'est connu avec autant de certitude. On a voulu supprimer le vrai christianisme, pourtant il n'a pas cesse de se répandre ; on a voulu chasser Christ, c'est lui qui aura le dernier mot.

On peut dire « oui » ou « non » à Jésus Christ, mais on ne peut pas l'ignorer. Honnêtement, on ne peut pas nier sa vie, sa mort et sa résurrection. Ce sont des faits historiques, que Dieu déclare dans la Bible, et que plusieurs témoignages humains attestent à leur tour. Il est homme, et il est Dieu. Nous, ses créatures, lui devons soumission et confiance. Créatures pour qui il a donné sa vie en rançon, nous lui devons de croire en lui : c'est son droit, et c'est notre salut.

- Répondre « non », quel affront au Fils de Dieu, quel péché d'orgueil ! Les conséquences en seront terribles et éternelles.

- Répondre « oui », c'est recevoir dès maintenant la délivrance, la paix et la vraie vie, la vie éternelle.

Dans les livres, dans les revues, à la radio, à la télé, on fait beaucoup de promesses d'épanouissement et de prospérité pour l'homme et pour le monde sans Dieu : ce sont de dangereux mensonges propagés par le diable. « La vérité est en Jésus. » Éphésiens 4. 21

« Crois-tu au Fils de Dieu ? » Jean 9. 35
Témoignages divins

De Dieu lui-même :

« Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le ! » Matthieu 17. 5

Du Seigneur Jésus Christ :

« Je suis le Fils de Dieu. » Jean 10. 25
« Moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu... Je procède de Dieu et je viens de lui... C'est lui qui m'a envoyé. » Jean 8. 40-42
« Moi, je suis la résurrection et la vie. » Jean 11. 25
« Moi, je suis le chemin, et la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14. 6

Par la bouche de l'apôtre Pierre :

« Jésus Christ (lui est Seigneur de tous)... Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance, lui qui a passé de lieu en lieu, faisant du bien, et guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance, car Dieu était avec lui ; (et nous, nous lui sommes témoins de toutes les choses qu'il a faites...) lequel ils ont fait mourir, le pendant au bois. Celui-ci, Dieu l'a ressuscité le troisième jour, et l'a donné pour être manifesté... à des témoins... savoir à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu'il eut été ressuscité d'entre les morts... Par son nom, quiconque croit en lui reçoit le pardon des péchés. » Actes 10. 36-43

Par la plume de l'apôtre Paul :

« Dieu a été manifesté en chair. » 1 Timothée 3. 16

« Christ est mort pour nos péchés, selon les écritures, il a été enseveli, il a été ressuscité le troisième jour, selon les écritures ; il a été vu de Céphas (Pierre), puis des douze. Ensuite il a été vu de plus de cinq cents frères à la fois... Ensuite il a été vu de Jacques, puis de tous les apôtres ; et après tous... il a été vu aussi de moi. » 1 Corinthiens 15. 3-8

« Que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » ! Philippiens 2. 11

Quant à la Bible :

« Ces choses sont écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son nom. » Jean 20. 31

Publié le 20.08.1991


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